Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
PROFtRTY Ot
ARTES SCIENTIA VERITAS
Die
Pseudogenies bei A. Daudet
Eine literarpsychologische Untersuchung
zur inneren Entwicklung des franzôsischen Realismus.
Inaugural - Dissertation
zur Erlangung der Doktorwurde
der philosophischen Fakultât der Universitàt Leipzig
eingereicht von
Qttstav Jakob
âus Gotha.
Borna -Leipzig
Buchdruckerei Robert Noske
1906.
Angenommen von der philologîschen Sektion auf Grund der
Gutachten der Herren Birch-Hirschfeld und Volkelt
Leipzig, den 18. Dezember 1905.
D^ Procancellar
Marx.
Meiner verehrten Mutter
und meiner lieben Schwester.
3)24o
^
i
1)0
Inhaltsverzeichnis,
Seite
Einleitung 1
I. Die lUusionârtypen in Daudets Werk 13
n. Die Pseudogenies 39
III. Die soziale Tendenz 86
1 :
.,11
Bibliographie.
Dièse Angaben erstrecken sich nur auf den engeren
Kreis der Untersuchung. Ebenso wie îch eîne Zusammen-
f assung der Resultate , der etymologischen Beziehungen,
der Belege ûber den regelmàBigen Ûbergang âsthetischer
Ulusîonen in Totalîllusionen vor und wâhrend der Ent-
wicklungsjahre, dazu die AnMgung eines Namen- und
Sach-, resp. Motivregisters unterlàssen habe — weil ailes
dies einen Anspruch auf Vollstândigkeît der prinzipiellen
Seite des Problems erwecken konnte, den ich natûrlîch in
keiner Weise erhebe — ebenso werden hier nur die fur
Daudet einerseits (literarische Seite) und ftir das Illusions-
problem anderseits (âsthetisch-psychologisclie Seite) in Be-
tracht kommenden Hauptwerke àufgeftîlirt. Die ûbrigen
literarischen Werke — die gesammelt zu einer Art Biblio-
graphie des europërischen Realismus ftihren mûfiten, sind
nur soweit sie im Text vorkommen, angegeben, desgleichen
die abstrakten Darstellungen des Génies — historisché
franzôsische scheinen ûberhaupt zu fehlen — , die ja ein
Thema ftir sich bilden, welches einen unmittelbaren Zu-
sammenhang mit dem Pseudogeniebilde nicht besitzt. Fur
die beiden Hauptpunkte wurde eine gewisse Vollstândig-
keit erstrebt, so daB auch die einschlâgigen Forschungen
der physiologischen Psychologie, Psychiatrie und Soziologie
in einigen Hauptsachen hier erscheinen, wenn schon prak-
tisch der Weg zur Literatur von ihnen oft zu weit war. —
v^
.^
— VIII —
^ully, Illusions. A psych. study. Internat, scîentific séries 1881.^)
Wundt, Physiol. Psychologie.
LIppSy Psychologie. 1903.
Taine, De l'Intelligence. 1870.
Kraepelin, Psychiatrie. 1903.
LOwenfeld-Kurella, Grenzfragen des Nerven- und Seelenlebens (bis
Juni 1905 34 Hefte).
Pouillée, A, Psychologie du peuple français. P. 1898.
Bemoliiis, Les Français d'aujourd'hui. T. I. 1898.
Xangre, K., Das Wesen der Kunst. Berlin 1902.
-OrooB, Die Spiele des Menschen, 1899. Das Seelenleben des Kindes,
1904. Der âsthetische Genufi, 1902 (Kap. 6, Die âsthet.
Illusionen).
Fowler, The influence of the theater on life and character. Oxford
1886.
Hartmann, E. t.^ Zur Geschichte und Begrûndung des Pessimismus.
1880.
Hartmann, E. t., Die Illusion, Tûrmer-Jahrbuch f. 1906.^)
Itiehter, R., Der Skeptizismus in der Philosophie. 1904.
^tein, L.9 Der Sinn des Daseins. X. 1904.
Paulsen, Hamlet, Schopenhauer, Mephistopheles (Anhang: Das
Ironische in Jesu Stellung und Rede). 1900.
Adlcr, €r., Die Bedeutung der Illusionen fur Politik und soziales
Leben. Jena 1904.
l(aamann, Er., Die Illusion in der Politik. Sûddeutsche Monats-
hefte. Mârz 1904.
Stoll, 0., Suggestion u. Hypnotismus in der Vôlkerpsychologîe. L. 1894.
Tischer, F. Th., Goethes Faust (1875 p. 291—303.)
Tolkelt, Gluck und Wert der Illusion. Im neuen Reich, 1876.
Emerson, Illusions (Conduct of Life, Riverside éd. VI).
Erdmann, K. 0., Alltâgliches und Neues. L. 1898. (,,Schutzgedanken.")
^) Von diesem Werke wurde — aus âufierlichen Grûnden — die
deutsche Ausgabe (L. Brockhaus 1884) benutzt.
^ Hier setzt sich H. mit L. Stein auseinander. Er gibt dabei
selbst die Stellen seiner Werke an, die ûber das lUusionsproblem in
diesem Sinne handeln.
i
— IX —
Oerok, K., lUusionen und Idéale. 1886.
Lafiwitz, K.J Wirklichkeiten (XXI, Wie ist Irrtum môglich?). Weimar
1903.
Platzhoff-Lejeime^ „Lebenskunst*'. Stuttg. 1905. X.: Die Illusion.
Ber Bon Quixote.
Rins, L., Bibliografia de las Obras de Cervantes. Madrid 1899.
Dorer, E., Don Quixote nach deutschen Urteilen, mit einem Anhang :
Die Cervantesbibliographie in Deutschland. L. 1880.
rUrst, Don Quixotespuren in der Weltliteratur. Beilage zur All-
gemeinen Zeitung. 1898, Bell. 61.
Fitzmaariee-Kelley, Life of Cervantes. 1899.
Scheerbart, Cervantes. „Die Dichtung.*' Bd. 8.
Die Madame Bovary.
Gaultier, Le Bovorysme. P. 1892.
Pagaety Flaubert. P. 1899. (Les grands écrivains français 42.)
Bonrget, Critique contemporaine.
Bran des, Moderne Geister.
Correspondance entre G. Flaubert et G. Sand. Paris 1884.
Knno Fischer, Ober den Witz. Kl. Schriften 2.
Th. Lipps, Komik und Humor 1898. (Beitrâge zur Âsthetik v. Th. Lipps
u. R. M. Werner. VI.)
Th. Lipps, Âsthetik. 1904.
M. Sehasler, Das Reich der Ironie. 1879.
F. Th. Yiseher, Asthetik.
Baudet.
Brivois, Essai de bibliographie des oeuvres d* Alphonse Daudet. P. 1895.
Les oeuvres complètes d'A. Daudet, Edition définitive, précédée d'un
essai de bibUographie littéraire par U. Céard.^) P. 1899. 18 V.
Jalia Allard-Bandet: ,, Notes sur la vie,'* (Les carnets d'A. Daudet.-))
P. Charpentier, 1899.
Ernest Baudet, Mon frère et moi. P. 1882.
Léon A. Baudet, Alphonse Daudet. P. 1893, Charpentier.
A. Gerstmann, A. Daudet. Sein Leben und seine Werke bis zum
Jahre 1883. Leipzig, Unflad, ohne Jahr. 2 Bde. (Charakter-
bilder aus der Weltliteratur des 19. Jahrhundert Bd. 3.)
^) Fur dièse Arbeit wurden meist die Ausgaben Flammarion
(Jack, Souvenir, 30 ans) u. Charpentier (Froment, Numa, P. Chose)
benutzt. Es sind gewôhnlich die Kapitel der Zitate mit angegeben.
•^) vgl. Faguet, Revue bleue 27. VII. 1899.
— X —
Pr. B. Diederieh, A. Daudet. Berlin 1900.
H. Sherard, A. Daudet. Londou 1895.
P. Unruhj Daudet als Lyriker nach seinen Prosawerken. Pgr.
Kônigsberg 1899.
H. Lindemann, Daudet als Humorist. Lpz. I.-D. 1896.
A. Paudet-Bitter, (Pseud. f. ZoUing), Neue Liebe, Schauspiel in 8 Auf-
zûgen, aufgefûhrt Wien 13. XII. 1877. Reclam 967.
Pelyan, Du Pont des Arts au Pont de Kehl. 1866.
Le Journal des Goncourt 1887 — 1891.
Die Zeitschriftenartikel sind fur das Psychologische wenig be-
deutend. Eine Zusammenstellung der Nekrologe (Daudet f 16. Dez.
1897) bringen die deutscbe und franzôsische Zeitschriftenbibliographie
fur 1898. Hier sind die erwâhnten Artikel von Lindemann, die
charakteristischen Briefe Daudets an ZoUing ûber die Wiener Auf-
fûhrung der Arlésienne zu finden. Von grpfieren Darstellungen des
franz. Realismus (fast jeder Dichter gab einen Band Kritiken heraus)
seien erwâhnt:
B^Alméras, Avant la gloire. 1902.
Barbey d'AureyiUy, Les oeuvres et les hommes du 19. siècle. 1861 — 92r
Bireh-Hirsehfeld, Geschichte der franzôsischen Literatur. L. 1900.
Bourget, Essai de psycbol. contemporaine. 1899.
Brunetière, Le roman naturaliste 1883, Essais 1892.
BrandeSj Franz. Persônlichkeiten. (In 4 Skandinavische Pers. UI.)
BrandeSy Werke und Menschen.
Burger, Zola, Daudet und andere Naturalisten Frankreichs. Dresden
1889.
Besprez, L'évolution naturaliste. 1884.
Boumie, Portraits d'erivains. 1892.
Histoire de la langue et de la littérature-française. (Petit de Juleville)
T. VIII (David-Sauvageot : le Réalisme. — Péllissier : le Roman^
Kllneksiek, Zur Entwickl. des R. im frz. Roman. I.-D. Marburg 1900.
Lenoir^ Histoire du Real, oii du Nat. 1889.
Lemaïtre, Les contemporains II— IV.
Lothar, Kritische Studien. Breslau 1895.
Meyer, Entwicklung d. franz. Lit. seit 1880. Gotha 1898.
Montégut, Dramaturges et Romanciers. P. 1890.
Xérolj Le développement du roman fr. 1891.
Renard^ Etudes sur la Fr. contemporaine. 1888.
Stern, Studien zur Lit. der Gegenwart. 1898.
Zola, Romanciers naturalistes. 1881.
Jedes Weltalter hat seine Idéale, seine erhabenen Vor-
stellungen, unter denen die hôchsten die Gôtter dieser Zeit
und dièses Geschlechtes sind. Die menschliche Entwicklung
schreitet fort, ein neues Weltalter erhebt sich mit neuen
Idealen, der Kampf der neuen Gotter mit den alten wîeder-
holt sich in jeder groBen Entwicklungskrisis, und nachdem
dér Kampf ausgerungen ist, nachdem die erhabenen Vor-
stellongen eines Weltalters ausgelebt und in dem BewuBt-
sein der Menschen gefallen sind, kommt das frei gewordene
Selbstgefiihl, um die Vernichtung heiter zu enden. Die
Weltideale mussen ihr Schîcksal zweimal erfûllen. Nach-
dem sie im Leben untergegangen sind, werden sie noch
einmal in der bloBen Vorstellung vemichtet. Der erste
Untergang ist tragisch, der zweite komisch.
Kuno Fischer, Ûber den Witz.
Eine positive neue Spezies (der Roman) entsteht
aus der Ironie eines Weltbildes, das sioh ausgelebt
hat und welchem unter dem Spotte Eusleion ein
neues Weltbild entgegengestelit wird. Das Ausgelebte
wird als eine Illusion dem Lâcherliohen ûbergeben»
F. Th. Vischer, Aesthetik m p. 1316.
Cervantes parodierte oder travestierte nicht die
Ritterromane, sondern sohuf in seinem ironisohen
Bilde des Zusammenstofies der ritterliohen Bomantik
mit der wirkliohen Welt den modernen realistisohen
Roman. Bbenda p. 1460.
Daudet hat selbst auf das Problem Mngewiesen, da»
uns beschâftigen soll. In einem von Daudets âltesten Sohn
Léon Daudet verôffentlichten ArtikeP) De rîmagination,
dialogue entre mon père et moi findet sich folgende Stelle
(p. 272 f).
Mon père:
Nous avons jusqu'à présent considéré, comme porteurs
delà faculté qui délivre des artistes, des philosophes,
des hommes d'actions en un mot des grands hommes, des
représentants dePîmagination haute.^) Notre dénom-
brement ne serait pas complète si nous ne tenions compte
des types de l'imaginaton basse.
Ceux-ci sont innombrables. Nous les frôlons tous les
jours. J'ai cru devoir, dans mon œuvre, leur
faire une place importante. Ibsen, dans un de ses
^) Der Artikel ist dem Bûche Alphonse Daudet von Léon A.
Daudet als Anhang beigegeben.
^) Der type soUte Napoléon werden, Thomme d'imagination
(Dial. 271). L'homme du Midi (Souvenirs p. 45). L'empereur du Midi
Notes p. 148. Léon Daudet formuliert dazu: L'homme d'action est celui
chez qui les images ont la plus forte tendance à se réaliser (Dial»
p. 266. Vgl. Cap. I, „Le Midi").
— 2 —
drames, le Canard sauvage s'est aussi intéressé à eux.
On en trouve quelques-uns dans les romans de D i c k e n s^)
et les nouvelles deTourguénieff. Et j'en oublie cer-
tainement.
Beaucoup que la vie emprisonne ne perdent point pour
cela leurs illusions. Ils marchent dans leur misère ainsi
que les hallucinés, ne voyant rien, ne sentant rien, atten-
dant toujours l'héritage, la chance extraordinaire, le bon
monsieur qm passe et qui adopte, la dame qui dit à son
cocher: „Arrêtez" et au piéton: „Montez, cette voiture est
à vous". Espoirs admirables qui aident à tolérer tous les
maux. Ceux qui portent dans leurs faibles cerveaux cette
vertu transformatrice n'on besoin ni d'alcool ni d'opium
ni d'aucun excitant d'aucun genre. Si le feu leur manque,
ils inventent un foyer, si le pain leur manque, ils se re-
présentent un festin.
Don Quichotte est un admirable livre parcequ'il est la
monographie d'une de ces imaginations basses. Autre
exemple: Madame Bovary. C'est pourquoi j'appelle la
faculté des images la faculté qui délivre.
De même que les enfants que nous voyons s'amuser
seuls, forger des jeux sans le secours des camarades, sont
à l'abri de la tristesse et de la mélancolie, de même les
palheureux que la Providence a doués de la baguette
magique supportent aisément leurs fardeaux.
Ces „histoires", ces „légendes" que réclament les
petits comme les grands n'ont qu'un but: suppléer aux
imaginations défaillantes ... le rôle de notre faculté est
de créer un rêve perpétuel.
Daudet geht also von der imagination haute ans. De-
finiert hat er sie nicht; wir miissen uns hier damit be-
gnûgen, auf Fouillées Idées-forces zu verweisen, die im
^) Im f olgenden scheint Daudet an den alten Dorrit im Gefâng-
nis und weiterhin an Mrs. Nickleby gedacht zu haben.
— 3 —
Dialog genannt sind (p. 266). Auch Ribots eràt 1900 er-
fichienene Imagination créatrice wâre heranzuziehen. Im
Gegensatz ziir imagination créatrice ist wohl die imagi-
nation basse zu verstehen. Sie ist niederer Art, ohne ten-
dance à se réaliser.^) WoUen wir sie definieren, so kann
es nur negativ geschehen. Wir bedienen uns daher auch
besser des spâter gebrauchten Ausdrucks Illusion. Die
Illusion ist eine Vorstellung (ûber die Welt oder ûber die
«igene Person), die der Wirklichkeit nicht entspricht.^)
Daudet ftilirt, das ist das wichtige, eine Anzahl Typen auf,
die im normalen Zustand solche Illusionen haben, deren
Charakter durch die Illusionsfâhigkeit bestimmt ist. Zu dem
JZwecke, dièse Typen unmittelbar ansçhaulich zu machen,
bedient er sich anormaler Zustânde als Vergleiche: sie
sind wie Irrsinnige, wie im Traum, wîe in der Trunken-
heit. Es liegt in dieser Darstellung etwas von patholo-
gischer Méthode, auf die wir spâter gelegentlich zurûck-
greifen kônnen. Endlich werden Spiel und Kunstgenufi
herangezogen, und dadurch weite Ausblicke, besonders in
neuere deutsche Forschungen,*) erôffnet. Soweit lassen sich
die Ausfulirungen Daudets fiir das Problem, das ich mir
^) Man beachte, dafi Daudet den produktiven Kûnstler (im Anfang
uDserer Stelle) als homme de Fimagination haute fafit. Am Ende
taucht die Kunst wieder auf, diesmal als Kunstgenufi.
') Fûr ailes Weitere sel — neben sonstigen erkenntnistheore-
tischen Begriffs- resp. Wortspaltereien — besonders auf James Sullys
umfassendes Werk ûber die Illusionen verwiesen. Kap. I: Was ist
Illusion? Kap. XII: (Ergebnisse) ,,Kriterium der Illusion** p. 317. Fûr
dièse Untersuchung ist der naive, relative Wirklichkeitsbegriff aus-
reichend.
*) Fûr das Spiel: Groos, die Spiele des Menschen («lUusions-
spiel"). — Fûr den Kunstgenufi: K. Lange, das Wesen der Kunst.
^^Dlusionsaesthetik**). Langes âsthet. Illusion ist zustândlich, nicht
gegenst&ndlich zu verstehen. Daher tut E. v. Hartmann Lange in
jseinem neuesten lUosionsartikel (Tûrmer Jahrb. 1906) offenbar un-
recht.
— 4 —
gestellt habe — îch werde es gleîch entwickeln — als
Eînfûliruiig verwenden. Nun ist aber die Dîvergenz her-
vorzuheben, die sîch iibrigens geradezu als ein Pehler
Baudets oder als eine Unzulânglîchkeit der Darstellung
Léon Baudets herausstellen wird.
Baudet hat das ganze Problem unter optimistîsche
Beleuchtung gestellt. Er betont „ Gluck und Wert der Illu-
sion"^) und schlieBt sîcli damît an die „Ergânzungstheorîe"
an, die man bei Lange unter „Zweck und Entstehung der
(kunstlerischen) Illusion" zusammengefaBt flndet. Er weîst
auf die Lust, resp. auf die Unlustuberwindung hîn und
ignoriert geflissentlich, daB die Illusion kurz und die Wîrk-
lichkeit lang ist, daB das Sichauf drângen der Wirklîch-
keit und die endlicheBesillusion doch auch bei dem illu-
sionsfâhigsten Menschen entweder gelegentlich oder als
groBe Katastrophe am Ende eintreten muB. Sein „Bon
Quichotte" scheint keine Prugel zu bekommen, seine Madame
Bovary sich nicht zu vergiften. Ber Held der Wildente
ist doch eine tragische G estait. Es war ein allzuschôner
Tag an dem Baudet ûber die tiefsten Problème der Mensch-
heit und ûber die Werke der unglûcklichsten Menschen
sprach.^)
Gestûtzt auf die Tatsache, dafi Baudets Théorie fiir
den Bon Quixote sowie fur den grôBten Teil des sonst
von ihm beigebrachten Materials unzulânglich ist, woUen
wir — bel gleichzeitiger Festhaltung des von Baudet be-
^) Man vergleiche den gleichnamigen Artikel von Volkelt in „Im
neuen Reich^* 1876, der aber erst als Reaktion gegen die (ursprûng-
lichc) pessimistische Ulusionsbehandlung gedacht ist, indem er das
Lustdefizit der „Bûsjïz'^ Schopenhauers korrigiert.
^) FÛT die Stimmung, die ûber dem ganzen Dialog liegt, sehe
man L. Daudets Einleitung : Qu'on nous suppose donc, mon père et
moi, nous promenant bras dessus bras dessous dans le jardin de
Champrosay par ces matins d'été en or clair où chaque feuille abrite^
un oiseau.
— 6 —
tonten Ulusionsproblems — einmal nicht psychologisch
sondera literarisch vorgehen. Wir konstatieren zunâchst
noch, da6 Daudet mît Don Quixote den Anfangspunkt
des europâischen Realismus beriihrt hat, wâhrend
mit Aufzàhlung der librigen Autoren Dickens, Flaubert,
Turgenieff, Ibsen,^) — Daudet der Kreis des europâ-
ischen Realismus des 19. Jahrhunderts ge-
schlossen erscheint. —
A priori ist das Dlusionsproblem mit dem Realismus,
ganz gleich welcher Art, gegeben. „Illusion" und „Realis-
mus" sind, negativ, durch einander definiert, und es hëngt
ganz davon ab, wie stark der Realismus seine negierende,
destruktive Seite hervorkehrt, um das Dlusionsproblem in
den Mittelpunkt treten zu lassen. Freilich ist das so ge-
wonnene Gebiet der Illusion durchaus relativ begrenzt und
die Illusion ist ein relativer Begriff.
Wir wollen versuchen, das praktisch anzuwenden. Der
literarische franzôsische Realismus des 19. Jahrhunderts,
der bisher f ast ausschlieBlich nach seiner produktiven Seite
hin fixiert worden ist, muBte, wo er negierte, auf das
Dlusionsproblem stoBen. Nun ist die négative Seite ver-
hâltnismâBig schwach entwickelt. Sie grenzt da an, wo
der Realismus gegen die vorhergehende Romantik sich zu
wendenhatte. Romantîkist Illusion lautet die so ge-
fundene realistische Thèse. Sie ist freilich zunâchst rein
relativ. Jede Kulturbewegung kann, eben insofern sie einen
gewissen Realismus flir sich in Anspruch nimmt, die vor-
hergehende als Dlusion erklâren. Der Satz „Romantik ist
Dlusion" ist jedoch nicht nur realistisch. Er ist nâmlich
auch romantîsch.
^) Ibsen kann mit der „Wildente" ebenso wie mit „Peer Gynt"
und „Wenn wir Toten erwachen" sehr wohl in den Realismus ge-
zogen werden, wenn er auch sonst in die Romantik seines Volkes
oder richtiger in eine Période gehôrt, die mit ihrer wahrhaft grûnen
ProblemsteUung etwa dem jungen Deutschland entspricht.
Jakob. 2
— 6 —
Wir mtissen hier, unter Voraussetzug der Asthetîk
K. Langes, der die „bewiiBte Illusion", die jedes Kunst-
werk in gewisser Weise tatsàchlich erregt, zur Gmndlage
seines „Wesens der Kunst" gemacht hat, vorerst einmal
die Romantik mit dem vorhergehenden Klassizismus ver-
gleichen. Da ergibt sich — das kann man jederzeit nach-
prtifen — da6 die kûnstlerische Illusion beim Klassizismus
den Minimal-, bei der Romantik den Maximalwert^) er-
reicht.
Es ist uns hier wie an anderen Stellen leider ver-
sagt, diesen Seitenweg weiter zu verfolgen. Am instruk-
tivsten ist das klassische und romantische Theater. Die
eîgentûmliche „Langweiligkeit" aller klassischen Produkte,
die unleugbar besteht, beruht offenbar auf ihrem geringen
Illusion sgehalt. Nur die kràftige Illusion mit der ihr eigen-
tûmlichen Spannung ist imstande, das Zeitgefûhl, das, ebenso
wie das Persônlickkeitsgeftihl, ein Quell der Quai ist, zu
modifizieren. . . .
Das Wesen der Romantik besteht also in gesteigerter
âsthetischer Illusion. Asthetische Illusion ist aber, nach
Langes Ausdruck, „bewu6te" Illusion. Gesteigert wird sie,
indem die BewuBtheit, die vorher in eigenttimlicher Weise
— das gehôrt in die Àsthetik — verschmolzen war mit
der lUusion, aus ihr zurûcktritt. SchlieBlich reifit sie ge-
wissermaBen ab und altemiert mit der reinen Illusion,
wodurch das Phânomen der romantischen Ironie entsteht.
Kônnte man hier schon die Frage stellen, ob die
nicht mehr bewuBte Illusion der Romantik, ob Romantik
ilberhaupt Kunst sei, so ist gewiB, daB die h oh e Illusion
dieser Kunst zu einer unkûnstlerischen Aufnahme der roman-
^) vgl. Faguet, Flaubert: Le fond du romantisme, c'est l'horreur
de la réalité et le désir ardent d'y échapper. S'affranchir du réel,
grâce à l'imagination, s'en affranchir encore en s'en isolant et en se
renfermant dans le sanctuaire de sa sensibilité personeUe, voilà le
vrai fond du romantisme de tous les temps.
— 7 —
tischen Erzeugnisse verleitete. Tatsache ist nim, da6 die
romantischen Illusionen zu Lebensanschauungen wurden.
Junge Leute vor allem, deren wirkliche Lebensanschauungen
sich eben bildeten, versahen sich an den Traumgestalten
der Romatik. Sie lebten in wirklichen „Illusionen", d. h.
in Vorstellungen, die nicht mehr „mit dem BewuBtseins-
înhalt aller Menschen in gesetzlichem, unzerreiBbaren Zu-
sammenhang standen"/)
Das fiel innerhalb der romantischen Bewegung nicht
so sehr auf, da es doch noch immer einen groBen Kreis
gab, eben die Eomantiker, die solche Vorstellungen teilten.
DaB die bedeutenden Romantiker damit freilich wie auf
einem Isolierschemel standen, und sich so durch Bertihrung
mit der Erde die iiberraschendsten Funken der Selbstironie
aus der Nase ziehen konnten, das war der latente Unter-
schied.
Interesse erregten dièse Ulusionâre in dem MaBe, als
die Romantik selbst verschwand. Sie wurden die will-
kommenen Opfer des Realismus. Ihre Illusionen aufzulôsen,
an der Ulusionsauflôsung den Realismus zu entfalten, die
Ulusionen zu diesem Zwecke vorher zu steigem, sich einen
schônen Ulusionâr zu erfinden, das wird ein Lieblingsmotiv
der realistischen Kunst.
Zum ersten Maie stoBen wir auf das Problem da, wo
die erste Romantik, die Urromantik, aufgelôst wird: In
Cervantes' Don Quixote. Wo die Romantik spâterhin auf-
taucht, da erhebt auch der Geist des Cervantes gegen sie
das Haupt. Man vergleiche folgende Dichtungen, welche
die Sentimentale, die mit der IJrromantik durch das
*) Etwas Ahnliches geht freilich, wenn auch mittelbar, ûberall
da vor sich, wo Kunst ins Leben ûbergeht. Darauf beruht der
^wechselseitige) Influence of the théâtre on life and character (Fowler).
Die hier entstehende Divergenz erklârt sich also noch aus der Ëx-
xïlusivitât der Romantik.
2»
— 8 —
arcadîsche Motiv organisch verbunden, eine Art Vorromân-
tik^) ist, zu ûberwinden trachteten:
Goethe: Triumpf der Empfindsamkeit.^)
Wîeland: Don Sylvie von Rosalva oder der Sieg
der Natur ûber die Schwârmerei.
Fielding: Joseph Andrews, written in the manner
of Cervantes, etc.
Marivaux: Pharsamon (ou les nouvelles folies
romanesques de Don Quichotte).
Zum dritten Maie wiederholt sich der Vorgang bei der
Romantik im engeren Sinne. Er zeigt sich schon in der
Romantik selbst, indem die Romantiker, die am Don Quixote
immer ein persônlich-intimes Interesse hatten (Tiecks Ûber-
setzung), von ihren autobiographischen Helden in âhnlicher
Weise zurûckzutreten suchten. Der Realismus verlegte dann
den Standpunkt energisch: die noch halb mitgetrâumten
Jugendtrâume bezeichnete er aïs Produkt einer „Education^)
^) Fur die lUusionshôhe sehe man die Eingangsscene von Klingers
„Sturin und Drang'S wo der schâferspielende La Feu geradezu sagt:
„Es lebe die Illusion ! Mach dir Illusion, Mensch !" Er findet dann
eine freilich schon altère Partnerin zum lUusionsidyll.
^) Jellinek, der im Goethejahrbuch X zeigt, daÛ Goethe gerade
damais die Bertuchsche Ûbersetzung des Don Quixote kennen lernte^
deutet auch auf die ParaUele zur Bûcherverbrennung im Don Quixote
I, 6 hin, ohne im ûbrigen die ganze psychologische Tiefe des Vor-
gangs, der dann im Tasso*) gipfelt, dem grôBtem Illusionsproblem
der Weltliteratur nach Don Quixote, zu erfassen. Goethe ist ganz
„literarisch'\ obwohl das Auftauchen des „Realismus" intéressant istr
W. A. Ed. 17. Ans den Tag- und Jahresheften (W. A. 35 p. 6) . . .
„Wie dann eine solche Sentimentalitât ûberhaupt ûberhandnehmend
manch harte realistische Gegenwirkung veranlaBte/'
*) Man vgl. Kôster, . Jubil. Ausg. XII, wo auch Ampères „hoher
Standpunkt'^ (Tasso = gesteigerter Werther) erwâhnt ist: Das hier
dargestellte Menschenschicksal, sagt Kôster, ist von einer grauen-
haften Allgemeingûltigkeit oder ist es geworden, denn der
TassO'Antoniokonflikte bat das 19. Jahrhundert eine viel grôÛere Zabi
gebracht als das 18.
') vgl. Scbopenhauer, Gedanken ûber Erziehung (Parerg II), wo die
Prophylaxe der Education sent, geradezu durch Lesage angestrebt wird.
— 9 —
sentimentale" (Flaubert) und zîeht die Hand von seinem
Helden ab. Der stôBt mit der Wirklicbkeit zusammen, wie
Don Quixote mit der heiligen Hermandad. Dadurch wurde
dièse und jene anschaulich. Sie wurde so anscbaulich, wie
sie nie durch eine Beschreibung geworden wâre. Die ge-
gebenen Punkte der Wirklichkeit verbinden sich selbsttâtig
untereinander und wirken geradezu impressionistisch. Der
Realismus erzeugt so, indem er die Illusion des Helden
zerstôrt, die Illusion der Wirklichkeit.
Flaubert batte die realistische Illusion vor der Educa-
tion sentimentale^) zuerst in Madame Bovary gezeigt, die
ein Jabr nach dem Tode des Illusionsspotters Heine, ^) 1867
erschien. Es ist das féminine Pendant zu Don
Quixote in moderner Zeit.^) Montégut bat darauf
ausftilirlich in seinen Dramaturges et Romanciers bei Be-
sprechung des Bovarysmus von Daudet s Sidonie Cbèbe-
Risler hingewiesen. Dem Bovarysmus*) d. h. le pouvoir départi
àl'homme de se concevoir autre quil n'est) bat Gaultier ein phan-
tastisches Buch gewidmet; Bourget kommt mit der AuBerung :
„le mal d'avoir connu l'image (Kunstdarstellung) de la ré-
alité avant la réalité . . . e'est à cette idée d'avant-
la vie que les circonstances d' abord puis les personnes font
banqueroute" der objektiven Seite der Illusion und ihrer
^) Sentimentale bat den sens péjoratif wie deutsch „sentimental"
ihn fast ausschlieûlich zeigt; fur „romantisch" ist das péjoratife franz.
Wort das (urspr. mit romantique gleichbedeutende) romanesque.
Rostand : Les Romanesques.
^) Heine beobachtete auch eine Dona Quixote, s. Dorer.
*) Keim in D. Q. II, 52. Weiteres Material s. Dorer, Rius, Fûrst.
Selbstdarstellung durch Dichterinnen : (Ch. Lennox: Female Quixote)
M. Ëdgeworth, Angelina; C. Austen: Northanger Abbey. (s.
Raleigh, Development of the Engl. Novel). Wie weit L. E. Landons Ro-
mance and Reality hierher gehôrt, habe ich nicht selbst f eststellen kônnen.
^) Behandelt die subjektive Seite der lUusionsfâhigkeit als vis
motrix, ist also neben Fouillée-Ribot einerseits, neben Naumann,
StoU, Adler anderseits zu steilen. Besprechung Zeitschr. fur franz.
Spr. u. Lit 26, 1904 v. Haas.
— 10 —
Quelle ganz nahe, wahrend Brandes Flaubert geradezu den
Dichter der Illusion nennt. Man sieht es mangelt
der Illusionstheorie nicht an Beweis^) noch Zeugnis.
Fast wider Willen — die Vermeidung des eînen oder
des andern erfordert eine groBe Stilstrenge — stellen sich
bei der Desillusion Komik und Tragik heraus. Ohne ûber
das Wesen des Komischen oder Tragischen an sich ^) etwas
aussagen zu wollen, mûssen wir doch feststellen, daB die
Desillusion, d. h. die (plôtzliche) Ersetzung unwirklicher
Vorstellungen durch die Wirklichkeit, komisch oder tragisch
beruhren kann. Tragisch wirkt sie z. B. dann (Fall der
pessimistischen Tragik), wenn die Illusion, die zerstort wird,
hohe ethische Werte enthielt, wie Don Quixotes fahrende
Ritterschaft, in der Nationen in jahrhundertlanger Arbeit
ihre hôchsten Idéale niedergelegt hatten. Tragisch wirkt
80 der SchluB den Lesage seiner (anonymen) Ûbersetzung
des 2. Teils des Don Quixote v. Avellaneda gegeben hat:
Don Quixote stirbt durch den SchuB eines Polizeisoldaten.
Das ist das Los des Edlen auf der Erde.**) Cervantes selbst
^) Absichtlich ist wohl die Entwicklung der aesthetischen Illu-
sionierung Mme. Bovarys von Flaubert in das sechste Kapitel des
ersten Teiles verlegt worden, wo bei Hon Quixote die Bûcherverbrennung
stattf indet. Flauberts Kapitel beginnt : Elle avait lu Paul et Virginie,
et elle avail rêvé (term. techn.)*) la maisonnette de bambous.
*) Musset: Aquoi rêvent les jeunes filles.
2) Das Komische wird sich wohl in jedem Falle auf einen Des-
illusionseffekt zurûckf ûhren lassen. (Am nâchsten kommt dieser
Auffassung die von Lipps; vgl. in dieser Arbeit Kap. 3, Komik, Ironie,
Humor, Tragik.) Fur das Tragische kommt besonders die v^çvç sowie
die (von Volkelt zurûckgesetzte) tragische Ironie in Betracht. Auch
der am hâufigsten vorkommende Dualismus: Individuum — Gesell-
schaft = Mensch-Natur làfit sich leicht so verwerten, dafi die ersten
Glieder mit Illusion, die letzten mit „Wirklichkeit'* zusammenfallen.
Man kann die „tragische Illusion*^ einfûhrenl Die tragische Schuld
ist Schuld aus Illusion usw.
*) In Scheerbarts Cervantes wird das hôlzerne Wunderpferd Don
Quixotes im russisch-japanischen Kriege (wo Pansa „Ritter von den
— 11 —
hat es verstanden, das eigentlich Tragische so zu vermeiden,
wîe Goethe im Tasso das Komische vermied. Rein komisch
ist der reinegoistische Sancho Pansa.
Ich fuhre dîes hier an, weil ich dadurch ein prak-
tisches Kriterium ftir die in folgenden ausznlesenden
Ulusionsphânomene gewonnen zu haben hoffe. Ehe ich
nàmlich — wir kehren zu den Illusionârtypen zuriick, denen
Daudet in seinem Werk une place importante eingerâumt
haben wiU, diejenigen lUusionàre heranziehe, deren Illu-
sionen bestimmt literarischer Herkunft sind — (sie bilden
sich nàmlich ein, ein Génie ^) zu sein „wie es im Bûche
steht") lasse ich aile diejenigen Erscheinungen Daudets
Revue passieren, in denen ich das Ulusionsproblem zu ent-
decken glaube. Es ist moglich, daB ich dabei zu weit gehe.
Ich mâche hàJt bei allem Komischen. Finde ich dièses
Komische mit dem Tragischen verquickt oder das Tragische
als eine zufâllig ausgelassene Moglichkeit latent vorhanden,
sehe ich femer dabei einen gewissen ironischen*) Dualis-
mus, dessen eine Seite sich als speziflsch realistîsch erweist,
so ist, wie man nach dem Vorausgehenden zugeben wird,
die Moglichkeit eines Ulusionsphànomens gegeben. Ich kon-
statiere es, wenn es mir gelingt, das Wort Illusion — dies
bildet eins meiner letzten und am wenigsten gewichtigen
Bomben" wird) ramponiert. Der Pessimismus wird aber ûberwunden,
indem die beiden Dichter und die beiden Uelden auf Balken liegend
mit ihrcm Leibe das Gleichgewicht des fUegenden Pferdes wieder-
hersteUen.
^) Das Génie ist der „Rîtter", d. h. das moderne Persônlichkeits-
idéal. Das „Buch'^ ist freilich selten direkt nachweisbar, da es der
sekundâren Literatur angehôrt oder auch das legendenhafte Uôren-
sagen an Stello der unmittelbaren literarischen Einwirkung, wie wir
sie beim Don Quixote haben, tritt.
') Die Ironie ist mit der Illusion so eng vcrknûpft, daÛ illusio
geradezu die (rhetorische) Ironie heifien kann (s. Forcellini). Daudets
„wehmûtig mitfûhlende Ironie" (Birch-Hirschfeld) wird man leicht
auf das Ulusionsphânomcn zurûckfûhren kônnen.
— 12 —
Kriterien, zu finden, resp. das Motîv in einen grôBeren,
nachweîslîcli illusionshaltigen Kreis — wir werden gleîch
sehen, wie Daudet nach Kreisen arbeitet — einzugliedem.
Dadurch wîrd ziinâchst bewiesen, daB der Realismus,
wenigstens bei Daudet, zum groBen Telle lUusionsauflosung,
also nicht eigentliche Wirklichkeitsbeobachtung ist. Fur
die nachfolgenden Pseudogenies, deren Ulusionsgebilde îch
systematisch zu analysieren suche, kann dièse erstmalige
flûchtigere lUusionsauslese zugleich als Vorarbeit gelten.
Denn abgesehen von dem sich bei allmâhlichem Eindringen
in dièse Art der umgekehrten Problemstellung
bildenden Verstândnis, das dann die feineren Problème
hoffentlich mehr à demi mot errât, sind auch die Kreise
Le Midi und Les Comédiens von Daudet selbst unmittelbar
mit den Pseudogenies Valmajour und Delobelle in Beziehung
gebracht. Das isolierte Kriegsmotiv ^) endlich stellt den
Zusammenhang von Volksseele und Kunst, von Kûnstler
und Kunstwerk her, indem es zeigt, daB dieser Realismus
zum guten Teil Selbsterkenntnis ^) Daudets und Selbster-
kenntnis des franz. Volkes war. Daudet, der Méridionale,
hatte die illusions und die désillusion erlebt. Sein groBtes
Erlebnis ist sein grôBtes Motiv.
^) Im Grande handelt es sich hier — wie im Midi bei dem iese-
wûtigen Tartarin — doch schlieÛlich um die Destruktion einer kûnst-
lerischen Illusion, der Napoleonlegende . . . AUe unsere Glûcksiliu-
sionen sind mlÛverstandene ehemalige Kunstwerke.
') Flaubert eilt allerdings, eine Kassandraerscheinung, der Dé-
bâcle voraus. Die groÛe Romane Daudets aber erschienen erst
nach dem Krieg — wie Don Quixote nach dem Armadauntergang.
L
Motiv und Type. — Skizzen, Novellen, Dramen.
— GrôBere Kreise: Le Midi, Les Comédiens, La
Guerre, Les Ratés, Madame Bovary. — Synthèse
Daudets.
Mistral, définissant assez joliment Daudet, il le
Srodamait l'homme de la désillusion et de l'illusion,
u scepticisme de vieillard et de la crédulité enfantine.
Journal des Goncourt 29. 4. 18B4.
Wir mûssen, wenn wir das Illusiousproblem in Daudets
Lebenswerk untersuchen woUen, zunâchst unterscheiden
zwîschen Ulusîonsmotiven und Illusionstypen.^) Natûrlich lâBt
sîcli die Scheidung praktisch nicht streng durchfûhren. Der
Blusionâr wird, indem er sich tâuscht und getàuscht wird,
eine ganze Reihe von Illusionsmotiven durchiaufen, und
umgekehrt wird ein durchgeftihrtes Illusionsmotiv einen
îllusionsfâhigen Menschen zum Substrat haben mûssen.
Eine Studie uber die eigentlichen Illusionsmotive (lUusions-
spiele — Ubergânge âsthetischer Illusionen in TotaliUusionen*)
^) Dementsprechend scheidet Daudet im Dialog zwischen: le
concret et Tabstrait, P Etude de rimagination chez les individus,
2® Etude de l'imagination en elle-même, Dialogue p. 234.
^ Abgeseben von Tartarin und den Madame Bovarys in der
Skizze : Le Pbare des Sanguinaires (Plutarch) aus Contes et Nouvelles
(in der ersten Fassung dieser Skizze, in den Contes du lundi findet
sich dièse Note noch nicht). Fur dies Phânomen habe ich Stellen
aus Gantiers Mlle. Maupin, Mussets Confessions, Flauberts Bouvard
et Pécuchet (V., Scott) Dumas (Demi Monde), Vallès (Victimes du
livre), Tolstois Kreutzersonate usw. zur Verfùgung. Vgl. auch Notes
S. 24, sowie Daudets eigene Erzâhlung ûber seine Lektûre (un rêve,
une hallucination usw.) bei Goncourt, 8. 2. 1874.
— 14: —
Illusionen als Fortfûhrungen ursprûnglich realer Zustànde
usw.) wiirde teîls wertvolle Illustrationen zu prinzi-
piellen Untersuchungen der Illusion selbst (nach Art von
Sully) oder des Spiels,^) der Kunst, der Problème des
Komischen und Tragischen bieten, teils gewiB auch zu
wertvollen neuen Gesichtspunkten in der Diskussion ûber
dièse Dînge selbst fûhren.
Hier sind die Typen herausgehoben, jene types de
rimagination basse, von denen Daudet in der schon zitier-
ten Stelle sagt, da6 er ihnen une place importante einge-
ràumt habe. Der prâtendierte Universalismus, der hier aus
der Realistentheorie hereinspielt, hat die Wendung gcdrûckt:
Dièse Typen stehen, als die echten Daudets, natûrlich im
Mittelpunkt. Bei ihrer Behandlung folgen wir den Kreisen,
die Daudet selbst eingeftilirt hat und die sich, wie wir be-
merken werden, verschiedentlich schneiden und berûhren.
Mit den Pseudogenies schneide ich endlich einen neuen,
weder von Daudet noch von irgend einem seiner Beurteiler
bemerkten historischen Kreis aus diesen mehr prinzipiell
bestimmten Sphàren heraus, eben um, zugleich mit der
Erkenntnis Daudets, hier die realistische Auflosung der
Romantik als Illusion an einem markanten Spezialfall, der
Ridikûlisierung des Pseudogenies, (d. h. génie imaginaire)
sicher darzulegen. Von dieser Darstellung nach Typen wird
nur in dem tief einschneidenden Fall des Krieges zugunsten
des Desillusionsmotivs eine Ausnahme gemacht; aufierdem
aber seien diejenigen Motive angefûhrt, die, als erweiterte
Studien, Novellen und Dramen fullen. Da ist zunâchst der
Maître Comille zu nennen, der in illusorischer Fortfuhrung
eines urspriinglich realen Zustandes seine durch die Dampf-
mûhlen entwertete Windmûhle mit Gipsstaub in Betrieb
erhâlt. Eine ganz âhnliche iUusorische Fortfuhrung des
^) Groos zitiert Daudets Premier voyage, premier mensonge S. 177
als spielendes Lûgen.
— 15 —
Berofes hat Daudet, wie er unter Villemessant in den
Trente ans berichtet, an einem jàh entlassenen Beamten
beobachtet. Hier sieht man dann, wie er komponiert: Er
schiebt diesen Zug, der wohl der Illusion, nicht aber der
Imagination angehôrt, in die Schilderung des phantastischen
père Joyeuse im Nabab ein, ganz von dem richtigen In-
stinkte fur das gemeinsame Illusorische geleitet.
Sonst bieten die Skizzen und Novellen, die das Lebens-
werk Daudets doch mehr technisch-stilistisch vorbereiten,
hier wenig Ideen. Aus den Contes du lundi werden Une
partie de billard, Siège de Berlin (Daudets Meistemovelle),
Défense de Tarascon, L'empereur aveugle, La mort de
Chauvin im Zusammenhang des Kriegs^) herangezogen
werden. Reicher strômt uns das Illusionsmotiv aus den
Dramen zu. Es ist ganz ûberraschend, wie viel feine
psychologische Keime hier Daudet — unter vielem theatra-
lischen Konventionalismus — oft entwickelt. Das Drama
Le Sacrifice mit seinem Pseudomaler Jourdeuil (1869)
werden wir im Zusammenhange der Pseudogenietypen
neben den Romanen behandeln, wenn ihm auch damit
vielleicht etwas zuviel Wert gegeben wird. Hier mûssen
wir, als Illusionsmotiv, einen Augenblick Daudets erstes
Drama betrachten. Es fiihrt den charakteristischen Titel
La dernière idole, und behandelt, kurz gesagt, das letzte
Stadium aus dem désenchantement de la vie, ist also der
Ausdruck des rapiden Desillusionsprozesses, den Daudet in
Paris durchmachte. Das ist das Bild^) (Erste Szene): Nous
^) Der Krieg soU natûrUch nur als DesiUusioDSinotiv in Betracht
kommen. Ëine allgemeine Berûcksichtigung findet das Kriegsjahr bei
Daudet in der DarsteUung Gerstmanns. Daudet spielte bekanntlich
als Nationalgardist mit. Die Lettres à un absent, die, mit Ausschal-
tung der heftigsten Angriffe gegen Deutschland, in den Contes du
lundi aufgingen, habe ich nicht bekommen kônnen.
*) Andere Bilder sind bei Daudet der ^/4 gerupfte lUusionspa-
pagei (Petit Chose), sowie die nach Norden zu immer dunkler wer-
dende blaue Rhône in Premier voyage, premier mensonge.
— 16 —
avons tous là (montrant son front) un petit temple où nous
abritons religieusement toutes nos idoles, croyances, rêves,
affections. Elles sont là, debout, en équilibre, chacune
sur son piédestal . . . Fiers de ce doux fardeau nous mar-
chons dans la vie comme ces mouleurs italiens qui travers-
ent les rues des plâtres dans les mains, sous chaque bras,
sur la tête . . . Hélas! un caillou sous le pied, le coude d'un
passant, un rien suffit pour mettre en pièces tous ces
beaux petits dieuxl Earement, le pauvre mouleur rentre
chez lui son étalage au complet; plus rarement encore nous
arrivons au terme de notre vie avec toutes nos idoles.
Daudet war damais 22 Jahre ait. Der Held des Dramas
verliert auch sein letztes Idéal, la seule, l'inébranlable,
à Tabrî des accidents et des épreuves, seine Frau, die ihn
lange mit seinem besten Freunde betrog, sodaB ihm nicht
nur die Zukunft und Gegenwart, sondem in ganz eîgen-
tûmlicher Weise auch die ganze glûckliche Vergangenheit
nachtraglich illusorisch aufgelôst wird, eîne feine lyrische
Behandlung des Ehebruchmotivs, dièses grofien Dlusions-
problems^) aller Zeiten.
Nicht mehr und nicht weniger als eine feine Ulusions-
^) Der Ëhebruch gehôrt unter die iUusorische FortfûhruDg ur-
sprûnglich realer Zustânde in dem die Ehe nicht gebrochen, sondem
spielend aufrechterhalten wird, der Gatte also als mari imaginaire be-
zeichnet werden kann. Das Gegenstûck zu diesem Wahn, den Arg-
wahn, bat Molières cocu imaginaire aufgenommen. PrinzipieU ist zu
beachten, dafi der ^Doppelsinn" von Illusion und Realitât hier ge-
radezu mit der Zweideutigkeit identisch sein kann, worauf der Haupt-
effekt des ganzen Motivs beruht, wenigstens im Franzôsischen. Der
germanische Ëhebruch war von jeher tragisch, weil hier absolu te
Idéale (das Ewige) zerstôrt werden.
^) Wegen der hier und anderorts befremdenden Gleichsetzung
psychologischer Desillusionen und Auflôsung von Idealen (die zu
gloichen Effekten fûhren) sehe man die SteUe aus La d. id. Se. I:
„ ... si le lendemain vous m' avez vu pleurer ce n'était pas sur
— 17 —
studie*) sind ferner „Les absents". Goethe hat einmal
irgendwo eine âhnliclie Bemerkung gemacht : Wir sind ent-
tauscht, wenn wir geliebte Menschen nach langer Abwesen-
heit wiedersehen. Denn ihr Bild hatte sich inzwischen
idealisiert oder wenigstens nach unserem Bilde gewandelt
(was uns praktisch bescheidenerweise als identîsch er-
scheinen will). Nun zertrtimmert die angebetete Gottheit
ihre eigene Statue. Daudet hat gezeigt ^ wie dièse Ent-
tâuschung wechselseitig vor sich geht und am Ende ein
Brkennen des psychologischen Vorgangs mit Versohnung
eintritt.
Wir kommen zu den Kreisen der Ulusionàrtypen.
Erster Kreis: Le Midi. Entwicklung: Erweiterung der beim
Vater^) beobachteten, selbst an sich empfundenen Illusions-
fâhigkeit auf seine Landsleute. Oberwasser bekam dièse
unterschlâchtige Mûhle dann durch Taines Théorie (la race)
Taines Name ist auch bei dem Einblick in die Miditheorie^
l'ami qui partait, mais sur l'amitié, cette bonne chose que je perdais
si sottement. Man vergleiche die FreundschaftsdesiUusion im P.
Chose.
^) Daudets Vater war eine Art Projektenmacher: U essaya dix
affaires, chercha des emplois dans le commerce, dans l'administration ;
il crut un moment tenir la fortune avec une découverte industrielle
qui depuis en a enrichi d'autres (?) puis ses espérances s'évanouirent,
ses forces s'osèrent à porter le fardeau de sa détresse. (Mon frère
XIII S. 155f.) Man vergleiche als Parallèle Theodor Fontane [Meine
Kinderjahre (1894)] der seinen Vater als „Typus eines humoristischen
Visionârs" (20) bezeichnet, der „das Intérim seiner Berufslosigkeit
gern in Permanenz erklârt hâtte", (35) „ihm vorschwebende Glûcks-
fâlle fur Tatsachen nahm (24), und an der Vorstellung, was fur
Geld schon einmal in seinem Kasten gelegen hatte, sich aufrichtete»
Das Gascognische in ihm schlug immer wieder durch** (76). — Auch
d'Aubignès Baron de Faeneste stammt aus der Gascogne. — Fur die Illu-
sionslosigkeit einer anderen Rasse vergleiche man, gerade zu dem
letzten Punkte, das charakteristische : „Fûr das was war, gibt der
Jude mchts.**
— 18 —
den Daudet in der Histoire des Numa Roumestan gibt,
(Souvenirs S. 41) erwâlint. Das meiste weitere Material
darûber bringt Léon Baudets Kapitel Nord et Midi. Die
Illusionsfâbigkeit ist zwar nicbt ohne weiteres mit dem
„Meridionalen" identisch, immerhin tritt sie lebhaft hervor.^)
(Formel : Le méridional ne ment pas, il se trompe (Tartarin
I, 7) wie ja aucb bei der Auf stellung des Dualismus im meridi-
onalen Wesen dann geradezu Sancbo Pansa und Don Quixote
eingefuhrt werden.
Eine Beurteilung der ethnographischen Richtigkeit
dieser Rassentbeorie steht uns hier nicht zu. Sie kônnte
nur auf Grund lângeren Auf entbalts an Ort und Stelle gegeben
werden. Wie anders der Eindruck des Midi bei einem
flûchtigen Besuche sein kann und wieviel in jedem Falle
— trotz aller prâtendierten science — auf Kosten der
glûcklicberweise unverwustliclien Eigenart Daudets kommt,
mag eine Stelle aus einem Feuilleton der Tâglichen Rund-
schau, die wâhrend der Niederschrift dieser Arbeit mir in
die Hànde kommt, dartun. Dr. Wegener berichtet (TJnter-
haltungsbeilage 141, 19. Juni 1905) von einem Besuche
bei Mistral und dessen AuBerungen liber Daudet (Wegener
sagt, er habe im Midi „das Volk ungleich weniger lebhaft
und geràuschvoU gefunden als bei uns".) „DahabenSie vôllig
recht," antwortete Mistral, „der einzige, der hier aufgeregt
und exaltiert war, das war Daudet selber." (?) Und îm
Anschlufi daran erzâhlte er eine drollige Geschîchte wie
der junge Alphonse eines schonen Tages von der alten
Rômerbrûcke bei Nîmes, dem Pont du Gard, in den an-
geschwoUenen Flufi hinabgesprungen sei — ohne schwimmen
zu kônnen, und nur mit Mtihe gerettet wurde; und das ledig-
lich „par bravade", um, wie sein Tartarin, in plôtzlichem
^) Daudet woUte auch in Molières Malade imaginaire den echten
Meridionalen erkennen, den Molière von einer seiner Reisen mitge-
bracht habe (Souvenirs, Numa Roumestan).
- 19 —
Tatendrang , irgend etwas Ausgef aliènes (?) zu voU-
brmgen. ^)
Von der allgemeinen Ulusionsfàhigkelt, der ungleich
tieferen Komponente des meridionalen Wesens (auf die
doch jene „Exaltierheit" zum Teil zurûckgeht) ist hier
schon gar nîchts zu spûren. DaB Daudet die Ulusions-
fâliigkeit, das Ulusîonsproblem selbst, als stàrksten Zug
des meridionalen Wesens fafit, ist gewifi. Wie hàtte er
sonst selbst Molières Malade imaginaire als aus dem Midi
mitgebracht erklâren kônnen? Wir kommen zum Tartarin
zurnck. DaB Tartarin — in einem „krlegeriscli" zurecht-
gemachten also die Illusion erhôhenden Milieu — sich, wie
Don Quixote (bei dem dies Motiv einzige Dlusionsquelle
ist) einer intensiven Lekture*) hingibt, wird ausdrucklicli
1) Der intéressante Schlufi lautet: Zugleich aber sprachen er
und Frau Mistral doch beide mit der giôfiten Liebe von dem ver-
storbenen Freunde, der so scbôn und poetisch war und das Gesicbt
eines Trâumenden batte. Sehen Sie, bier ist meine Korrespondenz
8eit einem halben. Jahrhundert/^ sagte Mistral, indem er die unteren
Schiebetûren seines Bûchergestells ôffnete uud auf die wohl hundert
oder mehr alphabetisch geordneten Bande hinwies. „Ës ist vieles
Intéressante darin, das kûnftig einmal grofien Wert haben mrd.
Auch viele, viele Briefe Daudets von grôfiter Bedeutung sind dabei."
Ob er selbst etwas davon berausgeben werde ? „Non, je suis un peu
rassasié de publicité/' Er sagte uns dann, da£ er soeben seine
Memoiren beendet habe, in provenzalisclier Sprache und zugleich in
franzôsischer Obersetzung, allein vorlâufig wùrden sie noch nicht
erscheinen. — Es ist dies hier umsomehr zu bedauem, als dièse
Memoiren ein Gegenstûck zu den immer mehr oder minder „realistisch"
gefârbten Pariser Mitteilungen ûber Daudet bieten kônnten.
*) Turgenjeff behauptet — (so kann man bei Don Quixote Er-
klârungen die Gesichtspunkte verlegen), in einem Vortrag „HaJidet
und Don Quixote** im Ëifer des Gefechts Hamlet habe ein Tagebuch
gehabt — Don Quixote aber konnte kaum lesen und schreiben!
Don Quixote hardly knows how to read and write. Fortnightly Review
56, 1894 U p. 202 „Hamlet and D. Q. (a lecture given on the IQth
of January 1860 at the Conversazione for the benefit of the Society
for the relief of distressed authors and men of science).
— 20 —
betont ; Cooper, Cook, Gustave Aymard und dazu des récits
de chasse aller Art, chasse à l'ours, chasse au faucon,
chasse à l'éléphant usw. . . . liegen auf dem guéridon
(1, 1). „I1 se bourrait de lectures romanesques cherchant
comme l'immortel Don Quichotte à s'arracher par la
vigueur de son rêve aux griffes de l'impitoyable
réalité . . ."^)
Zug um Zug, Pointe um Pointe lâBt sich der Tartarin,
soweit er Ulusionsproblem ist, nachkonstruieren. Manch-
mal taucht das Wort auf, so n, 3, in der Kapiteltiberschrift:
„Invocation à Cervantes-débarquement-où sont les Teurs? —
pas de Teurs-d es illusion, obwohl nattirlich der Ulusions-
effekt keineswegs eine derartige Formulierung braucht,
um unanfechtbar zu sein. Wer wird bestreiten, dafi die
erstaunlichen Jagden, bei denen nach emporgeworfenen
Mûtzen geschossen wird, als „Jagdillusionsspiele" erklârt
sind? DaB die Kûnstlerillusion in dem berûhmten Duett
anklingt, bei dem Tartarin nur Nan! nan! macht und dann
versichert: „Je viens de chanter le duo de Robert le
Diable!" ? — Et le plus fort, c'est qu'il le croyait, fiigt
Daudet selbst hinzu, eben um das bloB Aufschneiderische,
„Gloriose" des Problems bis zur „Illusion" psychologisch
zu vertief en. Durch Heraniziehung einer optischen Tâuschung,
einer Art Fata morgana die er mirage nennt (I, 7) sucht
Daudet die Taten seines Helden als „effets du mirage"
symbolisch zu begleiten. — Es kann sich hier nicht darum
^) Dièse Don Quixoteerklârung nimmt einen gewissen ^Willen zur
lUusion" an, der auch dièse „TotaIiUusion'' in gewissem Sinn als „be-
wufit" (Lange) als ^.illusion volontaire'' (Souriau) noch erscheinen
lâût. In der „Krisis" von JugendiUusion zum Lebensrealismus ist
dièses Umkehren des WiUens bezeichnend, mit dem dann schlieûUch
gewissermafien Absterben und Neubildiing eines „Organs'' des („Wirk-
lichkeitssinnes'') verkniipft ist. Ober diesen „WiUen zur IHusion''
vergl. Tasso, den ich mir von diesem Standpunkte aus ganz neu
und eigenartig zu analysieren getraue.
— 21 —
handeln, aile Fruchte, die so niedrig hângen, zu brechen.
Es sei nur noch erwâlint, dafi der zweite Teil der Tartarin-
trilogîe (Tartarin sur les Alpes) sîcli zu dem ersten ver-
hëlt, wie der Argwohn zum Wahn.^) Er bringt einen des-
illusionierten Tartarin, der schleunigst in die pessîmistîsche
Illusion verfâllt und, in konsequenter Umkehrung des
ersten Motivs, die Alpen fur ein Kunstprodukt hait. Die
Satire auf den Pessîmismus, zu dem Fàden gezogen werden,
(Cap. Xn) ist offenbar. Das dritte Buch endlich (Port
Tarascon) bringt einen grofien Realisierungsversucli der
Illusion, dem sich die psychologisch wichtige, symbolisch
hochbedeutsame Rechtfertigung der meridionalen und^)
franz5sisclien Ulusionsfâhigkeit vor Gericht*) und Welt-
gericht anschlieBt, wobei der grofie Dichter ein glânzendes
Plaidoyer fiir seine Nation hâlt. — Das Génie erscheint
als ein gôttUcher Mittler, der, als Ausdruck des „Sicliein-
fûhlens," Mensch geworden ist und aile seine Erkenntnis
in die Worte fafit: Sie wissen nicht was sie tun! — Es
^) Einen âhnlîchen Zug aus der Kinderpsychologie bringt Môrikes,
Maler Nolten, wo ein Kind (infolge der Christkind- usw. Tâuschung ?)
glaubt, London u. Paris wûrden nach einer geheimen Verabredung
collusion!) ihm nur so als Stâdte vorgespiegelt.
^) Mit der Formel: En France tout le monde est un peu de
Tarascon bat Daudet (ohne, wie Cervantes, sich der menschlicben
Allgemeingûltigkeit recht bewufit zu werden), seinen Midikreis er-
weitert. Man vergl. zu dem Dualismus Fouillées Psych. du peuple
français, woraus natûrlicb hier nur das Résultat gegeben werden
kann : p. 382. (La prétendue dégénérescence physiologique) : L'union
d'une sensibilité vive et sociable avec une raison claire et lucide . . .
union qui nous a paru le propre du caractère français. Inwieweit
dieser Dualismus auf Rassenvermischung beruht gehôrt nicht hier-
her. (Die Âhnlichkeit, gerade im lUusionsproblem, mit den Griechen
ist ûberraschend. — Aristophanes).
*) Die neuesten Forschungen zur „Psychologie der Aussage''
(y. Stem u. Liszt) laufen auf Ulusionskonstatierung (on ne ment pas,
on se trompe) hinaus. Man vergleiche auch die Ërgebnisse der vom
Verein fur Kinderpsychol. zu BerUn angestellten Untersuchung ûber
„Kinderlûgen** in der Ztschr. f. pâd. Psych., Path. u. Hyg. 1905 III.
Jakob. 8
— 22 —
wird Zeit, daB wir Daudet etwas wenîger panegyrisch
behandeln: Der Tartarin enthâlt schwere psychologisch-
teclinîsche Fehier. Er îst auf einer Unmôglichkeit auf-
gebaut: In ihm soUen Don Quixote und Sancho Pansa ver-
einigt sein (I, 6). Das ist tatsàchlich nicht der Fall. Wo
bleîbt der realistische Sancho als Tartarin in der Port
Taraskon-AfEaire Ruf und Vermogen verliert?
Aber noch mehr: Eine solche Vereinigung lâfit sich
auch — wenn man auf dem Niveau des komischen Tar-
tarin bleibt — a priori als unmôglich erweisen. Tartarin
soll ein type sein. Im type sind gewisse Eigenschaften
auf einen Mittelpunkt hin zusammengefaBt und poetisch
gesteigert. In diesem Sinn sind Sancho Pansa und Don
Quixote, Antonio und Tasso typisch. Jedem geht etwas
ab; jeder leidet an Hypertrophie eines Organs.^) Die Natur
hâtte einen Mann aus ihnen machen sollen, sagt Goethe.
Die Natur machte einen solchen Mann, sagt Kuno Fischer,
es war Goethe. Man sieht: wenn man contrâre Eigen-
schaften gleichmâfiig steigert — dièse GleichmâBigkeit
machte Goethe so groBe Schwierigkeit — so entsteht eben
der wohlproportionierte ernsthaft groBe Mensch, nicht aber
die komische Karrikatur Tartarin. Wollte man Tartarin mit
seinen Sancho- und Quixotezûgen gleichmâBig steigern, so
wàre er nicht an Port Tarascon gescheitert; er hâtte wirk-
lich die Welt erobert — er wâre wirklich Napoléon
geworden, die groBe Synthèse de la race, die Daudet, wie
wir schon sahen, schaffen wollte. Kuno Fischer hat unrecht;
Die Natur macht zwei Tasso-Antonios und der andere, bei
dem gewissermaBen Goethes Adjektiv Substantiv war, îst
^) Mau vergleiche dainit den Mythus von der herausgeDommenen
Rippe. Der Dualismus von Mann und Weib kann sich ûbrigens auch
auf das umgekehrte Verhâltnis einstellen, d. h. der Mann kann die
Realistenrolle spielen. Sonst ist die Verteilung im Sinne jenes Un-
bekannten, der da behauptete, Sancho Pansa sei ,,Don Quixito seine
Prau." — In Valmajours Schwester Audiberte steckt etwas von
einem femininen Sancho Pansa.
— 23 —
Napoléon. Ich woUte zugleich zeigen wie tiefkonseqnent
Daudets unbewuBte Gedankengànge sind, wie viel System
dieser einzige Mensch mit ûberschwânglicher Phantasie
verband — eben weil er selbst einen wahrliaft groBen
homo duplex darstellt.
Dafi Daudets Napoléon — als „G.escliiclits"werk im
altmodischen Sinne gedacht — nicht zustande kam, ist
wohl nicht weiter zu beklagen. Der Dichter batte ihm
kaum genug Knochen und Sehnen geben kônnen — die
schwache Seite seiner Produktion. So wàre das Werk,
wenn auch gewiB mit dem Herzblut Daudets gescbrieben,
doch kein Organismus geworden.
Strukturlos voUgestopft ist auch Numa Roumestan, der
zweite groBe Midiroman. Der Held, dazu sein Mameluk,
le chimérique et délirant Bompard, la tante Portai, Hortense,
Valmajour sind echte Meridionalen. Das letzte Paar werden
wir unter den „Pseudogenies" behandeln, obwohl eigentlich
Valmajour nicht aktiv sondern nur als Opfer der Suggestions-
kraft Numas hier herein gehort. Bompard ist ûbrigens
die einzige Gestalt Daudets, die psychopatische Ziige zeigt;
er kuriert sich mit Ruhe und Douchen (Cap. XVIII p. 303.)
Bei ihm tritt auch die Illusionsfâhigkeit, die infolge Aus-
falles jedes psychischen Widerstandes durch eine beliebige
Bemerkung ausgelost werden kann (VI 89) am stârksten
hervor, wâhrend bei Numa Roumestan die Illusion meist
nur als „mildemder Umstand" in zweiter Linie angefuhrt
werden darf. Von einer groBen einheitlichen Welt- und
Selbsttâuschung, wie wir sie als „Lebensluge" bei den
Pseudogenies sehen werden, ist keine Rede, und viele Bemer-
kungen,^) die ich fur die Illusion hier gemacht zu haben
glaubte, muBte ich als konstruiert wieder fallen lassen; wie
tiberhaupt die ganze Untersuchung verschiedentlich in dieser
^) Der angebliche ^méridionale^' Dualismus in Numa, der zu
iiumoristischer Selbsterkenntnis fûhrt, wird durch die oft erwâhnte
(Bismarck!) Vermutung, dafi Gambetta(ModeU?) ein Jude war, ûber-
raschend beleuchtet. 3*
— 24: —
Hinsicht gereinigt wurde. Es bleibt, wie man sehen wird
noch immer den Illusionâren „une place importante," wenn
der Platz auch nicht ûberall befestigt ist.^)
Den Meridionalen sind hier die Pariser in scharfer Kon-
trastwirkung entgegengestellt , was besonders in Numas
Ehe — bei der Daudets Ehe anklingt — zum Ausdruck
kommt. Es stellt sich also hier der Tasso-AntonioduaJismus
auf Mann und Weib eîn, sowie sich vorher, bei dem Zu-
sammenleben mît Ernest Daudet, derselbe Dualismus bei
den Brtidern herausgebildet hatte, was Daudet — mit Fest-
halten des Weiblichrealistischen, als ma mère Jacques und
ihr éternel enfant bezeichnet. — Wir blicken nochmals auf
die méridionale lUusionsfëhigkeit zurûck. Wir wissen aus
Don Quixote: wo Illusion ist, hat der Betriiger (lat. u.
spanisch illusor) leichtes „Spiel". Er braucht seine Phan-
tasie gar nicht weiter anzustrengen. Es genûgt, dafi er
den Ulusionsinhalt seines Opfers soweit kennt, dafi er
weifi, wo eigentlich die Glûcksinstinkte anschliefien. So
wird Tartarin in Algier durch einen „Prinzen von Monténégro
her inlusioniert, der ihni auch eine Franzôsin besorgt, die mît
Sidi Tart'ri ben Tart'ri als Mauveske ein richtiges orien-
talisches Liebesidyll auffuhrt; derselbe Tartarin gérât schliefi-
lich (Port Tarascon) in die Hânde eines ganz erstklassigen
Schwindlers, der ihm eine richtige Kolonie verkauft, die
den Englândem gehôrt. Die Englânder, ein Volk von An-
tonios, bereiten denn auch der Gouvemeurherrlichkeit Tar-
tarins ein jâhes Ende, wobei sie sich noch die „Inlusion^'
des gefangenen Tartarin, der mit allen Ehrenbezeigungen
behandelt wird, gestatten. Wir werden dièse „Inlusion",.
^) Der Nabab (Jansoulet) kônnte allenfaUs als Opfer einer groÛ-
artigen „Inlusion^* aufgefafit werden, ebenso ist Elysée Meraut, der
Royalist aus R. eu Ë. méridionaler niusionâr. Der Ulusionsinhalt ist
aber hier zu bestimmt, zu inteUektuell.
^) m. Cap. 1. Daudet gebraucht hier das „arabische*' Wort ma-
boul (le bon toqué) das mit den ûbrigen termini mirage, galéjado (30ans).
— 25 —
d. h. das Eingehen anderer auf die Anschauungen des
Ulusîonârs, noch bei den Pseudogenîes wiederfinden.
Wir kônnen vom Sûden nicht Abschied nehmen, ohne
einen Blick auf das Problem von Eeligion und Ulusîon zu
werfen. Verschiedentlich hat Daudet erwâhnt, dafi eine
provenzalische Predigt etwas ganz anderes îst als eine
franzosische. In Port Tarascon wird eine gegeben, La
véritable légende de rAntichrist racontée par le E. P.
Bataillet sur le pont du Tutupanpan (des nach dem Tam-
bourin-Ton genannten Auswandererschiffs . . . c'est une de
ces paraboles ardentes, où il excellait, moins un sermon
qu'un mystère poétique tout brûlant de foi méridionale.
Der Dlusionswert dieser veritablen Légende ist tatsâchlich
enorm, indem hier die religiose und die kûnstlerische Dlu-
sîon sich verstàrken. Etwas âhnliches geschieht auch, wenn
die ganze Port-Tarascon-Expedition durch Tartarins „Dieu
le veut" geradezu an das Kreuzzugsmotiv angegliedert wird.
Historisch und prinzipiell ist hier darauf hinzuweîsen,
dafi der Kampf von Eeligion und Kunst ebenso wie ihre
Feste auf dem Gebiet der Illusion sich abspielen.^) Die
katholische Kunst schuf eine so grandiose Vereinigung,
eine solch einheitliche Illusionssteigerung, dafi noch immer
hinter jeder ins Schlofi fallenden Kirchentûr Welt und
Wirklichkeit versinkt. Die Eomantiker, die sich einbildeten,
die Kunst zu suchen und doch immer nur nach ihren Illu-
sionswerten gierten, mufiten geradezu dem Katholizîsmus
verfallen. Das ist der eine intéressante Schnittpunkt. Den
anderen sehe ich in Eousseaus lettre à d'Alembert: Die
usw. in einem grofien Komplex, der Spiel, Traum, Irrsinn usw. ety-
mologisch umfafite zu behandein wâre. Zum Motiv vgl. man Neues
Testament, die grobironische Inlusion durch die rômischen Soldaten
(Dornenkrone) und die feine, durch Pilatus: INRI. (Die Pointe in dem N.)
*) Madame Bovarys Illusion leitet sich aus einem solchen Ge-
misch her (Cap. VI). — Man beachte auch, dafi der Cura D. Q.
Bûcher verbrennt. — Daudets Evangéiiste zeigt im Gegensatz zur
katholisch-emotionellen die (protestantische) intellektuelle Illusion.
— 26 —
protestantisclie Geistlîchkeit erhebt sich rivalisîerend gegen
die ihr fremden KunstUlusionen, so daB Rousseau mît ihr sym-
pathisieren kann aus anderen, wenn aucliverwandtenMotiven
Einen weiteren Kreis wiirden die comédiens bilden,
die sich, gerade in der Ulusionsf âhigkeit, vielf ach mit den
typischen Meridionalen berûhren. Schauspieler wird Baudets
Eeisebegleiter aus „Premier voyage, premier mensonge",
théâtrale wird das ganze Midi genannt, in den Notes (p. 28)
heifit es: Dans l'étude que je veux faire de l'homme du
Midi, je rencontrai bien des similitudes avec celle sur les
comédiens: l'homme de Nîmes et l'homme de la Porte-Saint
Martin se ressemblent Daudet hat seine Schauspieler-
studien in Entre les frises et la rampe, auBerdem in den
„Souvenirs" niedergelegt. Der Wahn, ein dramatischer
Dichter zu sein, der in den zahlreichen MiBerfolgen sich
an die Schuld des Schauspielers zu halten suchte („Schutz-
gedanke") verleitet Daudet zu einer ungewôhnlich pessi-
mistischen Wendung gerade bei der Schauspielerdar-
stellung. So erklàrt sich der leise Ha6, mit dem die
Krone Daudetscher Kunst, Delobelle, entstanden ist. DaB
Delobelle zum Ulusionàr Tartarin gehôrt, hat Baffico fein
bemerkt, freilich ohne das tertium comparations, die Illu-
sion, zu betonen. (Nuova Antologia 157.) Er hait sich an
die Miditheorie und nennt Delobelle: una figura tartari-
nesca . . . colle sue imaginose illusioni méridionale. Delobelle
als der typische Schauspielerraté (das ist ein neuer Kreis
Daudets) wird besonders und zwar unter den Pseudogenies
— ein hierzu erst gefundener Kreis — behandelt werden.
Hierher gehôrt nur noch die Feststellung, daB der Ûber-
gang von der àsthetischen Illusion zur Totalillusion gerade
bei Schauspielem berufsmàBig gegeben ist. Wenn auch im
allgemeinen die Darstellerillusion „bewuBt" zu sein pflegt,
resp. sein soll (so auch Sully) so konstatiert doch Daudet
ausdrûcklich die psychische Folgeerscheinung der hohen
àsthetischen Illusion, die sich als Fortillusion resp. Des-
— 27 —
illusion beim Verlassen der Bûlme offenbart. Notes p. 88.
Curieuse confidence d'un comédien, le dernier maquillage.
C'est la rentrée dans la vie réelle et une épouvante le
saisit à voir la distance des deux mondes. Il étain si heu-
reux^) à Pavant-scène!
Das Ulusionsproblem des Theaters, das sowohl in
Unterillusion (auf der Bûhne) wie in Cberillusion *) beim
Zuschauer (u. Schauspîeler) sich offenbart, hat ûbrigens
Daudet keineswegs im vollen Umfange erfaBt. Es liegt
dies wohl daran, dafi ihm eben der Illusionsdualîsmus nicht
vollkommen aufging, mit dem man immer neue Eventualitâten
konstruieren kann. Tieck ist hier am weitesten gekommen.
Umgekehrt muB freilich hier ein fur allemal gesagt
Werden : Daudet hat hier wie an anderen Stellen auch Be-
obachtungen gemacht, die nicht direkt in das Ulusionsproblem
fallen. Ailes Automatische der Schauspielerseele, die kon-
^) Das Gluck ist eine Begleiterscheinung der meisten Illusionen,
so dafi uDglûckliche lUusionen einer besonderen sprachlichen Note
bedûrfen. Das „IllusioDsgefûhl'' ist wohl ein Lustgefûlil, das sich
aus einer Modifîkation (Verminderung) des Raum-Zeitgefûhls (Gegen-
satz : Langeweile) und des Persônlichkeitsgefûhls ergiebt.
^) Die niusionsanekdoto findet natûrlich gerade hier ein weites
Feld; die ganze Komik der „Schmiere'^ gehôrt hierher. NebenTiecks
gestiefeltem Kater, Holberg (und Heiberg) ist vor allem Shake-
speare-Gryphius' Pyramus und Thisbeparodie anzufûhren. Man be-
achte, dafi die Komik doppelt ist — der klâgliche Apparat bewirkt
âsthetische UnteriUusion, wâhrend die naiven Darsteller OberiUusion
(Ich bin kein Lôwe I) befîîrchten. Mit Ëinfûhrung der Unterillusion
batte Lange viel gewinnen kônnen, da doch die âsthetische Illusion
sich erst in ihrem plus oder minus fûhlbar macht. — Von eigenen
niusionsbeobachtungen sei ein Mâdchen aus dem Thûringer Walde
angefûhrt, das bei seinem ersten Theaterbesuch ûberzeugt war, es
wûrde hinter dem Vorliang wâhrend der Zwischenpausen immer
weiter gespielt und das Herunterlassen des Vorhangs sei nur eine Art
Ausschlufi der Offentlichkeit. — Ich selbst erinnere mich, dafi ich
nach der ersten Theatervorstellung (Tell) den Schnee auf derStrafie
anstarrte als lâge er im August. — Ein romantischer Kônig liefisich
allein vorspielen. .
— 28 —
ventîonelle Pose, dazu der nachklingende groBe Ehythmas,
der gewissermaBen in aile Glieder kriecht, ailes das soll
natûrlich hier unbestritten bleiben. Ich verfolge eîn Phâ-
nomen, das oft mît der Gestalt identisch ist, oft nur eîne
Komponente bildet. Aber auch dièse genûgt zur Konstruk-
tion. — Konstniieren làfit sich auch folgendes: Wir sehen,
daB Daudet gewisse Kreise anerkennt, denen seine Typen
entsprechen. Gewisse Schnittpunkte, wie Delobelle als
comédienraté (s. spâter) kônnen dabei beobachtet werden.
Wir werden sogleich den Krieg mit seinen Desillusîons-
erscheinungen behandeln. Sollte der Schnittpunkt: Der
Schauspieler im Kriege sich nicht auch finden lassen? Ein
Schauspieler, der die Gelegenheit wahmimmt, den Vater-
landsverteidiger zu spielen, der sich mit Illusion und Dlu-
sionierung begnugt, glûcklich seines Effektes? In den
Werken ist er nicht ausgeftihrt, aber die Notes sur la vie
bringen die Skizze: p. 31. Observation sur les comédiens:
un d' eux enrôlé dans les francs-tireurs, moins par bravoure
vraie que par amour du galon, car il est officier et pour
la joie de saluer et d'être salué militairement; s'en allant
dans les cafés avec son sifflet de franc-tireur, dont il ne
se sert jamais du reste en campagne, mais pour terrifier
des bourgeois en leur montrant comment on fait là-bas,
dans la tranchée. — Der Krieg selbst stellt einen allgemeînen,
grandiosen DesillusionsprozeB^) dar. Er riB die Nation
ans dem Traum, unterbrach das Spiel high-lîfe in Paris. Um-
sonst suchte man ihn irgendwie der Illusion einzufûgen.
Der Krieg zerstôrte die Illusion, zerstorte die „Schutz-
gedanken", die man nach den ersten Enttâuschungen fand,
^) Elne Desillusion war es auch — ganz abgesehen vom National-
unglûck — fur die franzôsischen Gebildeten, das Volk der Dichter
und Denker (das man so ausgezeichnet durch Mme. de Staël kannte !)
so verwandelt zu sehen. Der Traum von der àsth. Nation ûber-
haupt brach zusammen. Vgl. P. de Juleville VIII, 681. — Dafi der
deutsche (philos.) Pessimismus ebenfalls hier eine Quelle hat, ist von
Caro (Le Pessimisme) richtig empfunden worden.
— 29 —
und die Posen, die man anzunehmen suchte. Daudet wird
nicht mtide, dîesen Vorgang zu iUugtriereii und zu symbo-
lisiereu.
Un grand tableau s'écroula heiBt es in „P. voyage".
Es war am Tage der Kriegserklârung^) und das Bild stellte
„La Victoire" von Delacroix dar, dem Maler der Romantik.
Noch tiefer geht die Symbolisierung in der Naufrage ge-
nannte Skizze^) in den Souvenirs (p. 101)., die tibrigens
Daudet auch in Delvaus Buch bei der Uberfahrt auf dem
Rhein erzâhlt (vgl. femer Lettre de mon moulin IX). Man
beachte, wie der Prozefi vor sich gelit; es ist einfach eine
géniale Assoziation, deren eines Elément dann zum Symbol
wird. Paris L'egt vor ihm in der Feme. Die Kommune
neigt sich ihrem Ende zu. J'avais ouvert ma fenêtre des
côtés de la Seine et j'écoutais le cœur serré, ces bruits
sourds qui venaient jusqu'à moi, portés sur l'eau déserte
et silencieuse . . . Par moments, il me semblait qu'il y
avait là-bas, dans l'horizon, un grand navire en détresse
qui tirait son canon d'alarme avec furie. Da erinnert er
sich, daB er vor zelm Jahren in Bastia eine Kanonade eines
untergehenden SchifEes gebôrt habe. Am nâchsten Morgen
warf das Meer die Kostûme einer italienischen Schau-
spielergesellschaft ans Land. Daraufhin malt sich
Daudet die Szene aus, die sich auf dem Schiffe abspielte,
cette batte d'arlequin au milieu d'épaves sanglantes, qui
avait quelque chose de burlesque et terrifiant (dies sind
eben die Effekte, die infolge der jâhen Dlusionsunter-
brechung entstehen. Der „Schreck" ist der Desillusions-
schreck, der die natûrliche Todesangst ins Ungemessene
^) Das von der Wand fallende Ruhmesbild symbolisiert hier ganz
im Sinne der Schicksalstragôdie, die ja an den Volksaberglauben an-
knûpft. Der alte Effekt erscheint hier aber in ganz neuem Lichte.
^) datiert Chaniprosay, 25 mai 1871. Daudet batte dabei Ein-
quartier ung von einem sergent-major Boehm, der ihn sehr genierte
so daâ er im Garten schrieb, nachdem er sich vom ,,hauptmann**
mit Hilfe des maire diesen erstritten hatte.
— 30 —
steîgert. Es îst hier gewissermaBen Wasser im Theater,
wâhrend sonst durch Feuer im Theater die Desîllusions-
panik entsteht) . . . Colombine, tendant ses bras nus . . .
morte d'épouvante et toujours rose sous son fard etc. --
Eh bien, ce naufrage de saltimbanques, masca-
rade funèbre, parade in extremis, toutes ces con-
vulsions, toutes ces grimaces ont passé devant moi hier
soir à chaque secousse de la cannonade. Je sentais que
la Commune, près de sombrer, tirait sa volée d'alarme...
puis un dernier coup de mer et le grand navire s' englou-
tissant avec ses drapeaux rouges, ses écharpes d'or . . .
ses turques de fantaisie, ivres, furieux, chantant et tour-
billonnant . . . Tout cela s'en allait pêle-mêle à la dérive
et de tant de bruit il ne restait plus qu'une écharpe rouge,
un képi à huit galons et une polonaise à brandebourgs,
retrouvés un matin sur la rive, tout souillés de vase et de
sang (Souvenirs S. 110).
In âhnlicher Weise mit einem àhnlichen, undefinier-
baren, leicht zu symbolisierenden Effekt wird das Spîel in
une partie de billard verwendet. Ein MarschaU spielt,
ohne auf die Schlacht, die sich entwickelt, zu achten, bis
sie verloren ist: L'armée est en pleine déroute — Le ma-
réchal a gagné sa partie.^) Auch der Midikreis ragt hier
herein. In der Défense de Tarascon (Lundi) kreuzen sich
geradezu Midi, Guerre und Théâtre — auf dem gemein-
samen Boden des Illusionsspiels !
Einen symbolischen „empereur aveugle" lernen wîr in
f einer Andeutung ^) kennen, Chauvin, der patriotische Ulu-
^) Contes du Lundi IL — In Koschwitz' Buch finden sich
ûbrigens noch intéressante Berichte ûber die wenig bekannten franz.
Siegesromane. Dièse Schicksalsutopien, bei denen Berlin genommen,
also auch die Partie gewonnen wird, bilden ausgezeichnete Beispiele
f ûr lUusionsergânzung ; die Kunst gewâhrt hier den ,, Ersatz^* fur das,
was das Leben versagt bat.
^) Es ist eigentlich die Geschichte eines japanischen Kaisers,
die Daudet erhalten soU. Inzwischcn bricht aber der Krieg aus . . .
— 31 —
sionâr, der aus seîner optimistischen Ulusîon heraus es bis
zur akustischen Tâuschung bringt, Chauvin stirbt, wîe die
Novelle La mort de Chauvin^) berichtet. Daudets Meîster-
stûck aber lieBen wir bis zuletzt. Es zeigt mit leichter
Symbolisienmg das Dlusionsproblem in reinster Form.
Wenn bei den ûbrigen Anfiihrungen die Illusion nur Com-
ponente war, ja andere Deutungen môglich sind — hier
tritt Zug um Zug die Lebenslûge, die „Lebensillusion"
heraus. Der Arzt schlâgt sie vor, wie bei Ibsens „Wild-
ente". Wâhrend sie aber dort subjektiv bereits gegeben
ist, und nur zur Hinausschiebung des moralischen Zu-
sammenbruchs aufrechterhalten wird, handelt es sich hier-
bei um eine tâglich neu zu erfindende Lebenslûge, an der
das Leben unmittelbar hângt, ohne den Nebensinn der
Lebenszeit, die davon erftillt ist, wie bei Ibsen. Ibsens
Lebenslûge rettet mehr vor dem Selbstmord, dièse schiebt
den Tod hinaus, der bei Lôsung der Luge wirklich ein-
tritt. In Le siège de Berlin zeigt Daudet wie ein alter
Oberst, Jouve, bei der Nachricht von der Niederlage von
WeiBenburg einen Schlaganfall bekommt. Eine (falsche)
Siegesnachricht bessert seinen Zustand erheblich. Darauf-
hin untemimmt es seine Enkelin auf Eat des Arztes, den
alten Mann in der Illusion eines siegreichen Feldzugs zu
erhalten. Als dieser imaginâre Feldzug bis zur „Belage-
rung von Berlin" gekommen ist, wird Paris tibergeben und
der colonel Jouve stirbt beim Anblick der preuBischen
Uniformen. — Zug um Zug lassen sich die Effekte, die
aus dem Dualismus von Illusion und Eealitât entstehen,
verfolgen. Dabei haben wir hier den interessanten Fall,
^) Chauvin hâtte das Ënde der Arbeit ûber den miles gloriosus
(v. 0. Fest) bilden mûssen. Es wûrde sich dann gezeigt haben, daB
auch hier literarisch aus der Gestalt des Aufschneiders (Lûgners) mit
psychologischer Vertiefung die des Illusionârs (il ne ment pas, il se
trompe) hervorgeht. (Man vgl. noch das „Cartell des Bramarbas an
Don Quixote", wo beide nebeneinander erscheinen. s. Dorer.)
— 32 —
daB die Eealitât gar nicht in der Novelle selbst erscheint,
sondern aus dem Bewufitseinsinhalt des Lesers hînzugefiigt
werden muB, also schon die dîrekte Wirkung zwischen
Druckbild und Auge in der Luft steht, ganz abgesehen
nattirlich von den hoheren indirekten Eesonanzwirkungen,
die der direkte Vorgang auslôst.
Dièse Resonanzwirknngen sind aber wieder fur den
franzosischen Léser ganz anders als fur den deutschen,
und werden auch hier mît Zeit und Stimmung variieren.
Schon der Titel ist eine Tat der Kunst, der Titelkunst
Baudets. Hat er Ulusionsdarstellungen, so geht er im Titel
gem auf die Illusion ein, und erzâhlt dann darunter die
Realitât. So steht die komische oder tragische Dissonanz,
wie ein feines Leitmotiv, immer vor Augen: p. 47. Le siège
de Berlin, p. 49 Le siège de Berlin. Àhnlich ist es bei dem
Unfrieden des Afgentonhaushaltes in Jack. Parva domus,
magna quies steht ûber dem unfrohen Hause und ûber
jeder Seite des unruhigen Kapitels. Man vergleiche mît
diesen Feinheiten die monotonen Kapitelûberschriften des
Cervantes, und sehe den Fortschritt. Daudet làBt keinen
Effekt umkommen, in keinem Sinne. — Sehr intéressant
ist femer der feste Glaube an das „Literim". Der
Oberst zieht um, sowie der Krieg ausbricht: dès le
début de la guerre il était venu se loger aux Champs-
Elysées, dans un appartement â balcon .... Devinez
pourquoi? pour assister à la rentrée triomphale de nos
troupes. Was in Erfûllung zu gehen hat ist nicht die
Hoffnung, sondern nur die Zeit.^) Auch als dann die
Siegesnachrichten erfunden werden, wundert er sich nur,
daB die Sache so langsam geht. Er selbst liefert dann die
Angaben zu dem glorreichen Zuge nach Berlin: „ Maintenant,
voilà où ils vont aller .... Voilà ce qu'on va faire", et
ses prévisions se réalisaient toujours, ce qui ne manquait
^) Man vergleiche damit die Entwicklung des Wortes Wahn aus
mhd. wân Hoffnung (got. wêns, Hoffnung, Erwartung.)
— 33
pas de le rendre très-fier. Die Komîk liegt hier in einem
Nichteinsehen von Ursache und Wirkung, ja in einem voll-
kommenen Umkehr dièses Abhângigkeitsverhâltnisses. Oft
sind die Effekte so, dafi man sie schwer benennen kann.
Man erkennt eben dann, da6 bei diesem fundamentalen
Dualismus Komik und Tragik nur Spezialfëlle sind, zwischen
denen unendliche Nuancen liegen, die oft Eecht auf Begriff
and Namen hâtten. Wir werden dies noch bei den Pseu-
dogenies sehen. Man vergleiche und prûfe folgendes:
Illusion. Eealitât.
„Ça marche! ça marche! . . A ce moment -là les
Dans huit jours nous en- Prussiens n'étaient plus qu'à
trerons à Berlin".
... il nous racontait pour
la centième fois cette sinistre
retraite de Eussie où l'on
n'avait à manger que du
biscuit gelé et de la viande
de cheval : „Comprends - tu
cela, petite: Nous mangions
<du cheval>"!
„rindemnité de la guerre
et rien de plus. . . A quoi
bon leur prendre des pro-
vinces? Est-ce qu'on peut
faire de la France avec de
r Allemagne . . .?"^)
huit jours de Paris.
Je crois bien qu'elle com-
prenait! Depuis deux mois
elle ne mangeait pas autre
chose . . .
Hier sind also die in
der Erzâhlung unerwâhnten
Friedensbedingungen zu er-
gânzen.
Und so fort! Wie eine Spinne zieht Daudet so seine
beiden Fâden, und lâuft dann eifrig hin und wieder. Ein
^) Dièse tendenziôse Wendung findet sich ûbrigens auch in den
franzôsischen Phantasie-Siegesromanen, (s. Koshwitz, KriegsnoveUistik).
Die Contes du Lundi Daudets erschienen unmittelbar nach ihrer £nt-
stehung in den Montagsnummem des Figaro. Man kann sich also
Yorstellen, daÛ die daneben gedruckten Kriegsnachrichten (Friedens-
bedingungen) den Kontrast verstârkten resp. auf dem Papier hersteUten.
— 34 —
ganzes Feuerwerk von Licht- und Knalleffekten zwîschen
zwei elektrischen Dràhten ! Und ailes das ist rein konstruiert.
Eine gewisse Beobachtung mag vielleicht Anregung gegeben
haben — aber wo konnte Daudet wohl einen colonel be-
obachten, der nicht gewuBt hâtte (was man eben ûber der
vorzûglichen Darstellung selbst vergiBt): dafi Berlin keine
Festung ist und gar nicht belagert werden kann?
Fur den „Eealismus" kommt noch das Ende besonders
in Betracht: Blitzlichtartig erhellt erscheint das Bild des
ausgestorbenen Paris beim Einzug der Deutschen, nicht
indem es beschrieben wird, sondem indem der Oberst,
der dem Einzug der heimkehrenden Siéger beiwohnen will,
sich „wundert" ûber die Discrepanz zwischen dem was er
zu sehen glaubt und dem, was er notgedrungen sehen mufi:
s'étonnant de trouver les avenues si larges, si muettes, les
Persiennes des maisons fermées, Paris sinistre comme un
grand lazaret, partout des drapeaux, mais si singuliers, tout
blancs avec des croix rouges et personne pour aller au
devant de nos soldats. —
So kann man in dieser kleinen NovoUe das ganze
Problem Daudets en miniature studieren. Wir kommen zu
einem neuen Kreis. Delobelle gehôrt wie wir sahen der
Komediensphâre an; Daudet sagt selbst (30 ans ^histoire"
Fromont, p. 306.): pour le compléter jusqu'au type, j'ai
résumé tout ce que je savais sur les comédiens". Eine einzige
Handbewegung, und der comédien erscheint in dem neuen
Kreis der ratés, ^) wozu îhn eben das gemeinsam Illusorische
legitimiert. In der séance littéraire im Gymnase Moronval,
(Jack IV) sehen wir die lange Reihe der ratés de l'art,
de la littérature, de l'architecture vorbeidefilieren, jene tragi-
komischen Gestalten râpés ... les yeux ivres d'illusions.
^) Rater bângt wohl mit raster (rapturer), wegkratzen, kratzen
(auslôschen) zusammen —, raté auf verfehlte Existenzen ist ûbertragen
vom Gebrauch rater beim Schiefien (versagen) bat mit rat (Ratte)
nichts zu tuD; il a raté = es bat ^gekrazf* (versagt).
— 36 —
(p. 94.) Und unter ail diesen „Pliilosophen", „Malem",
^Musikern", KurpfuscherB etc. erscheint auf eînmal der
Bekannte aus Froment jeune et Eîsler aîné: un comédien
in partibus, du nom de Delobelle, qui, disait-on, allait avoir
un théâtre.
Daudet hat an dieser Stelle im Jack die Ûbersicht ûber
dièse „GroBstadtexîstenzen", in deren Schilderung er sich
eben mit Dickens — (Paris und London) — bertilirt, so
konzentriert gegeben, da6 in dieser Beziehung unsere Arbeit
getan ist; es sei nur noch auf die Stelle aus der ent-
sprechenden histoire (30 ans 277) hingewiesen, wo Daudet
selbst erzâhlt, da6 er dièse Gestalten in seiner ersten Pariser
Zeit, (in der Bohème — die hier in der Erweiterung des
Begriffes zu nehmen ist) kennen gelemt habe. Les ratés
et leur milieu m'ont coûté beaucoup moins de peine et de
recherches. Je n'ai eu qu'à regarder derrière moi, dans
mes vingt-cinq ans de Paris. Le pontifiant Dargenton
existe tel que je l'ai montré, avec ses crises imaginaires,
son égoisme aveugle et féroce de Bouddha impuissant etc.
Dièses Hindurchgehen durch die autres de la Bohème
(p. 102) wird auch vom Brader bestàtigt; es ist also auch
Lier die Selbstândigkeit^) Daudets gegenûber den zahl-
reichen Darstellungen zu wahren. Montégut sagt daruber:
Si la bohème parisienne a jadis été l'objet de dithyrambes
^) Daudet hielt sich offenbar zuerst selbst fiir ein romantisches
OeDie, fur einen poète wie er im Bûche steht. Man vergleiche dazu
das YOD Brivois aus der Revue fantaisiste y. 1861 gerettete Gedicht
Daudets:
Le poète.
Mon père, soyez bon pour elle
Soyez bon, prenez en pitié
Cette âme charmante mais frêle
Et songez qu'une tourterelle
N'est pas tourterelle à moitié.
Das ist der bohémien, wenn auch die Lafontainenachahmung
(Disc à Mm. de la Sablière 69 ff.) deutlich ist.
— 36 —
poétiques et de panégyriques déclanations, il faut avouer
qu'elle expie bien depuis quelques années ses triomphes
passés; déjà M. Theuriet^) l'avait peint par deux fois avec
mépris ... et voilà. M. Daudet (Jack) qui l'écrase avec une
impitoyable éloquence. Que conclure de cette rencontre
presque simultanée de deux esprits si différents sinon qui'ily
a des sujets comme des sentiments qui sont dans l'air,
et que la défaveur de la bohème est sans doute du nombre.
Daudet hat nicht nur praktisch, sondem in La fin d'un
pitre et de la bohème de Murger (30 ans) auch theoretisch
den Stab tiber die Bohème gebrochen. Es ist dies eben,
wie wir am Spezialfall des Pseudogenies noch ausfuhrUch
sehen werden, eine allgemeine Ernûchterung, die gerade
hier charakteristisch zum Ausdruck kommt. Und dièse groBe
désillusion^) zieht sich, wie eine Lautverschiebung durch ganz
Europa. Sie nahm in Frankreich, EuBland und den nordischen
^) Ich habe auf die entspr. Durcharbeitung dièses doch minder-
bedeutenden Schriftstellers verzichtet. Im aUgemeinen gehôren wohl
noch seine Illusions fauchées (1901) hier herein. Die gleiche Be-
wegung zeigt sich ûbrigens viel weiter, so auch bei Cherbuliez. Viele
spâtere Aufnahmen des Motivs, wie Gyp Un raté (1891) sind dann
wohl direkt von Daudet abhângig, ebenso wie — mit anderer Wendung
— Léon A. Daudets ^Kamtschatka". LéonD. hat auch auf die Réfrac-
taires v. Vallès (18651) hingewiesen.
') Man vergleich eine Stelle aus einem Briefe von G. Sand an
Flaubert 17. déc. 1866. „Je suis des derniers venus, et vous autres,
nés de nous, vous êtes entre les illusions de mon temps et la déception
crue des temps nouveaux. Il est tout simple que Du Camp se rencontre
avec vous dans une série d'observations et d'idées. Ça ne fait rien.
Il n'y aura pas de ressemblance**. Du Camps Roman hieÛ Les Forces
perdues, Flaubert schrieb gerade an der ^Education sentimentale**,
die erwiesenermaÛen Parellelen zu Balzacs Les Illusions perdues (1843)
zeigt. Man kônnte noch Don Juan Valera: Las illusiones del doctor
Faustino (1876) anfûhren, das wohl mehr zeitlich als literarisch (Faust)
bedingt ist. Das Faustproblem selbst ist wie eine groÛe Ouverture,
in der aUe Motive des f olgenden Dramas der Romantikauflôsung an-
klingen . . .
— 37 —
Lândern einen kûnstlerischen, in Deutschland einen vorzugs-
weise philosophischen Verlauf . Aile bisherigen Idéale wurden
entwertet und stehen nun als lUusionen da.
Wâhrend Daudet die blsherige Krise grôBtenteils aus
sich selbst herausspinnt, ûbernimmt er einen anderen
literarisch; hier ist einer der wenigen Fàlle, wo sich der
literarische EinfluB sicher nachweisen lâBt und von Montégut
nachgewlesen ist: Flauberts Madame Bovary setzt sich bei
Daudet in einem reichen Kranze bovarystischer GestaJten ^)
fort Hatte Flaubert dabei — wie man durch Daudet recht
sieht — in Madame Bovary eine poetische Vorstellungs-
îllusîon (romantischer Herkunft) mit einer naiven hedo-
nistischen Willensillusion, der high-life-Sucht — wobei
freilich das high-life auch mehr gemachtes Kunst- als ge-
wordenes Kulturprodukt ist — verschmolzen , so trennt
Daudet wieder auf: Sidonie Chèbe, die ihren Mann durch
îhre highlifemanie zugrunde richtet wie Madame Bovary
— bekommt in Miss Dobson eine spezifisch romaneske Be-
gleiterin, die aus einer anderen Eippe Madame Bovarys
geformt scheint. GrôBer ist wohl das Verdienst Daudets
an den tibrigen Gestalten, die wir neben die Pseudogenies
stellen. Es sind auch Madame Bovarytypen, aber mit fester
Fârbung: sie wissen was resp. wen sie wollen. Ihr roman-
tîsches Mannsideal ist fixîert auf den Dichter. Erstrebt
Madame Bovary nur einen „amant" wie er im Bûche steht
— von dem sie freilich auch gelegentlich Verse verlangt,
^) Bovarystisch sind auch die Mademoiselle Le Mire in Fromont
sowie Madame Ëudeline, wenn auch ihr Ulusionen passiver Art bleiben.
Ëin solche passive Madame Bovary war Daudets Mutter. Notes si. V.
S. 19. Mon frère et moi : Adeline Reynaud .... était une personne
mince et frêle, avec un teint olivâtre et de grands yeux tristes, dont
une enfance maladive avait retardé le développement physique, une
nature rêveuse, romanesque passionnée pour la lecture, aimant
mieux vivre avec les héros des histoires dont elle nounssait son
imagination qu'avec les realités de la vie.
Jakob. 4
— 38 —
so heiBt es von der femme d'artiste II (die die Vorstudîe
zu Ida de Barancy in Jack bildet): Elle avait toujours
rêvé cela: être la femme d'un poète P) Und dann kommt
also die géniale Synthèse Baudets: Er fuhrt ihr den Pseudo-
dichter, den er aus einen ganz anderen Kasten, nàmlîch
den ratés nimmt, zu. Der moderne Don Quixote, der „Rîtter
vom Geist", denn das ist, wenn wir die Linie des Mannes-
ideals verfolgen, das Psendogenie, findet seine modem
Dulcinea, als die wir die Madame Bovary ansprechen
mussen. Und beide fuhren nun ein groteskes Spiel auf,
wobei sie Krone und Kranz der Menschheit auf entweihten
Stirnen tragen. Die Krone ist von Papier und der Eranz
von Strob. Ihr Spiel wûrde komisch sein, wenn nicht
zwischen dièse entsetzlichen Fratzen ein Kind gestellt
wàre, das Wirklichkeit braucht, das Vater und Mutter sucht.
Ihr Spiel wûrde ein gellendes Lachen Daudets auf Menschen
und Leben ûberhaupt darstellen, wenn nicht neben die
Spukgestalten ein neuer Mann und ein neues Weib trâten,
die freilich etwas altmodisch gekleidet sind. Sie schreîten
ihren ruhigen Eeigen zwischen den grotesken Sprûngen der
beiden hindurch, und finden noch Zeit, dem irrenden Kinde
die fremden Hànde zu reichen.
^) Man vergleiche fur den iu Deutschland vorhandenen Bova-
rismus Schleiermachers 2. Gebot der Frau: Du sollst dir kein Idéal
machen weder eines Engels im Himmel noch eines Helden auseinem
Gedicht oder Roman, noch eines selbstgetrâumten oder phan-
tasierten, sondern du sollst einen Mann Jieben wie er ist. Denn sie,
die Natur, deine Herrin, ist eine strenge Gottheit, welche die Schwâr-
merei der Mâdchen heimsucht an den Frauen bis ins dritte und vierte
Zeitalter ihrer Gefûhle". (Athenaeum I, 2, p. 109.)
n.
Geniebegriff und Geniebild. — Das Génie im
populâren BewuBtsein. — Weib und Philister. —
Zeugnisse fiîr Pseudogeniewesen. — Die Glûcks-
instinkte. — Name und Begriff des Pseudogenies.
— Schwindler und Illusionâr. — Ubersicht iiber
das Material. — Psychologische, âsthetische, tech-
nische Gesichtspunkte.
Wie er râuspert, wie er spuokt
Habt ihr ihm glûoklich abgeguckt.
Aber das Sohenie, ich meine den Geist . . .
Schiller.
Die Geschichte des genialen Menschen ist noch nîcht
geschrieben. Sie wûrde einen Teil der Aristokratengenea-
logie bilden, der Nietzsches Ûbermensch angehôrt, eîn
Produkt aus Darwinîsmus und Romantik. Denn wenn wir
die bîologische Komponente elimmieren, so bleibt der géniale
Mensch der Romantik zurûck. Dieser ist selbst wieder
das Produkt eines groBartigen Eklektizismus aus Elementen
der Antike, des Mittelalters/) der Renaissance, der eigent-
lichen Genieperiode, christlicher Mystik und romantischer
Doktrin. Léo Berg hat in seinem Bûche ,,Der Uber-
mensch in der modemen Literatur" hier einen, wie ich
glaube, fôrdernden Tunnel gebohrt, wobei ich nur be-
daure, dafi er zweierlei nicht genûgend berticksichtigte, ja
^) Joël hat gezeigt, wie Nietzsche in seiner Kindheit in der
Heimatskirche durch das Bild des „Ritters Georg" erregt wurde. Da
wâre die latente Verhindung vorhanden — fur Idéal und Don Quixo-
tismus.
44c
— 40 —
uberhaupt nicht genugend erkannte, nâmlich den Wert und
die Wandlung des Nichtiibermenschen und den des Weibes;
nicht des „tJberweibes", das Berg streift, sondern des
idealen Korrelats zum Ûbermenschen, des Ewîgweiblichen,
das Nietzsche so lautlos vom Tisch fallen lâBt, ohne daB
sich jemand darnach bûckte.
Auf dièse beiden Beziehungen kommt es nâmlich hier
vor allem an. Nicht den ans dem jjPhilosophengotte*^
konstruierten Geniebegriff eignet sich der „DeIobelle" der
realistischen Literaturen an, sondern einen praktischen,
populâren Vorstellungsbegriff, in dem wie zwei f este Brocken
der Philister und die idéale Freundin herumschwimmen.
Hier muB man das Eezept einigermaBen kennen, nach dem
dièse Brocken gebacken sind, sonst weiB man nicht, warum
der Unglûckliche gerade danach sticht und was seine wirren
Worte wollen.
So sei hier die eigentliche Stellung, die Philister und
Weib in der Genietragodie spielen, wenigstens in prinzî-
pieller Hinsicht, kurz angedeutet. Nicht um tiefe historische
ErschlieBung kann es sich hier handeln. In das populâre
BewuBtsein des Pseudogenies hat sich nur so wenig aus
dem ungeheuren Geniekomplex gerettet, und dièses Wenige
ist so konkret und liegt uns noch so nahe — was ein
Génie ist weiB jedes Kind, wenns auch in Deutschland
schon lange keins mehr gibt — daB wir fiir die literarîsche
ErschlieBung der Pseudogenies einer solchen historisch-
synthetischen Untersuchung (deren Fehlen freilich zu be-
klagen ist^) nicht notwendig bedûrfen. Wir konnen viel-
mehr umgekehrt aus den AuBerungen des Pseudogenies
den Geniebegriff rekonstruieren und sagen: So sah etwa
das Persônlichkeitsideal, nach der Vorstellung des Volkes,
damais aus — genau so wie sich der „fahrende Eitter"
^) Grimms Wôrterbuch, Artikel Génie, bietet verh<nismâfiig.
das beste Material.
— 41 —
doch auch — am besten aus dem Don Qnixote erkennen
lâfit
Der „PhiIîster'* bezeiclmet wîe „Barbar" (Tasso auf
Antonio) în nenester Zeit „Laîe" eine jener Totalnegationen,
wie sie das hôchste (griechische, jndische, klerikale) Selbst-
bewnfitsein fand. Ans Gantiers Histoire dn romantisme sei
die Stelle angefnhrt, die wir spâter nochmals bei Chatterton
werden heranziehen mtissen: les adolescents . . . regardaient
le bourgeois avec nn mépris dont celui des renards
d'Heidelberg on d'Jena ponr les philistins approche à peine.
Les bourgeois! c'était à peu près tout le monde; les ban-
quiers, les agents de change, les notaires, les négociants,
les gens de boutique et autres, quiconque ne faisait pas
partie du mystérieux cénacle et gagnait prosaïquement sa
vie (S. 154 „Chatterton"). Der asoziale Ûbermensch sondert
sich von dem typisch sozialen. In der Geschichte der
bohème — dem Staat der outlaws — kann man hieruber
bei Murger nachlesen.^) Zwischen beiden îst eine ewige
Feindschaft, die Vignys St^llo verschiedentlich streift,
Feindschaft der Instinkte, deren âuBere Wendungen (in
gegenseitigen Beschuldigungen) demgegenûber unwesent-
lich sind.
Neben dem Erbfeind des Philisters hat der géniale
Mensch aber noch den Teufel im Hause. Das ist der
offizielle Kiinstler. Ich glaube, daB sich dièse Linie ûberall
ziehen lâBt, vom Pharisàer- und Schriftgelehrtentum bis zu
Schopenhauers Philosophieprofessor undNietzsches Bildungs-
philister ûber die eigentlichen Genietypen hinweg, worunter
besonders Ôhlenschlâgers Michel Angelo, der den „Correggio"
an die Wand druckt, hervorzuheben ist. So lobt Antonio
^) Julius Bab betrachtet seine (oberflâchliche) Darstellung der
„Berliner Bohème" (Grofistatlt-Dokumente) als Vorstudie zu einer grofien
historisch-kritischen Arbeit, die ihn vielleicht (!) noch Jahr und Tag
beschâftigt und die „den Grundrifi einer neuen Wissenschaft bilden
dûrfte: der Asociologie.** (Vorwort.)
— 42 —
den Ariost. Die Bohème ist în diesem Sinne die Republîk
derer, die iiicht„mît demKônîge^gehenwollenoder kônnen. —
In dîeser feindlîchen Welt erscheînt nim das Weib. Wie
Leucothea wirft sîe dem Ertrinkenden den ScMeîer zu,
wîe Lokîs Weib fângt aie das Gîft der Schlange auf, kraft
ihrer Genîeverwandtschaft , kraft des EwigunbewuBten
und der naîven Weltsicherheit in ihr. Mythologische Ge-
staltung zeigt die „Eloa" Vignys, das erwiesene Urbild
zu Chattertons holder Kitty Bell, „Schutzgeist" nennt Goethe
Frau von Stein, und Wagners ganze Erlosungslehre wird
im Verhâltnis zu Mathilde Wesendonck spielende Wîrk-
lichkeit. Wir haben die typîschen Vorbilder genannt fur
jene tiefdeutige Beziehung, die weder historisch noch prin-
zipiell în energischer Synthèse jemals behandelt worden
ist. Deutsche Arbeit mûfite es sein, denn die franzosischen
Verhëltnisse haben nie — trotz Nachahmungsversuchen —
dièse mystische Tiefe.^) Dagegen wirkt in Frankreich das
Troubadourverhâltnis noch fort, dessen letzter Schimmer
ja den wîrklich beiderseitig bedeutenden Briefwechsel von
George Sand und Flaubert bestrahlt. Beiderseitig be-
deutend ist er, auch im Sinne der femme consolatrice. Denn
das Verhâltnis von Dichter und Dichterin oder Liebe zweier
kongenialer Menschen, wie sie in beiden Làndem die
Romantik erzeugt, gehort nicht in diesen Kreis.
Um unmittelbar einzufuhren in das Niveau des „populàren
BewuBtseins" vom Génie, von dem Daudet hier eine feine
Studie macht, sei eine Stelle aus Sudermann angefuhrt,
die în einer fiir den Stand der damaligen deutschen Literatur
nicht zu verachtenden Weise die Situation beleuchtet Die
beiden Hauptmomente, das asoziale und das erotische,
treten in ihrer geradezu legendarischen Verschwommenheit
^) Hier wird also versucht, das den Renaissance- sentimentalen
und romantischen Verhâltnissen gemeinsame unter dem erhôhten Ge-
sichtspunkt des Correlats zum Génie zu betrachten.
— 43 —
ganz gut hervor, wenngleîch es nicht recht wahrscheinlich
îst, da6 dièse GenîevorstellungindemKopf eines „Kaiididaten
der Philologie" (Kramer), so existieren soll. Symptomatisch
gehort natûrUch das ganze Drama in die Genieverbrennung
hinein, wenn auch Mer der Strohmann noch etwas Pulver
in sich hat, das zuweilen knallt Die vielfache Hervor-
hebung des bûrgerlichen Lebensideals lâBt ûber die Strômung
keînen Zweifel.^) Die intéressante Stelle lautet:
Kramer: Das verstehen wir nicht, Frâulein Klârchen.
Das gehort zum Génie. Immer friedlos, umhergetrieben.
Immer so — na, wie ich schon sagte (mit den Armen
fuchtelnd) friedlos umhergetrieben. So war Lord Byron auch.
Klârchen: Ja, — und nicht wahr — so 'ne Génies
werden auch immer von den Frauen geliebt?
Kramer: Natûrlich — immerzu . . . Das ist ja
das Dâmonische an den Kerls.
Klârchen: Herr Kramer!
Kramer: Was denn?
Klârchen: Ich hab' mal ein Gedicht gelesen . . .
Da war so ein Mann geschildert . . . Darin kam ein Vers
vor : „Die Stime bleich vom Kufi der Frauen." — So eine
bleiche Stirne — ist das nicht fûrchterlich schon?
Kramer: Ja, aber nicht fui- uns . . . Wir verstehen
das nicht.
Sodoms Ende, II, 11.
In dièse Sphâre also treten wir ein. „LaBt aile Ab-
straktionen hinter euch", kônnte ûber der niederen Tûr
stehen. Die Darstellung mufi eine gewisse Naivitât be-
wahren, sonst kommt sie nicht in das gelobte Land des
Dichters des humbles. —
Zeugnisse fur das Pseudogenietum der Eomantik sind
zahlreich vorhanden ; die eigentûmliche Erscheinung erfaBte,
^) Noch deutlicher ist dièse Wendung Sudermanns in dem
neuesten Drama: Das Blumenboot (1905). — Bel R. M. Meyer, Literat.
d. 19. J. S. 861 ist Sodoms Ende in demseiben Sinne behandelt.
— 44 —
nach Ablauf der Romantik, die Kreise der Halbgebildeten.
Es erfiillt sich eben hier das folkloristische Gesetz, dafi
Erscheinungen, die in der Hôhe abgelaufen sind, im Taie
fortwîrken, daB Stadien einer hohen Stufe spâtere
Stadien einer niederen Stufe entsprechen. Wâhrend der
Romantik war dièse Stufe etwa (wie Flaubert fein zeigt),
auf der Aufklârung stehen geblieben. Im Realismus ist
sie romantisch, also vorzugsweise génial. Dieser Vorgang
der Spâtromantik erinnert in vielem an die Erscheinungen
d er fniheren deutschen Genieperiode, die ja auch Pseudo-
genieperiode wurde. Oft ist der Zusammenhang zwischen
diesen beiden Perioden geradezu so, daB Verfasser von
Geniedramen zweiter Blute sich bei Goethe eînfanden,
dem Zeitgenossen Plimplamplaskos, dem Tassodichter, der
sehr wenig entzûckt zu sein pflegte, wenn ihm dîese
Leute mit den von ihm abgelegten, ihnen viel zu groBen
Stiefeln in die stille Stube stampften. Vor allem kommt
hier Ohlenschlâger in Betracht ; der von Goethe abgelehnte
(23. Oktober 1812) Correggio, sowie Aladdin ûbten in Dane-
mark einen âhnlichen EinfluB wie „ Chatterton" in Frank-
reich, obwohl doch Vigny in „Stello" und Ohlenschlâger
în Aladdin nicht ohne Wamungssignale das hohe Lied
vom Sieg und Sterben des Génies gesungen hatten. Vignys
Anweisungen (eine Art Hygiène der Phantasie) in Stello
beziehen sich allerdings vorzugsweise auf wirkliche Dichter,
aber im Aladdin tritt, abgesehen von der Ironie in den
Reden der Schneidersfrau : „Er hatte viel Génie zu Hosen,^)
doch das Pseudogenîe auch allgemein hervor. Nureddin
^) I, 4, ebeDso II, 1. Zum Kupferschmied hab' ich doch mehr
Gonie. Ferner der Apotheker (II, 3.) ,,Ich bin Artist, ein Kûnstler!"
Zur Bewegung vergleiche man Flachsmann v. 0. Ërnst: „Der Lehrer
ist eio Kûnstler*', (0. Ernst schuf den Lehrerûbermenschen, einen ver-
wachsenen Spâtling.) Zur „realistischen" Genieauflôsung vergl. man
Bierbaum (Stilpe) Bleibtreu, Grôfienwahn, feroer die von L. Berg
erwâhnten „Komôdien des Obermenschen.*'.
— 45 —
îst nîcht damit zu indentifizieren, weil er zugleîch die EoUe
des „Philisters" zu tragen hat, aber auf, unfruchtbares
Genietum in Danemark deuten doch sicher folgende Verse,
die das ganze Pseudogeniemotiv zugleîch beleuchten môgen:
Sehr viele Seelen kranken und erschlaffen ^)
Wer nicht von Gott vorzûgKch auserkoren*)
Der ist zur Menge seiner Zeit geschaffen.
Doch waschen sich und reiben sich die Mohren
Und toben gegen Schicksal, Gott und Leben,
Weil sie nicht, so wie jene, weiB geboren etc.
Sie treiben ailes wûst, verrûckt und schlecht ;
Zum Kern will sich die hohlste Schale machen,
Zum Herrn, wer den Beruf erftillt als Knecht.
ïrotzdem aber konstatiert Brandes, dafi gerade nach
Aladdin „kaum ein Land in derWeIt(?) existierte, wo es
ebensovîel eingebildete Génies als in Danemark gab. Im
Alter von 15 bis 20 glaubte fast jeder arbeitsscheue dânische
Jimgling, daB er ein Génie sei. Das ist das Erbteil ans
der Zeit Romantik".^) Erst Ibsens Peer Gynt (der romantische
Illusionâr!) habe aufgeràumt. — Wie vollends Chatterton
in eîne allerdings bereîts pràparierte Sphàre einschlug,
dariiber lèse man Gantiers Bericht in La réprise de
Chatterton (déc. 1857). Die Wamungen aus „Stello", die
Vigny freilich schon zum Teil bei der Dramatisierung
selbst weggelassen hatte, verklangen vor dem rauschenden
Fortissimo des Genialismus mit seiner Philisterfeind-
schaft, seiner Frauenhuld, seinem Mârtyrerleben und
Heldentod (p. 143). Le parterre devant lequel déclamait
^) Die vorhergehenden Verse enthalten die Théorie, dafi Génie =
Gluck u. Geist ist. Man sieht, dafi dièse (Napoleonische) Vorstellung
der anderen von dem unglûcklichen Génie, die Vigny besonders in
der Vorrede zu Chatterton historisch - theoretisch begrûndet, direkt
entgegensteht.
*) „A Auserwàhlter warschte nich!" Hauptmann, „Versunkene
Glocke** (dièse in der Ûbermenschliteratur s. L. Berg).
*) Man vergleiche noch Knut Hamsun, Neue Erde.
— 46 —
Chatterton était plein de pâles adolescents aux longs
cheveux croyants fermement qu'il n'y avait pas d'autre
occupation acceptable sur le globe que de faire des vers ou
de la peinture . . . Lorsqu' on n' a pas traversé cette époque
folle, ardente, surexcitée mais généreuse on ne peut se
figurer à quel oubli de l'existence matérielle l'enivrement
ou si l'on veut l'infatuation de l'art poussa d'obscures et
frêles victimes qui aimèrent mieux mourir que de renoncer
à leur rêve.
Damit ist — fiir einen Eomantiker! — die Illusion
schon recht deutlich aufgezeigt. —
In Deutschland brach sich, wie gesagt, die Genie-
bewegung an Goethe. So hatte sie die Kraft zur
Renaissance Nietzsche. Die eigentliche Ûbermenschen-
literatur, auch mit den Ansâtzen zur Komôdie des Ûber-
menschen findet sich in Léo Bergs Buch. Es sei nur
noch bemerkt, dafi die Grenze zwischen Geniedar-
stellung und Pseudogeniedarstellung, wenn nicht offenbare
Eidikulisierung eintritt, kaum zu ziehen ist. Wohin gehôrt
z. B. Holteis „Lorbeerbaum und Bettelstab"? Er ist wohl
Chatterton nachgebildet, aber der Dichter hat seine Hânde
schon von dem Helden abgezogen.
Dieser Ûberblick môge genûgen. Es sollte keine Ge-
schichte der Génie- und Pseudogeniebewegung gegeben
werden, sondern es handelte sich darum, zu zeigen, wie
das Mileu das Daudet hier, nachdem er es selbst durch-
laufen hatte, studierte, darstellte und moralisch vernichtete,
gleichzeitig an verschiedenen Zentren Europas vorhanden
war und Parallelen (von Turgenjeff und Dickens ebenfalls)
sehr wohl auf gemeinsame Quellen ohne literarische An-
lehnung zuriickgehen kônnen.
Die glllckslnstinktiyen Grundlagen der Genieillusion.
Zwischen der objektiven und subjektiven Illusion be-
steht ein Sprung. Don Quixote kann allmâhlich sich in
— 47 —
die fahrende Ritterwelt einlesen und -leben, aber er kann
nîcht allmâhlich ein fahrender Ritter werden, dazu mufi
er sich eines schônen Tages plôtzlîcli entschliefien. Cervantes
zeîgt an dieser Stelle bereîts, wie die Motive, die ans
dem Vorstellungsleben ins Triebleben ftiliren, in der Vor-
stellung ilire Befriedigung finden, wie eben die Realisierung
dièses Bildes zugleich eine Befriedigung des Glûcks-
instinktes bedeutet — ganz naturlich, da ja die poetische
Produktion dièses Bildes vorher ebenfalls unter latenter
Mitarbeit der Glûcksinstinkte geschehen war. Zwei Motive
sind es, die, als utile cum dulci, darin stecken: ein altru-
istisches und ein egoistisches. Es ist sehr feîn gezeigt,
wie beide im Don Quixote auftauchen und das letzte
triumphiert: ... 1, 1 ... que le parecio convenible y
necessario asi para el aumento de su honra, como para
el servicio de su repûblica, hacerse caballero andante . . .
Dann aber lâuft seine Phantasie schnell iiber die mtUie-
volle Ritterlaufbahn hinweg und er sîeht sich schon als
Kaiser von Trapezunt. Das egoistische Motiv — das bei
Sancho Pansa, dem Inselgouvemeur in spe, das einzîge
ist, liegt bei ihm doch latent vor.
Die Genievorstellung hat einiges in dieser Beziehung
mit der Ritterillusion gemein ; ein modernes Minnerittertum^)
tut sich auf. Ehre, ReicMum, Liebe, die drei fundamen-
talsten Glûcksillusionen, die der Erhaltung der Person,
^) Man vgl. zu diesen interessanten VorsteUungen — (das ist
naturlich dieselbe Mystik des Ewigweiblichen — von der anderen
Seite und mit anderen Augen gesehen, — auch eine Stelle aus
Daudet (die also hier nur in ihrem kulturhistorischen Wert heran-
gezogen sel) : Rose et Ninette II, wo Fagan einer romanesken Dame,
die aile Kûnstler noctambules, orgiaques, mondains à outrance glaubt,
sagt: Détrompez- vous (Lebensmaxime Daudets) ... die postlagernden
Verehrerinnen seien une demi -douzaine d'hystériques, d'étrangères
collectionnant Tautographe. J'en ai fait vingt fois la preuve avec
des amis et confrères de lettres . . . leurs inconnues étaient les
miennes! (Das „raubt einem aile lUusionen" — warum?
— 48 —
der Menschheit, der Gruppe (Nation, Stand) dienen, finden
hier ihre Erfiillung. Die romantîschen Lebenslâufe à la
Byron wirken natûrKch mit legendenhafter VergroBerung
nach. Wie unbedingt wichtîg dies ailes fur die Genie-
sucht ist, spricht Maupassant unumwunden in der Ein-
leitung zu Flauberts Oeuvres complètes aus: Presque
toujours un artiste cache une ambition secrète, étrangère
à Part. C'est la gloire qu'on poursuit souvent, la gloire
rayonnant qui nous place, vivants, dans une apothéose, fait
s'exalter les têtes et captive les cœurs des femmes.
Plaire aux femmes! Voilà aussi le désir ardent de
presque tous. Etre par la toute-puissance du talent, dans
Paris, dans le monde, un être d'exception, admiré, adulé,
aimé, qui peut cueillir, presque à son gré, ces fruits de
chair vivant dont nous sommes affamés . . .
C'est là ce que cherchent ceux qui se livrent à ce
métier étrange et difficile de reproduire et d'interpréter
la nature par des moyens artificiels. D'autres ont pour-
suivi l'argent . . .
So der Sachverstândige. Flaubert habe, versichert
Maupassant, nicht zu diesen gehort. Das war aber erst
nach der Résignation. Vorher bezeichnet sich Flaubert
selbst als den letzten Troubadour, ein sehr vielseitiges
Wort. Altruistische Motive klingen mit an, aber spàrlich.
Wir werden das ailes noch, in parodistischer Weise, bei
den Pseudogenies Daudets sehen. Eine gewisse patriotische
Note steckt doch auch noch in Delobelle: Je n'ai pas le
droit de renoncer. Prankreich hat ein Recht auf dies
Génie.
Die Glûcksinstinkte des Weibes, d. h. das dem Génie
entprechenden hilfreichen „heiligen" Weibes, faUen einer-
seits mît denen des Mannes zusammen — Ehre und Reichtum
teilt sie; der Liebesgenufi, der beim Mann extensiv ist (Génie
und Don Juan), wird hier raffinierter, intensiver — anderseits
kommt die Befriedigung des Pflegeinstinktes, der schon beim
— 49 —
Puppenspiel seine RoUe hatte, in Betracht. „Das egoistische
Gltick ist fur das Weib kein Gluck. Ja selbst das intimste
Liebesleben ist noch kein Gltick. Zum Gluck gehort die
voile Expansion aller vorhandenen Krâfte." (Laura Marholm
„Zur Psychologie der Frau" Berlin-Dunker 97.) Und in der
Aufopferung fur das ringende, verfoigte Génie konnen sich
aile schlummernden Krâfte entfalten. So kommt es, daB bei
dem Pseudogeniespiele die Aufopferung keineswegs stets
ebenfalls Spiel ist, sondern dafi, mitten in dièse gemaclite
Welt, als das einzig echte, wirkliche Sonnenstrahlen auf
dièse wunderbaren Pflanzen der GroBstadt fallen. Wie
kônnten sie anders gedeihen?
Die „Pseudogenies" sind ein Nottitel fur génies ima-
ginaires. Man hâtte „eingebildete Génies" sagen konnen,
aber die deutsche Sprache hat sich trotz der in sie einge-
schlichenen tJbersetzungsgallicismen doch soviel Selbstândig-
keit bewahrt, dafi sie „eingebildet" glûcklich soweit ent-
wîckelt hat, dafi es jetzt, als Adjektiv, den Sinn von
arrogant notdûrftig wiedergeben kann. Daftir klafft die
liûcke bei imaginaire tiefer als je. Ich glaube der malade
imaginaire wird am besten durch „Pseudopatient" gegeben
und habe mich daher auch hier ftir „Pseudogenies" ent-
schieden. Nattirlich ist der erste Teil der Zusammensetzung
hier durchaus nicht in der Bedeutung des „Schwindlers"
zu nehmen, sondern bis zum Ulusionâr psychologisch zu
vertief en. Dièse psychologische Vertief ung ^) hat eben
das Wort „Pseudo"- in den entsprechenden Compositis in sich
durchgemacht. Wir stehen hier vor einer der grofiartigsten
psychologisch en Errungenschaften, die dem Menschen im
Studium des Menschen ûberhaupt gelangen. Man kônnte
fast sagen : Wo ein Kûnstler soweit kam, dafi er dies Motiv
') Oberraschend erschien mir immer die SteUe aus W. v. d.
Vogelweide Ir suit sprechen willekomen: Swer sie schiltet derst
betrogen: ich enkan sîn anders nicht verstân.
— 50 —
erfaBt, da war er génial. Shakespeare war génial. Molière war
halbgenial. Hat er sich nicht vielleicht den Tartuffe, sîcher aber
den Trissotin, durcb die plumpe Einfiihrung des Immoralîschen
psychologisch verbaut? ^) Hâtte nicht vom Tartuffe ein „îl eroit
croire" dargestellt werden mûssen, wie es Daudet bei seinen
Ulusionàren (il ne ment pas, il se trompe) gewollt und er-
reicht hat ? Und darum ist auch hier mit Abhângigkeitsbe-
ziehungen so wenig zu machen. Tartuffe ist, wie maii
weiB, selbstândig, DelobeUe ist es noch mehr. Tartuffe
ist aus dem Namen zum Wort geworden fur den „Schein-
heiligen" — und von DelobeUe berichtet Daudet selbst, daB
er (neben Tartarin und Monpavon) ihn auf der Strafie aïs
Gattungsnamen gehort habe.^) Damit war seine Mission
erfullt.
Da liegt das ganze Puppenspîel im Kasten. Wir
kônnen die einzelnen Piguren herausnehmen und erklâren,
wir kônnen aber auch zeigen, wie fiir die eine und die andere
Rolle (Motiv) bald dièse oder jene Figur in Frage kommt.
Energisch, manchmal vielleicht etwas gewaltsam konstru-
ierte Hauptpunkte werden mit Anstreben einer gewissen
qualitativen (nicht quantitativen) VoUstândigkeit Revue
passieren. Die Reihenfolge der Punkte ist mehr nach
Zweckmâfiigkeitsgrunden (des motivverwandten Anschlusses)
als nach rein genetischen oder prînzipiellen Gesichtspunkten
erfolgt. Die Lektûre soU eine Art Synthèse eines abstrakten
Pseudogenietypus unbewuBt hervorrufen.
^) Ûber die lUusionâre bei Molière berichtet Gaultier, Le Bova-
rysme in Cap. 3 : Le B. chez Molière.
') 30 ans, Histoire, Tartarin p. 157. Die Stelle ist vielleicht
Cervantes (das ist ein Rocinantei T. II Cap. 3) nachbeobachtet.
— 61
i «
•^ a
•-S a
5 1
&4
9
O
»4
ed
OO
03
9
u
o
•M
OO
a
I
a,
ed
9 OQ
^ -M
*^ OO
.2»
-S g
S g
a rt
au
<D •
GO
Ëcn
»
0>
fl
a
o
a
o
us
9
>
O
a
9
a
»4
S'a
•Se»
-s
>
9
•Î3Q
-2 ®
> o
o
»4
9
»4
OO
9
9
ee S
,2
4-
9
>%
03
O
c
a
i^
O
9
o
g -S
es O
><
9 ^
ffl
o
9
O
C7
kl
O
e6
C»
9
<5
00
9 «(3)
O eo
•p— »
kl
<M 9
atf
o
5
O
9
eâ
.14
S
a
o
03
»4
9
O
•y
a
'2 ®
o 12
a»
-9
c»
T — 1
88
QD
-9
a
® ça OO
^:=3 o
9 ® 5
9 00^*
(» g •
'3 d 9
-fi Sr**
O 9b
08 O—-
:z:o3
»4
.2
*3
9
ee
a
o
9
9
O
PQ
9
>
ed
9
OO
co
9
■*»
O
-9
9
2ffl
co
« 9
PQ ci
g-S
»^ 9
kl
CQ
•M
*9
O
9
CO
i
03
O
o
Oi
— ^ ® 9
9
9
9
9
9
«9
03
9
3
9
>ed
>
kl
■*•»
9
>
• p4
a
-9
.9
9
«3
es
fe
w3~*
cS
J3
.9
O
"tf kl
a-S
kl 2
M co
l'a
•M
? a
tûm
— 52 —
Entstehung der Illusion.
Die Genieillusion kann suggestiv erzeugt werden^):
Die Famille braucht das Wunderkind, die literarische Gruppe
ihren chef d'école. Den letzteren Fall zeidinet Daudet in
einem Fragment das in den Notes sur la vie mitgetellt ist
Ob wir es hier mit einem stehengebliebenen Conzeptstuck
Mhefer Werke oder mit dem Keim eines neuen „Delobelle"
zu tun haben, ist bei der hôchst unkritischen Art der
Herausgabe der carnets (das sind die Notes) leider nicht
ersichtlich: Chose (p. 91).
Nous avons, à la pension un garçon très fort, nommé
<Chose>.
< Chose», qu'est-ce qu'il a fait?
Bien . . . mais le jour où il voudra . . . n' est-c pas
vous autres?
Les autres: < Chose» ... Ah I je crois bieni et on
rit glorieusement de l'homme fort du groupe. Il y a
cet homme -là dans tous les restaurants, cafés,
cercles, ateliers de Paris. C'est l'histoire de ce mal-
heureux qu'il faudrait écrire, passant homme fort
malgi'é lui, naïvement. Puis tout ce qu'il fait pour
soutenir sa réputation, se travaillant, so courbaturant
le cerveau, changeant son langage et ses allures.
In àhnlicher Weise wird bei des Ministers Noma
Roumestan Reise nach dem Sûden der Tambourinaire^
Valemajour, „verruckt gemacht" : (I, 16) personne n'eût
osé sourire devant l'enthousiasme de Numa, levant les bras,
trépignant à défoncer la tribune „ Qu'il est beau! Quel
artiste!" Et après lui le maire etc.
^) Der andere FaU, dessen Âhnlichkeit mit Daudets DelobeUe
(1874) gleich bei Erscheinen der „Wildente** (1884) bemerkt wurde»
ist die Aufrechterhaltung einer schon vorhandenen Ulusion bei deren
Sinken der Illusionâr vis à vis de rien gesteUt werden wûrde. Dièse
LebensiUusioD, poetisch Lebenslûge, (livslQgnen) ist geradezu ein&
psychologische Entdeckung Ibsens.
— 53 —
Freîlich so schnell îst der Bauer nicht zu illusîonieren.
Da muB — wie oben angedeutet — die Illusion auf seine
Glûcksinstinkte gebracht werden. Der Ruhm lâfit ihn kalt,
auf Numas erste Auff orderung : Viens à Paris, garçon, ta
fortune est faite, reagiert er nicht. Erst die Umsetzung
des Glûcks in 150—200 Francs (par mois? — non, par
jour!) setzt ihn, durch Erregung der bâuerlichen Habgier,
in Bewegung.
Zweimal flnden sich Preise als Suggestion der Illusion :
In Le Sacrifice hat der Maler Jourdeuil einen Preis be-
kommen, der gewissermafien als stummer Schmeichler
fungiert In der Bûhnenanweisung zum ersten Akt
heifit es: Au dessus de la porte du fond, une grosse mé-
daille d'argent; dans de grands lauriers dédorés. Ebenso
hat im „Soutien de famille" Raymond Eudeline Schulpreise
bekommen. Die Abneigung Daudets gegen die offizielle
Wertung kûnstlerischer Tâtigkeit, die im Immortel ihren
voUen Ausdruck fand, klingt hier ûberall durch.
In der parodistischen Selbstbiographie Le petit Chose,
in der freilich Momente ans der wirklichen kûnstlerischen
Entfaltung mit Motiven der Pseudogenies verquickt sind,
entsteht die Kûnstlerillusion durch Nachahmung. Der
Brader hat ein roteingebundenes Heft, in das er die ersten
und einzigen 4 Verse eines grofien Gedichts iiber „Religion"
schreibt. Er schenkt es, wegen Aufgabe der Dichtkunst,
an Daniel: Je te le donne, mets-y ce que tu voudras.
Savez-vous, ce que j'y ai mis, moi? . . . Mes poésies, par-
bleu I Les poésies du petit Chose. Jacques^) m'avait donné
son mal. Ernsthaft vertieft wûrde das Motiv hier zur Auf-
stellong einer Art Infantilismus des Pseudogenies fûhren,
einem Beharren in der rein subjektiven Entwicklungsperiode
des Normalmenschen.
^) Das Gedicht stammt wirklich von Ernest Daudet, s. Mon
frère et moi.
Jakob. 5
— 54 —
Einen wichtigen Faktor bildet natûrlicli hier das Weib,
von dem auch die Initiative zu Geniespiel ausgehen kann.
So kommt es bei d'Argenton, der schon „verzichtet" hatte
auf seinen Diclitertraiim, eben erst durch die Bewunderung
Idas zu einem Wiederaufleben der Genieillusion. In âhn-
licher Weise suggeriert im Soutien Mme. Valfon („Le
beau livre qu'on en ferait!") dem weliklagenden Helden die
Idée zu seinem ersten (und einzigen) Buch. Man kann
also, wenn schon ein gesteigertes Selbstbewufitsein latent
ûberall anzunehmen ist, doch den àufieren Anstofi gerade
zu dieser Wendung gewohnlich deutlich aufzeigen.
Vorbild.
Das Vorbild des Pseudogenies kann auf verschiedene
Weise zum Vorschein kommen. Entweder die Dlusionieren-
den dràngen ihr Génie in die poetische (heroische) Eolle
hinein, so fâllt bei Valmayour der Vergleich „ dernier des
Abencérages", oder der betreffende kopiert selbst sein Vor-
bild. Am unmittelbarsten tut dies natûrlich der Schau-
spieler. So kopiert — in einem sehr glûcklich kompli-
zierten Pall — Delobelle den genialischen Schauspieler Kean
aus Dumas Kean ou Génie et désordre. Dièses Vorbild,
das freilich erst in der dramatischen Bearbeitung^) des Pro-
mont erwâhnt wird, erscheint noch glticklicher wie der
naheliegende Antony, obwohl dieser ja auch Ztige des
^) Die durchaus minderwertigen Dramatisierungen sind hier sonst
nicht benutzt. Sie verhalten sich etwa zu den Romanen wie Avellaneda
zu Cervantes, das heifit sie sind grotesk vergrôbert, aus dem Psycbo-
logischen verâufierlicht. So sagt z. B. DelobeUe : Venez mes enfants
— vous me faites manquer mon entrée, und steht mit theatralisch
ausgebreiteten Armen da. Das ist, da es nicht Selbsironie, die der
grave Delobelle nie zeigt, sein kann, geschmacklos. Ëbenso g6-
schmacklos sind die bons mots; so wird zur Erklârung der ,,Ein-
samkeit'r d'Argentons gesagt: A Paris — pas moyen d'avoir da
génie — trop de fiacres usw.
— 65 —
^Ûbermenschen" aufweist. D'Argenton, der Dichter, kopiert
Goethe, der als der géniale Mensch xar'èioxfjv erscheint.
Goethes und Dargentons (hier ist der Adel beseitigt) Buste
sind im Drama nebeneinander zu sehen. Jourdeuil (Le
Vieux!) tràgt die Haare wie Leonardo. So wird denn die
Ulusion hierin geradezu zur Kopie.
Zwischen dem génie imaginaire und der „Nachahmung",
wie sie etwa der Wachtmeister im Wallenstein betreibt,
steht aber doch immer die groBe E^luft einer ganz anderen
psychologischen Auff assung. Erst in zweiter Linie, unbewuBt
in Folge der Illusion, werden die gestes et allures („Chose")
nach denen irgend eines bevorzugten Genieideals gemodelt.
Der Name.
Die Namensverânderung in der Darstellung der Pseudo-
genies zeigen die Realisierungsversuche der Kunstillusion,
die Anpassung an vorhandene Vorbilder am deutlichsten.
So wird Ida de Barancy von d'Argenton in „Charlotte"
umgetauft, mit direktem Hinweis auf Frau v. Stein, die
freilich hierbei — in ganz charakteristischer, legenden-
hafter Weise — mit Lotte BufE zu verschmelzen scheint.^)
Das Legendenhafte sei deshalb besonders hervorgehoben,
weil hier wie ûberall die Anpassung erst an das Vorstel-
lungsbild vom „Genie" (im populàren BewuBtsein), nie direkt
an ein Original geschieht. Die Genieillusion wirkt natûr-
lich auch auf den Namen des Pseudogenies selbst ein:
Jourdeuil zeichnet seine Bilder «Jourdeuil le Vieux», (was
■er spâter ironisch selbst in le vieux Jourdeuil umkehrt)
und der Bruder des Petit Chose unterschreibt sein Poème
^) Daudet sagt (die ^Charlotte" ist wohl nach Beobachtung) :
Il rappelait Charlotte, en souvenir de l'héroine (?) de Goethe et aussi
parcequ'il ne voulait rien lui laisser de l'ancienne Ida de B. Das
ist offenbar unsicher. Ich habe mir an dieser einen Stelle aUerdings
erlaubt Daudet die Feder etwas aus der Hand zu nehmen und zwei
halbe Grûnde durch einen gemeinsamen wahren Grand zu ersetzen.
'5*
— 56 —
liber Religion „Par Eyssette" (Jacques). Hier fîndet sich
das oft hervortretende ironîsche Eingehen Daudets auf
die niusion seines Helden: La mise en train, en ces
sortes d'ouvrages, est toujours ce qu'il y a de plus difficile, et
comme disait Eyssette (Jacques) avec beaucoup de raison . . .
gleich darauf: jamais Eyssette (Jacques) n'en peut venir
à bout. Bei Valmajour und bei d'Argenton wird der Adel
aufgefrischt — man beachte, daB die Romantiker meist
adelig waren;^) und dafi das Troubadourmotiv fur V. an-
klingt. Einer fortwâhrenden Namensverànderung unterliegt
der Petit Chose (Daniel Eysette), der je nach der Rolle,
die er spielen muB, unter den Hânden der spielwutigen
Irma Borel sich wandelt: Quand j'étais en Turc, elle m'appe-
lait Dani-Dan; quand j'étais en Italien, Danielo; jamais DanieL
(P. Chose, n, c. 12).
Alter.
Die aufsteigende und die absteigende Entwicklung,
beide sind fur die Entfaltung der Illusion besonders giinstig.
So kommt es, dafi Daudet oft gerade dièse Extrême zum
Illusions spiel verbindet: Le petit Chose und die im âge
critique stehende Irma Borel, der jugendliche Soutien de
Famille und die reife Madame Valfon. Gleichaltrig, nâm-
lich beide in der Rûckbildung stehend, sind etwa Ida de
Barancy und d'Argenton; Hortense dagegen steht in der
allerersten Jugendbltite der Lebensillusion, die zugleich
durch die Krankheit und Todesnâhe (Psychologie der
Schwindstichtigen) ins Ûbermenschliche gehoben wird.
Valmajour kommt daneben hier nicht in Betracht, da er
fast nur als Statist mitwirkt. Die Ûbergangsjahre zum
Alter zu sind im allgemeinen noch gûnstiger als die der
Jugend; wie die Psychiatrie einen senilen Beeintrâchti-
^) „Je veux qu'on dise un jour le vicomte d'Argenton comm»
on dit le v. de Chateaubriand" (I, IV).
— 57 —
gungswahn usw. kennt, so hat die Dlusionspsychologie der
modemen franz. Scliriftsteller hier lângst das Feld bebaut.
Neben dem alternden Mann^) ist es besonders die Frau
im „dritteii und vierten Zeitalter ihrer Geftilile" wie
Schleiermacher sehr richtig bemerkt, die Frau von 30*)
und 40 Jahren, die den schonsten Bovarysmus zeitigt. Sie
ist, lange vor Flaubert, eine stehende Figur (Balzac, La
femme de 30 ans), dieser hat eben nur das Verdienst, die
ganze Sehnsucht dieser Ûbergangszeit praktisch bestimmt
gefàrbt und dadurch untersuchbar gemacht zu haben, so
wie man wohl anatomische Prâparate fârbt. Es ist die
Agonie des Liebeslebens, die sich hier abspielt, ein je ne
renonce pas vor dem renoncement des Lebens, das dem
Tode vorausgeht. Hier liegt das Psychologische und
Psychopathische am engsten nebeneinander. Eine voU-
stàndige Darstellung gehôrt in eine Analyse des Bova-
rysmus. Ich deute hier wie an anderen Stellen nur an,
wobei mir daran gelegen ist, den „topos''' oder wie man
sonst sagen will der realistischen Romantechnik der Fran-
zosen und besonders Daudets zu fixieren.
Die Prodnktion.
Das Pseudogenie mufi im Laufe seiner dem Génie
nachgebildeten Entwicklung notgedrungen einmal irgend
etwas produzieren, natiirlich nichts Wirkliches — die Steri-
^) Don Quixote wird an seine grauen Haare erinnert, Chauvin
ist nach Daudet grisonnant, ebenso ist Tartarin ein alter Herr.
«Alte Narren, wenn sie geratcn, sind die besten** sagt das Sprich^
wort, weil sie sich nicht mehr ândern, d. h. weil ihre Ulusionen zu
Lebensillusionen, also chroniéch werden.
*) Daudet iîber Ida de 6.': Suffissament sotte et ignorante, d'un
esprit crédule et romanesque, tout près de cette trentaine funeste
qui est toujours chez les femmes la date d'une transformation quel-
conque eUe s'aidait maintenant de tous les romans qu'elle avait lus
pour se cré^ un idéal qui ressemblait à d'Argenton.
— 58 —
litât bildet ja das Hauptkriterium der Pseudogenîes und
des Ulusorîschen (Unwirklichen — Unwirksamen) ûber-
haupt. Ein Pseudoprodukt einzufuhren ist Daudets
Aufgabe. Er lôst sie wieder mit der Einfulilniig, îndem
er den Kardinalfehler der ganzen Ulusion hier aufdeckt.
Eine nachweisbar faische Kunstanschaanng kommt zum
Vorschein, ein falsches Kunstprinzip. Daudets Studie
ûber das populâre BewuBtsein erweitert sich hier zu einer
vollstândigen Untersuchung ûber das Wesen des Dilettan-
tismus So nimmt Valmajour die reine Schwierigkeit —
nur drei Ôffnungen auf seinem Instrument — ganz ohne
Rûcksicht auf die âsthetische Wirkung, als Kunstprinzip.
Dies ist aber allenfalls Àsthetik des Variétés, wohîn er
auch wirklich kommt. Da ist sein Selbstbekenntnis, das
dem Geniewesen treu nachgebildet ist — sei es înfolge
literarischen Einflusses, (indirekter Einwirkung der Félibre-
bewegung^)) sei es inf olge nattirlicher Parallelentwicklung, die
zwischen Kunstwerk und Kunststûck — das ist es — besteht:
Numa Roumestan 1, 16. Eien de plus touchant®) que le
petit récit qu'il faisait de ces luttes, de sa victoire —
(termini techn. des literarischen Lebens).
Ce m'est venu, disait-il en son français bizarre, ce
m' est venu de nuit en écoutant chanter les rossignols. Je me
pensais dans moi-même: Comment, Valmajour, voilà
l'oiso du bon Dieu, que son gosier lui suffit pour toutes
les roulades et ce qu'il fait avec un trou, toi, les trois
trous de ton flûte ne le sauraient point faire?
*) Dièse treten merkwûrdigerweise niemals greifbar hervor, auch
nicht in Hortenses fein angedeuteten Liebestraum. Bel ihr ver-
mischen sich vielmehr historische Motive — eUe était en plein roman
historique, dans le rêve coloré du passé (V, 78) mit volkstûmlichen
(Le grand boire etc.) ohne Zusammenhang mit den Bestrebungen Mistrals,
der doch an Daudet diesen tambourinaire wirklich geschickt batte.
') Rûhrend infolge der bedeutungsvollen Resonanz, die es in
der entsprechenden Parallèle gerade hier („luttes*') auslôst. Daudet
weist immer ganz naiv auf dièse Eif ekte hin : Rien de plus touchant
— irrésistiblement comique — c'est navrant etc.
— 59 —
Der Pseudodichter empûndet, wie im Goethe-Schilller-
schen Dîstichon gezeigt wird, nach, er berauscht sicli am
Klang der Worte, die ihm die „gebildete Sprache" liefert.
So ist das Gedicht des Jacques Eyssette, (von Ernest
Daudet) der nur vonibergehend von der Illusion ergriffen
wird, ungemein charakteristiscli : Petit Chose IV, 35
Religion! Religion!
Mot sublime! Mystère!
Voix touchante et solitaire
Compassion! Compassion!^)
Hierher gehort auch das schon in Femmes d'artistes n
vorkommende credo d'amour vom (spâteren) d'Argenton.
Was hier (femmes d'artistes) von den romanesken Hôrer-
înnen gesagt wird, lâfit sich ohne weiteres auf den Dichter
anwenden: H débite une tirade de son poème, le Credo
de l'amour, celle surtout qui se termine par ce vers éton-
nant: Moi, je crois à l'amour comme je crois en Dieu.
Remarquez que je soupçonne fort ce farceur-là de ce
soucier aussi peu de Dieu que du reste, mais les femmes
n'y regardent pas de si près. Elles se prennent
facilement à la glu des mots. — „Mot sublime!"
Der Dilettantismus des Kunstgenusses kommt dem der
Produktion entgegen. Sehr schwierig liegt der Fall bei
Le petit Chose. Hier haben wir — abgesehen von dem
bei der Schulf eier vorgetragenen nicht mitgeteilten Gedichte,
als „Werk" den ersten und zweiten Akt einer Comédie
pastorale, die aber zugleich in die erweiterte Sammlung
der Amoureuses, Poèmes et Fantaisies (1857 — 1861) wirk-
lich aufgenommen wurde. Also auf gleiche Stufe mit
„Religion, poème en douze chants" oder „ Credo d'amour"
will Daudet das Werk doch nicht gestellt sehen. Trotz-
dem wird es aber in Le petit Chose als drôle de poésie,
*) Nachempfunden ist es natùrlich — auch inhaltlich — der
religiôsen romantischen Strômung.
— 60 —
also fast wie das richtige Pseudoprodukt, behandelt. Es
erkiârt sich das offenbar so, daB Daudet, im energischen
Verlassen der Lyrik, nun seine eigenen Produkte mit
harter „realistischer Gegenwirkung" betrachtete. Wie das
Gedicht literarhistorisch zu bestimmen wâre (La Fontaine
usw.) geht uns hier nichts weiter an. Es handelt sich um
àsthetischen Wert oder Unwert. Letzterer liegt also nicht
vor, d. h. es kommt eben hier wieder einmal das Motiv
der Genieverspottung mit dem der Selbstbiographie in
unheilbaren Konflikt.
Der Pseudokunstler als Maler, Jourdeuil, arbeitet
natûrlich Fabrikware, das mythologische Motiv, das einmal
Mode war, wiederholt er so genîelos wie môglich in immer
neuen Variationen.
Interessanter ist der romancier in Soutien de famille.
Hier steckt eine auBerordentlich komplizierte Studîe ûber
den Dilettantismus dahinter. Der Held erzâhlt seîner Ge-
liebten Mme. Valfon (Dis-moi, ce que tu as souffert!) sein
Schicksal (Kap. UI). Mais elle est bien mélancolique et
piteuse, son existence d'écolier pauvre, et pour la rendre
intéressante, il faut la compliquer, la romancer. Et il
romance! Er gestaltet also die Wahrheit nach einer —
nicht recht faBbaren — Strômung der Romantik um. Der
Erfolg ist, daB sie ihm sagt (nebst den obligaten Trôstungen
im besten Frau v. Steinstil) „Dieu, le beau livre qu'on en
ferait!" Daraufhin schreibt er wirklich das Buch „Une
famille française" in dem unbewuBt das nach dem Roman
konstruierte Leben zum Stoff eines Romans geworden ist —
ein moderner Don Quixote also, der zugleich seine „Me-
moiren" schreibt und damit einen neuen Ritterroman liefert.
Der Roman ist also hier nicht nach einem Roman, sondem
nach dem Leben, dies ist aber schon durch die Brille der
Kunst geschaut. Das Abhàngigkeitsverhâltnis entwickelt
sich vor der Produktion. Noch deutlicher — mit anderer
Wendung — ist das bei Boche, (homme de génie) mit dem
— 61 —
Daudet vermutlich verheerend in gutfreundliches Gebiet
eingefallen wâre (Notes p. 99). Tout se déforme dans sa
tête; c'est bien pis quand il prend la note, il regarde,
regarde, ne voit toujours rien malgré ses grands efforts et
jette les plirases la tête en bas. Ein Dilettant der Beob-
achtung also wie ihn Gottfried Keller in der bertilimt
gewordenen Stelle in den „miBbraucliten Liebesbriefen"
bereits festgenagelt hat. — Wieder ein anderes, auBer-
ordentlich reiches Gebiet des Dilettantismus entrollt Daudet
bei d'Argenton in Jack 1876, der wie erwëlint — wie
konnte das Daudet nur vergessen? — in den Femmes
d'artistes (1874) erscheint. D'Argenton tut den zweiten
Schritt vor dem ersten „trâumt von kûnftiger Entfaltung"
und bat dementsprechend die „Manie der Titel." La Fille
de Foust (titre jeté au hasard) Les Pommes d'Atalante,
Le Credo de l'amour. Les Ruptures (A une qui est partie).
Les Passiflores, Les Cordes d'Airain sind die Titel seiner
unvollendeten Meisterwerke. Dièse Titel sieht er offenbar
— in 10 Ausgaben nebeneînander — in allen Schaufenstem
liegen. Das bat Daudet nicht gesagt, aber es steht psycho-
logisch etwa dahinter. Es ist schwer, sich hier nicht zu
verlieren in die angeschlagenen Gedankengànge. Dabei
dringen fortwàhrend neue Motive, oft noch in gewagten
Verkûrzungserscheînungen, hervor. Man sieht fortwàhrend,
wie unendlich der Reichtum Daudets ist, und wie Stoff und
Kraft zu immer neuen Roman en dieser Art — Fragment
V. M. Boche! — in ihm stecken. Nur noch ein Zug sei
nachgetragen, der das Pseudogenietum nochmals innerlich
mit dem Ulusionsproblem verkniipft. Als d'Argenton in
seinem Landsitze ein Dichterheim erlangt hat „wie es im
Bûche steht'', da bemerkt er, da6 er nun erst recht nicht
dichten kann — vor lauter, wirklicher Poésie in diesem
pavillon Louis XV dans ce beau pays d'Etoiles auquel
le souvenir de la Pompadour se rattache par des liens de
rubans roses et des agraffes de diamant. . . 11 était trop
— 62 —
bien, il avait trop de poésie autour de lui — das heifit
die „Ergânzung", die die poetisch produktive Illusion sonst
bringt, verliert hier ihren Lustwert/) auf den es eben
dem Dilettanten gerade in erster Linie ankommt (Etymo-
logie). Denn der Dîlettant ist auch hierin eine Spezies des
grofien Genus der Dlusionâre, deren Kenntnis uns Welt
und Leben — wer den Dilettanten versteht, ist erst homo
litteratus — ûberall in neuer tiefer Weise erschliefit — ge-
treu dem Gesetze, daB man die abnormen Storungen
studieren muB, um die normalen Erscheinungen zu ver-
stehen. —
Yerfolgaligsillasion.
Zwischen Illusion und Wirklichkeit scMebt sich ein
Drittes.^) Es ist ein „Schutzgedanke", durch den, mit
latentem logischen TrugschluB, die drohenden lUusions-
stôrungen abgewendet, ja noch mehr: in die Illusion hinein
umgedeutet werden. Das Vorstellungsbild des „Genies"
enthàlt freilich dièse Zûge schon fix und fertig. Hier sind
es die im letzten Grunde auf der psychologischen Trâgheit
(geistiges Beharrungsgesetz) der Menge beruhenden Wider-
stànde, die dem wahren Génie begegnen. Jeder Wîder-
stand, auch die berechtigte Kritik, wird nun vom Ulusionâr
mit diesem Widerstand identifiziert. Dadurch ist der cîr-
culus vitiosus der Illusion geschlossen und der Ulusionâr
absolut einsam — abgesehen natiirlich von den Angehorigen
(Mitspielenden), die eine Pseudowelt um das Pseudogenie
bauen. Die Wendungen sind intéressant. Sie variieren, je
nach dem Bildungsgrad, von der psychologischen bis zur
^) Dieu, qu'il est bête de monter des fictioDS quand la réalité
est si bonne! (G. Sand an Flaubert).
*) Fur den Don Quixote ist dies die „Zauberei", fur die franz.
Nationalillusion im Kriege war es der „Verrat". Man vgl. dazu
Ërdmann: „Schutzgedanke und Schutzgefûhle'S in denen leider
Daudet — neben Ibsen — fehlt.
— 63 —
mythologischen. Geradezu in mythologischer Weise (Teuf el)
wird die Verfolgung aufgefafit von Valmajour, dem pro-
venzaJischen Tambourinspieler, der durch Numa Ronmestan
in die Kunstleiillusion gedràngt worden ist: XIV, 240 les
victimes :
(Man beachte die feine Einfuhlung. Es handelt sich
hier um einen psychologischen Zug, der nur dadurch, nicht
durch Beobachtung, erschlossen sein kann): Comme tous les
acteurs en pareil cas, il attribue sen insuccès à la cabale,
et pour sa sœur et lui, ce mot prend des proportions bar-
bares, extraordinaires, une orthographe de sanscrit, la
kabale^) un aminal mystérieux qui tient du serpent à
sonnettes et du cheval de l'Apocalypse. Ebenso taucht
in der Vorstellung der Schwester dièse mythische Kabale
— das wollte Daudet offenbar umschreiben — nochmals
auf bei der Varietevorstellung im Skating: XV, 262 Audi-
berte prit la main d'Hortense: C'est la cabale, attention!
La cabale, ici, se résuma par quelques: „ChutI . . . plus
haut" . . . etc. Ûberall kehrt dièse Wendung wieder. Von
besonderem Interesse sind noch folgende Modifikationen :
die cabale beschrànkt sich auf die Heimat des Ktinstlers,
der im Ausland voUen Erfolg genieBt. Es tritt aJso hier
die Formel : Der Prophet gilt nichts in seinem Vaterlande
ein. So ist es bei Maler Jourdeuil, dessen Bilder angeblich
nur in Amerika gekauft werden.
^) Cabala, it. sp. pg. cabale fr. geheimnîsvolle erkIâruDg des
alten testaments, auch hinterlistigee verhandlung, vom hebr. ka-
balah, ûberlieferung geheimlehre (Diez p. 75). Die Bedeutungsent-
entwicklung dièses Wortes weist auf denselben Vorgang der Ver-
foIguDgsilIusion (Schutzgedanken zur optimistischen WeltaoschauuDg)
in kulturgeschichtlicher Erweiterung hin. Zum Motiv im Geniebild
vergleiche man beispielsweise Boileau Epistre VII, v. 9ff.; Si-tost que
d' Apollon un Génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré.
En cent lieux contre lui les cabales s'amassent, Les Rivaux obsurcis
autour de lui croassent ... Es handelt sich um wirkliche Cabalen
gegen Racine, an den die Epistel gerichtet ist.
— 64 —
Ja noch mehr: als Form der Intrigue wurde sogar, wie
Daudet fingiert, der Argentontypus selbst vom Argenton-
modell aufgefafit; in der Histoire de mes livres: (30 ans.
Jack, 218) heifit es:
Sa foi^) en son génie est telle que, s'il s'est vu peint
en pied dans mon livre, solennel, noir et sinistre comme
un huissier de campagne il a dû sourire dédaigneusement
et dire: <C'est l'envie! ...»
Und derselbe Daudet, der aile Phaenomene des Pseudo-
genies-Falles aufzudecken wuBte, ging im Wahn, ein
grofier Dramatiker zu sein, getreulich diesen Weg: In der
Revue des deux Mondes 15. November 1899 findet sich bei
Gelegenheit der Besprechung (anonym) von Daudets Drama :
„La lutte pour la vie" folgender interessanter Passus iiber
Daudet als Dramatiker . . . quel n' est pas son aveuglement
d'imputer on ne sait à quelle cabale imaginaire des
échecs dont il ne devait s'en prendre qu'à lui même .? —
„0n ne se moque parfaitement que des ridicules qu'on a
un peu." (Notes sur la vie^ p. 65.)
Daudet hatte Dickens und Turgenieff als Darsteller
von Ulusionaxen genannt, tatsàchlich findet sich das Motiv
und besonders in der cabale- Wendung, bei ihnen vor. So
hat Dickens in Little Dorrit bei einem Malerdilettanten
denselben Zug der cabale imaginaire : I, 1 7 : the people of
condition had absolutely taken pain to bring him into
fashion. But, somehow, it had ail failed. The prejudiced
public had stood against it obstinately. They had deter-
mined not to admire Lord Decimus' picture. They had
(Ûbergang) determined to believe that in every service a
^) Das ist eben der „Glaube", der zum Trugschluû fûhrt. — La
foi en son génie ist hier einmal ganz deutlich Genieillusion, was
nicbt ûberaU so scharf hervortritt, indem das Génie sich unter den
Kûnstler resp. Dichter verbirgt und die lUusion nur in ihren Âufie-
rungen und Effekten definiert ist.
— 65 —
man must qualify hîmself by striving early and late and by
working (Arbeît) heart and soûl, mîght and main.
Turgenieff berichtet von einem Dichter („în Frûhlings-
wogen") von einem alten Italiener, der behanptet, zum
Dichter gehôre nnr (TrugschluB) fuoco d'ispiracione. Man
entgegnet ihm (Aufdeckung) er habe doch zweifellos dies
fuoco gehabt — „Ich batte Feinde!" erwiderte finster der
Italiener.
Dièses Motiv der imaginairen Verfolgung, wozu auch
der stumpfe (passive) Widerstand der Welt gehôrt, ist so
hervorstehend, dafi man wohl das Pseudogenie, nach diesem
Zuge, aïs „verkanntes Génie" bezeichnet. Vom Ulusions-
standpunkte ist das Intéressante, dafi eben der Illusionàr
die Illusion den anderen zuschiebt — genau wie im Liede
— da ist die vollkommene Parallèle — der Trunkene : Strafie,
Ich glaube gar, du bist berauscht. So mufi ûberhaupt jeder
Dogmatismus zum partiellen Illusionismus fiihren.
Femme consolatrice.
Der géniale Mensch leidet, infolge seiner sensibilité,
seiner gesteigerten Aufnahmefâhigkeit, die gewisse Ein-
drticke ohne weiteres zu Schmerzen werden lâBt, korperlich
und seelisch in aufiergewohnlichem MaBe. Da tritt das
Weib mit seinem Pflegeinstinkte in ihr Recht. Sei es,
daB sie bei angeblicher korperlicher Krankheît — die also
das Pseudogenie als malade imaginaire einer Komponente
des Geniebildes unbewuBt nachkonstruiert — ihre rôle
de sœur grise erfaBt (femmes d'artiste) ihren poète (d'
Argenton) plaint, soigne, dorlote, sœur de charité qu' il y
a au fond de toute femme (Ida-Charlotte, in Jack), sei es,
daB sie dem „Verkannten" heimlich ihr Bild zu Trost und
Talisman sendet, wie Hortense in Numa ihrem Troubadour,
dem stumpfsinnigen tambourinaire Valmajour, oder dafi sie
(nochmals Charlotte) dem grand homme vaincu, abandonné
— 66 —
de tons grofiaxtig versichert: Maintenant, je snis à toi, ^
toi pour toujours! Man kônnte auch diesen Vorgang als
Phase des Illusionsspiels einreîhen, wenn nicht das inten_-
sive Hervortreten des Instinktîven gerade an dieser Stelle
einen tiefen, echten Ton gâbe. Das Weib opfert sicli
wirklich fur ihren imaginairen grand homme, wie dies z. B.
Frau Delobelles Leben zeigt. Hier ist eben — wîr werden
die Stelle von Daudet selbst bezeichnet finden — der
Punkt, wo das komische Spiel in tragischen Ernst umschlâgt.
Die Tragik entsteht dann besonders dadurch, daB, wie
bei Delobelle und d'Argenton, das Weib ûber diesen an-
geblichen mystischen Pflichten ihre natûrlichen Pflichten
vergiBt. L'épouse a tué la mère, Wie Daudet formuliert
(Fromont m Kap. 5). In Jack heifit es geradezu : Lequel
des deux? (in Kap. 8) und Jack geht unter, vor dem
poète d'Argenton, Jack in dem, wie Céard sagt, Désirée
Delobelle einen Bruder fand. Seine natûrliche Mutter ver-
giBt ihn in allen entscheidenden Situationen ûber dem Ge-
liebten. Dabei hat es Daudet gerade in dieser Gestalt
fertig gebracht, neben den immer wieder hervortretenden
miitterlichen einerseits den Pflegeinstinkten anderseits,
das „hilfreiche Weib" als eine so fatale seelenlose Gans
zu schildern, wie es, — im Gegensatze zu den gesteîgerten
Frauengestalten der Renaissance, Sentimentale und Romantik
kaum ein Molière, Thackeray, ein Strindberg oder Otto
Weininger herausbrachte.^) Auf diesen Zug muB man achten,
^) Gottfried KeUers — auch als Pseudo-FreuDdin koDstruiertes
blôdsinniges Griechenweib im Martin Salander, dem freilich heroisch
Maria gegenûbergestellt ist, gehôrt hierher. („Bessere Leute als ich
haben ihre Jahre mit der Frauenfreundschaft , NeiguDg, man nenne
es Liebe verschônt und erweitert . . /* und er bedachte keineswegs,
wie soich idéales Liebesverhâltnis eines weisen âlteren Mannes als
Hauptsache ein mit ungewôhnlichein Geist begabtes weibliches Wesen
Yoraussetzt, wâhrend er von Myrrhas inneren Zustânden noch gar
keinen Begriff batte oder dieselben zusammenphantasierte. Ges.
Werke 8, Cotta 1903, S. 264 f.
— 67 —
ttm die Verânderung der Weltanschauung zu verfolgen. 11
mondo è corne una donna. (Leopardi.)
lUusionsspiel.
Das ninsionsspiel wird von Groos verschiedentlich,
besonders als dramatisches Nachahmungsspîel, behandelt.
Fur nnsere Zwecke kommt besonders Langes Kap. XV „Die
Kunst als Spiel" in Betracht. Tatsâchlich bildet eben das
Spîelende in Verhâltnissen wie Goethes Prau v. Stein schon
eine ziemliche Komponente, wie nberhaupt die Grenzen
nicht so scharf zu ziehen sind. Jedenfalls als Spiel ge-
dacht von Daudet aber sind die Verhâltnisse, die seine
Pseudogenies aufrechterhalten, schon deshalb, weil die
Imitation bei der Illusion so nachweisbar hervortritt.
D'Argenton nennt seine Ida „Charlotte** — das Umtaufen
bat ja im Sinne der Illusionssteigerung — was wàre es
sonst? — hier seinen Platz. Mit dieser Charlotte aber — ,
in kûhner Verbindung heterogener Elemente, schreibt er
sich nicht etwa Briefe — das Briefwechselspiel hat Keller
einmal hûbsch ironisiert — sondem er bleibt mit ihr in
der Einsamkeit der Romantik, der Zweieinsamkeit, wie ein
anderer Ausdruck lautet, zusammen. Dièse Einsamkeit ist
wieder ein Spiel, das er mitLeichtigkeit gegen ein anderes —
so reich ist der Vorstellungskomplex des „Genies", an dem
so viele Jahrhunderte gearbeitet haben — vertauscht. Sein
Genius braucht plotzlich — wo blieb die eigentliche
Romantik ? — das milieu intellectuel. Dièses Milieu (chèrement
entretenu) ist aber ein gekauftes Publikum, eine kûnstlich
hergestellte Schmeichlersphâxe, die eine fortgesetzte wohl-
tuende Inlusion ausûbt. Der Pseudoarzt, der nattirlich zum
malade imaginaire — siehe „femme consolatrice" — gehort,
bildet hier einen markanten Spezialfall. So schliefit sich
immer ein Glled der Kette ins andere, bis eine ganze Welt
en illusion aufgebaut ist. Dafi Daudet, der doch grôfiere
— 68 —
Untersuchungen ûber das lUusionsspiel kaum kannte, be-
reits die richtige Formulierung trifft, deutet gerade auf
den tiefen Zug seiner Psychologie. So heifit es in
Petit Chose von Irma Borel,^) die Daniel als poète znm
Zeitvertreib an sich gezogen hat. Elle était heureuse,
elle. Cette vie lui plaisait, cela l'amusait de jouer
au ménage d'artistes pauvres. Ahnlich von
Charlotte de Barancy zur Zeit der Landeinsamkeit: Plus
enfant que jamais, elle jouait à la campagne. So
ist der Illusionsverlauf bald von femer tiefer Symbolik,
bald rlickt er so nahe, daB ein jeder darin staunend sich
selber erkennt.
Opfer der Illusion.^)
Daudet selbst wurde, indirekt, Opfer der vâterlichen
lllusionen. Hier ist die Berûhrung mit Dickens am întimsten.
Wie dieser in Little Dorrit so hat Daudet in Désirée
Delobelle das Opfermotiv — eben durch die gltickliche
Wendung ins Weibliche, vertieft. Auch dièse Wendung
ist eine neue „Synthese" wie sie der géniale Mensch her-
vorbringt. Don Quixote hat weder Weib noch Kind (ebenso
wie auch Tartarin) und auch der beobachtete „Delebelle"
hatte keine Tochter. Delobelle était donc bien campé en
mon esprit, mais je ne Tavais pas encore complété par la
famille, quand j'assistai, vers cette époque à l'enterrement
^) Dièse ganze Partie ist nach Daudets Angabe „erfunden".
(30 ans) Was heiût das aber anders als sie ist nicht beobachtet,
sondern konstruiert? Die Dienerin der Borel, eine aite hâfiUcbe
Negerin (Baudelaires Geliebte?), gehôrt hier noch herein, insofern
nâmlich als sie der allé Pierrette nach ihrem Namen Coucou-Blanc
fur eine Art „Mimi" hâlt, mit der Daniel in der „Bohème'* lebt.
°) Man vergl. damit, was Léo Berg ûber die „Mitmenschen** des
Ûbermenschen sagt : Auch kleine und selbstredend auch Pseudogenies
haben ihre kleinen' und verdrehten Mitmenschen. S. 220. Die Frauen-
gestalten sind in anderem Zusammenhang hier aufgefiihrt.
— 69 —
de la fille d'un grand comédien . . . Tout de suite, Tidée
me vint de donner une fille à Delobelle (30 ans). Damit
îst das tragische Motiv — vergleiche Humor, Tragik usw. —
gegeben.
Neben der Selbstaufopferung der Tochter erscheint die
des Sohnes, wie in Le Sacrifice (der junge Maler Jourdeuil)
iveniger glaubhaft. Selbst wenn wir eine gewisse strengere,
patfiarchaliscliere Fassung des Familienbegriffs im fran-
zôsischen Bûrgerstande (daher auch die Trennung von aîné
und cadet) berûcksichtigen, erscheint doch der junge Mann,
der sein wlrklîches Talent brachliegen lâfit und seiner Ge-
liebten den LaufpaB gibt, nur um die Kunstillusion des
Vaters aufrecht erhalten zu konnen, bis ins Unmogliche
idealisiert.
Man konnte sagen, daB es sich um eine Art Lebens-
Itige bei dem alten Maler handelt. Aber dem steht wieder
entgegen, daB er sich verhâltnismàBig schmerzlos am Ende
desillusionîert — es hàtte ebenso gut etwas frûher ge-
schehen konnen. Nun, es ist ein Jugendwerk und auBerdem
ein rechtes Theatersttick. Man sieht gerade ans diesem Bei-
spiel, wie groB die Fortschritte sind, die Daudet — durch
hartnâckige Wiederholung des Illusionsmotivs — spâter-
hin gemacht hat. Intéressant ist noch, daB hier das
gebrachte Opfer, le sacrifice, im Titel erscheint. So dreht
sich das Problem fortwàhrend nach den verschiedenen
Seiten, bald als Motiv, bald als Charakter gefaBt.
In Jack steht das „Opfer"^) in anderem Sinne („la
victime") im Vordergrunde. Er opfert sich nicht selbst
^vvie die ûbrigen hierhergehôrenden Gestalten, er wird in
clîe Opferrolle gedràngt. Damit wird freilich der psycho-
logische Argwohn wach: ein Kritiker spricht von der
îiammelartigen Dummheit des guten Jack. Es kommt hier
') Der Vergleich Abraham-Isaak wird wirklich im Drama (Sacrifice)
gebracht.
Jakob. 6
— 70 —
besonders in Betracht, dafi dieser Pseudogenîus Dargenton,
dem er unbequem ist, (eben weil ein so grofier Junge die
Illusion des Dichterliebesidylls stôrt) gar nicht sein Vater
ist. Die Mutter, deren Illusion doch ihrerseits erst von
der Illusion Dargentons (allerdings als Liebesillusion) ab-
hàngig ist, gibt ihn preis. Es ist — und daraus erklàrt
sich wohl vieles — der Akzent der Darstellung gar nicht
auf Jack gelegt, sondern auf Dargenton-Ida de Barancy,
d. h. auf das Pseudogeniemotiv. Dièses ist wertvoll, nicht
aber die Kinderpsychologie. DaB der Titelschwerpunkt
falsch gelegt wurde, erklàrt sich wieder aus der nachtrëg-
lichen Beobachtungstheorie. Daudet vergafi ganz, daB das
Paar schon in den femmes d'artiste vorgebildet war, und
hielt sich an den „beobachteten" Jack, den er ziemlich
unorganisch an den im Konstruktionsbau freien Opferplatz
(bei Delobolle ist es Désirée) einsetzte. Man kann hier
den Streit zwischen Idée und Technik, zwischen Daudets
Eigenart und realistischer Schule, voUkommen verfolgen-
Im Soutien opfert sich der jûngere Bruder, im Petit Chos^
opfert sich Jacques, der altère Bruder. Dieser ebenso wies
Jack und Désirée Delobelle sterben indirekt geradezu im
Schatten des Génies. Daudet hat, in der Selbstbiographie
— ganz wie Keller im Grtinen Heinrich — den Verlaul
pessimistisch gewendet. In Wahrheit hat die wirklich
aufopf ernde Liebe Ernest Daudets fur den wirklich genialea
Bruder kein so tragisches Ende genommen.
Highlifemotiye.
Das Pseudogenie muB natûrlich auch high life spielem
Wir sahen schon, wie hier die Glticksinstinkte anknûpfe*
konnen. Das highlife entspricht dem Stile der Romantil
mit Byron, Musset und anderen als Vorbildem. So eir
zâhlt Vallès vom Réfractaire Cressot : je le trouvai éteni '
dans un sous-sol, sur un matelas, au milieu des bûcher
— 71 —
souriant et calme, il était en train de faire des vers qui commen-
çaient ainsi: „Belle duchesse" . . . C'est que Cressot se
piquait de gentilhommerie et d'élégance. Bei Daudet hat
Argenton seiner Ida de Barancy âhnliclie Vorstellungen
erweckt: 477, IX; elle retient son „artiste" avec rancune
à la maison, parce qu'elle croit toutes les dames du faubourg
Saint- Germain informées de son retour et capables à s'inscrire
à la file pour „boire tout le sang de son coeur". Neben
dî osem f abelhaften Liebesleben ist es der Reichtum, der in
<iîe Augen sticht: So sagt Delobelles Frau, als dieser
T*lx eaterdirektor werden soll, in einer Mischung von Liebe,
-Mxitterliebe und egoistischer Eitelkeit: Eh bien, je suis
sû^Are qu'il ne faudrait qu'un peu de succès pour nous le
rendre jeune et content ... Et puis, c'est qu'on gagne de l'argent
<i€tiis les directions. A Nantes, le directeur avait une
toiture. Nous vois-tu avec une voiture? . . . Non! mais
i^ous vois-tu? . . . C'est ça qui serait bon pour toi . . .
Die Ehre endlich ist verkôrpert in der Zugehorigkeit
zrur Akademie. So hat auch der Petit Chose sich sogleich
ttiît der Akademiefrage zu befassen. L. p. Chose IV, 128.
n y a un point, par exemple, sur lequel Jacques et moi nous
^^ nous entendons pas du tout. Jacques veut qu'à trente-
^inq ans j'entre à l'Académie française. Moi je m'y
**^fase énergiquement ; derselbe Effekt kehrt in Jack
"^^ieder: (I,V) d'Argenton: Alors, ils serait riche, célèbre,
I>^ut-être de l' Académie, quoique cette institution soit bien
"tombée, bien vermoulue. C'est vieux, démodé, pyramide
"^'Egypte en diable.
Was hier der Petit Chose und d'Argenton komisch ab-
^^hnt, hat Daudet im Ernst getan, und besonders die
-^ademie als Quelle verhângnisvoUer Illusionen (Immortel)
S^^zeigt. Er hat sich das Recht dazu bewahrt durch einen
5»Brief" an die Redaktion des Figaro, der lautet: Je ne
^^ suis pas présenté, je ne me présente pas, je ne me
Pï'ésenterai jamais à l'Académie. —
— 72 —
Génie und Philister.
Wie Daudet das Weib seines Geniepaars entwertet —
Irma Borel und Ida de Barancy sînd simple Koketten — ^
so den Mann. Am petit Chose ist nichts, rein gar nîchts
zu retten, ebensowenig an Delobelle. Valmajour ist der
Typus eînes Bauern, R. Eudeline (Soutien) der eines Dandy.
P'Argenton, cet éternel pontifiant, ist ein Pédant, dem
der „pion," der er war, im Blute steckt; am interessantesten
aber ist der Fall, wo das Bûrgerlich-AUzuburgerliche, mit
dem der géniale Mensch in Todf eindschaf t lebt, im Pseudogenie
sieghaft hervorbricht. So wettert Jourdeuil (le Vieuxl) uner-
mudlich gegen die bourgeois und philistins, die hier neben-
einander erscheinen, singt „guerre aux bourgeois!" schwârmt
von der bohème en famille,^) la bohème du bon Dieu —
wirft den Jungen vor qu'ils ont cru pouvoir impunément
s'habiller comme des bourgeois, et voilà qu'à force de
ressembler au bourgeois, ils sont des bourgeois eux-mêmes,,
aussi bourgeois que les plus bourgeois — das reine ono-
matopoetische Gewitter. Und kurz vorher sagt Madame
Jourdeuil zu ihrem Sohn: Tu sais, ton père, tu le connais,
il aime bien que les fournisseurs soient payés recta. H a
cela de bon, par exemple, on ne peut pas lui ôter ça! Es
ist das einzige Pseudogenie, an dem was Gutes ist, denn
das Drama fallt noch sehr frûh (1869). Die spâteren Ge-
stalten sind voUkommen hohl, um desto sicherer aufge-
blasen werden zu kônnen.
Schmeichler.
Wir sehen von den lUusionsforderem ab, die teils als.
Opfer, teils als Mitspielende — wie die Femme consolatrice
— die Dlusion bestàrken. Es soU hier die Psychologie
des Betrugs, der sich den ganzen Vorgang, den er durch-
^) Dafi es dies, scheinbar eine contradictio in adjecto, wirkiich:
gab, hat Daudet in den Femmes d'artistes amusant geschildert.
— 73 —
schaut, zu Nutze macht, erwàlint sein. Da finden wîr fast
tiberall einen Schmeichler. Heifit doch schmeicheln nîchts
anderes als den Ulusionen eines Menschen entgegenkommen.^)
Darum erscheinen uns chinesische Schmeîcheleien so selt-
sam, weil wir die Dlusionen nicht haben, auf die sie zielen.
Schmeichler finden wir bei d' Argenton — aile ehemaligen
ratés lassen sich von ihm — als gemietetes Publikum seiner
Kunstdarbietungen, verkôstigen. Auch Raymond Eudeline
hat eine âhnliche Clique immer um sich. Ja sogar Delo-
belle findet Leute, die, sowie nur die leise Hoffnung, daB
Rîsler Geld zu einem Theater geben wird (wo sie ange-
stellt werden konnten), auftaucht, ihm Brief e schreiben : A
ilonsieur Delobelle, directeur. AuBerdem bringt er des
A.l3ends immer ein paar „Kollegen" zu Tisch. Wâhrend
4îe Schmeichelei hier durch einen grofieren Kreis vor sich
ffeht, ist fur „ Jourdeuil (Sacrifice) eine glânzend gelungene
Eîînzelgestalt zu diesem Zweck eingezeichnet: Pipette, Pi-
pette, entre donc mon vieux Pipetton! Und der kostliche
E^îpetton kommt herein, lacht wenn Jourdeuil lacht, besieht
sîch das neue Bild des alten Herm und sagt: C'est boeuf!
I^îpette hat Urteil. Dafiir kommt er auch vom Fruhstuck
^Vec un joli vin blanc de 1811, du vrai de la comète . . .
^é; Hé! Pipette! (Jourdeuil pousse Pipette qui chancelle)
CCI, se. 3). Es ist eine von den wenigen Figuren, die gro-
^eske Zûge zeigen, wie sie fur die Optik der Bûhne passen. —
^) Dièse Schmeichelei gebt Datûrlich im groÛen Stile vor sich,
^^'enn das Pseadogenie ûber Mittel verfûgt, die die lolusio lobnen.
^o ist Neros ErscheinuDg die ins Riesenbafte ûbertragene CrenieiUa-
^on. — Das Institat des Narren am Hofe (als des DesillusioDetirs) wird
®o verstâDdlich. Anderseits dieot freilich der Narr selbst zar Inla-
^onsbelustigiuig. Aas Flôgels Geschicbte der Hofnarren lieBe sich
^er Boch viel gewiniieD. Intéressant ist z. B. der Spezialfall, in d^n
^^ Narr auf der Bûhne sowohl die Illusion des Helden als auch die
'^eatralische Ulnsion ûberhaapt zerstôrt
— 74 —
Ulusionsstorung.
Kinder und Narren sprechen die Wahrheit, zerstoren
also die Illusion. Der enf ant- terrible -Eflekt ist in den
meisten Fâllen ein Desniusionsschreck. Wenngleich bei
Daudet von wirklichen Kindem und kindlicher Naivitât —
wie ûberhaupt in dem ganzen franzôsischen Realismus,
keine Rede ist, so spielt doch der type de la femme -
enfant oft eine âhnliche RoUe. So entsteht durch Louise
Jourdenil (seize ans) folgende humoristische Desillusion
Sacrifice I, VI:
Madame Jourdeuil, doucement:
„Pose donce ta palette, mon ami."
Le père Jourdeuil:
„Ma Palette? Tiens, c'est vrai, en voilà
une distraction."
Louise riant:
„0h, une distraction . . . ."
Madame Jourdeuil, la tirant par la manche:
„Chut!"
Franqueyrol au père Jourdeuil:
„C'est beau pour un artiste d'être surpris la palette
au poing."
Le père Jourdeuil, triomphant:
„N'est-ce pas? (H pose sa palette et ses pinceaux
sur le petit poêle."
Louise, bas à sa mère:
„Mais puisque je te dis qu'il est retourné exprès
pour la chercher."
Das Beispiel ist so hûbsch — es bringt die halbbe-
wuBte Illusion an den Tag — da6 ich es nicht gem durch
ein weniger markantes stôren môchte. Natûrlich gibt es
deren unzahlige, da ja die einfache Komik (s. diesen Para-
graphen) auf diesem Kontrast beruht. Oft genûgt bei dem
gemeinsamen Illusionsspiele von Génie und Weib ein Aus-
— 75 —
setzen des einen TeUs oder ein Spielfehler. So gérât Ar-
genton, den seine (geprugelte) Charlotte verlassen hat, in
komische Verlegenheit als Charlotte zurtickkehrt, wâhrend
doch seine „Ruptures" (A une qui est partie; Mussetimitation ?)
noch nicht fertig sind. Noch feinere Effekte darf man wohl
nîcht ans der kûnstlichen Fassung lôsen.
Komik, Ironie, Humor, Tragik. — Dièse Linie
kann hier nur skizziert werden. Wir sahen schon — man
denke besonders an die Gegenûberstellung der korrespon-
dierenden Punkte in Le siège de Berlin, da6 ans dem Dua-
lismus der Illusion gewisse àsthetische Effekte entstehén.
Auf der anderen Seite — so widersprechend die subtilen
Defînitionen der Àsthetiker sein môgen, stimmen sie aile
darin uberein, daB ein gewisser Kontrast zur Erzeugung
der Komik nôtig sei, den sie — ich folge der Ûbersicht
Von Lipps, Komik und Humor, 1898 ^) — teils als Gefûhls-
Wrettstreit (Hecker) teils als tîberlegenheit (Groos) teils aJs
Intellektuellen Kontrast (Krâpelin) definieren. Wie dem sei :
cîîe Illusion bietet mit ihrem hier betonten Dualîsmus diesen
Kontrast sicher dar. Wir sehen also hier, das ist das
Hochînteressante — dasganzeProblem von der andem
Seite, im Gegensatz zu den ûblichen Betrachtungsweisen
geradezu von innen. Und weiter: wo die Komik sich
zum Humor erweitem, vertiefen, erheben, als Humor „reso-
iiieren" kann oder wie man sonst sagen will — da „reso-
niert" bei dem aufgedeckten Illusionsdualismus ein latenter
Illusîonsdualismus mit. Die „Selbsterkenntnis", die Kuno
rischer am Ende seiner Betrachtung ûber den Witz hervor-
lebt, die liegt schon in Fontanes Définition des Vaters als
^) Vollkommen abzulehnen, besonders von diesem Standpunkto
aus, erscheint mir die von Lazarus (s. Lipps) neuerdings von Back-
haus beantragte Auffassung des Humors als eigene (in monistischer
Weise) Weltanschauung. — Mit Einfûhrung der Illusion lieBe sich
ûbrigens fur Falstaff und ùberhaupt fur das Gloriose soweit es bis
zur Illusion vertieft ist (U se trompe) viel gewinnen.
— 76 —
„humoristîscheii Visionâr (Ulusionâr).^) Er hatte Momente,
wo er sich erkannte, so tief erkannte, wie das eînem Men-
schen ohne spezifisch gefârbte Elusionen — die sich nie-
mals in dieser hôheren Weise auflôsen — unmoglich ist.
Und dièse selbstbefreiende Selbsterkenntnis ubermittelt
Daudet dem verwirrten Volke. Dièse Bûcher desinflzieren
gewissermaBen. Ich hatte das Wort schon gefunden, da
sehe ich es bei Daudet stehen : Notes 987 : Quel antisepti-
que, r ironie ! Und gerade damais, nach dem Kriege, standen
aJle Antiseptica naturlich ûber pari. So ist der retissierende
Mensch derjenige, dessen individuelle Qualitaten historischen
Bedurfnissen entsprechen. — Es ist schade, daB Lindemann,
der 1896 Daudet als Humorist behandelte, nicht in das
lUusionsproblem eindrang.^) Er wurde hier zu konkreteren
Resultaten gekommen sein, soweit dies ûberhaupt auf Grund
der ëJteren Àsthetik, an die er sich hait, môglich war.
Nach Daudets Tode — 1898 — nimmt er den Dichter
nochmals auf und konstatiert tastend eine Art von einander
âhnlicher Typen bei Daudet, die er als „Nullen" bezeichnet.
Nullen sind die Delobelles und d'Argentons wohl auch,
aber dies trifft doch bei ihnen nur die négative Seite. Mit
der Formulierung „Illusionâre" ist offenber ein praktischer
Fortschritt erreicht, da dies die positiv-produktiven Seiten
^) VisioDâr (s. Desmarets Drama Les Visionnaires) ist hier ab-
solut gleich Illusionâr, es bezeichnet nur, durch Ûbertragung ins
Sinnliche (das naturlich bei allen Illusionen praktische Komponente
sein kann) die Illusion gewissermafien bildlich, wie blind = ahnuugslos.
2) Ebenso lâfit sich Unruh, Daudet als Lyriker in den Prosa-
worken z. T. ganz einfach anf die navrante Desillusionsklage zurûck-
fûhren. Lindemanns Vergleich von Dickens und Daudets Humor (IV)
umfafit beinahe ausschlie£lich solche Mlllusiouàre*', die er aber nicht
erkennt, ja S. 43 sogar als „halb Schwindler, halb Dummkôpfe"
definiert. Allerdings war damais (1896) das Buch des Bruders, Sohnes
und die Carnets noch nicht heraus, ebenso die âsthetischen Werke
von Lange und Groos usw.
— 77 —
dieser Nullen uinschlieBi — Wir kônnen auch dièse Linie,
80 pimktiert sie gezogen sein mag, nicht ohne Beispiel
abschlieBen. Daudet hat wie ôfter die Arbeit der Analyse
ttr uns schon getan. Froment I, n S. 30 zeigt er, wie
dieselbe Illusion — bei Verschiedenheit der Kontrastierung
*— komische und traurige, in weiterer Steigerung (Schuld
der Mutter am Selbstmordversuch Désirées) tragische Folgen
iat : Je n' ai pas le droit de renoncer au théâtre . . . disait
il. Dans la bouche de ce pauvre diable, qui n'avait pas
niîs les pieds sur les planches depuis des années c'était
irrésistiblement comique.^) Mais on n'avait plus envie de
rire quand on voyait sa femme et sa fille avaler nuit et
•
]our de la poussière d'arsenic et qu' on les entendait répé-
ter énergiquement en cassant leurs aiguilles sur le laiton
des petits oiseaux: „Non! nonl M. Delobelle n'a pas le
dfoit de renoncer au théâtre."
Moral.
Die moralischen Anschauungen des Génies sind noch
^ieht die des Ûbermenschen,-) aber das Amoralische ist
d^Och in ihm schon insofern latent, als eine Teilung der
^ ^rsônlichkeit und damit ein Konflikt der Pflichten eintritt,
^^r den genialen Menschen nach einer Seite hin unmoralisch
"^^ndeln lâBt. Wenn Delobelle z. B. sagt — in dieser For-
mel hangen ihm Gesetz und Gebote: Je n'ai pas le droit
^^ renoncer au théâtre (I, II), so heifit das : Wenn ich meine
«tîrgerlichen Pflichten als Ernâhrer meiner Famille erftillen
^^^d einen Beruf ergreifen wûrde, so tàte ich unrecht —
^) Lipps : Komisch ist das Kleioe, minder Eindrucksvolle, minder
^edeutsame, minder Gewichtige, also nicht Erhabene, das an Stelle
ailles relativ Grofien usw. tritt. Es ist das Kleine das sich als ein
^ïofies gebârdet, dazu aufbauscht, die Rolle eines solchen
^pielt und dann doch wieder als ein Kleines, ein relatives Nichts er-
scheint oder in ein solches zergeht. — Âsthetik p. 576.
') Der Ûbermensch schreitet von dem R e c h t zu nehmen zum
*^cht zu nehmen fort.
- 78 —
an dem Genius in mir. Daudet selbst hat mît kûnstlîcher
Ausschaltung etwaiger eigener Genîevorstellung das Genie-
bild Delobelles in dieser Weise nachgezeichnet : I, II, 28.
Dans sa pensée, les privations de sa femme et de sa fille
ne s'adressaient pas à lui positivement, mais à ce génie,
mystérieux et inconnu dont il se considérait en quelque
sorte comme le dépositaire. Man kann es nicht besser
umschreiben. Delobelle handelt nach seiner Meînung nicht
unmoralisch, sondern ihn rufen „li(51iere" Pflichten, die ihn
also fiir die biirgerliche Moral jenseits von Gut und Bose
stehen lassen. — „L' homme, je te Y abandonne. Quant au
poète — c' est autre chose" — plappert Ida de Barancy nach
(Jack in, 8). Daudet gewinnt durch dièse Teilung eben einen
ungeheuren psychologischen Vorsprung.
Logik.
„Die Einbildung und die Affekte bemâchtigen sich des
Verstandes nur allzuleicht. Sie haben eine eigene Logick,
deren Scheingrunde sie mit den Schlûssen der reinen Ver-
nunft klinstlich zu untermischen und manchmal dièse damit
zu verstecken wissen. Das Vorurteil tritt an Stelle des
Urteils . . ." So sagt Bodmer bei seiner Besprechung des
Don Quixote (s. Dorer). Beim Ulusionâr verdreht in der
Tat die Illusion, die geradezu an Stelle der sonstigen fldes
implicita („belief") tritt, aile logischen Punktionen. Trug-
schlûsse sind die Sophismen wie Delobelles: „Je n'ai pas
le droit de renoncer au théâtre, Trugschlusse sind besonders
die „Schutzgedanken" (Erdmann) in der Argwohnsillusion.
Nehmen wir z. B. das : C est l' envie, das Daudet im Nach-
trag (Histoire) zu Jack von d'Argenton sprechen lâfit:
„Das ist der Neid", so ist das ein SchluB: Das ist derjenge
Neid, der auch mich trifft, wie aile genialen Menschen.
Formuliert: AUe genialen Menschen haben Feinde.
Ich bin ein genialer Mensch (Dlusionsprâmisse).
Ich habe Feinde.
— 79 —
In der Behauptung c'est l'envie steckt aber mehr.
eser Neid ist dem Ulusionâr geradezu ein Beweîs fur
ine Genialitât; er schlieBt ans der âuBeren Richtigkeît
s SchluBsatzes auf die Richtigkeit der Prâmisse:
Formulîert: Allé genîalen Menschen haben Peinde.
Ich habe F ein de.
Ich bin ein genialer Mensch,
Jetzt ist die Elusionsprâmisse heraus. Der Pehler
îckt jetzt in der Porm. Es ist beim ersten Urteil un-
itthafte Konversion eingetreten. Das
Elementarschema M. P. ist zu P. M: • ge worden.
S. M. S. M.
b. P. b. P.
i mûBte also zu S. M. Ich habe Peinde ein erstes Glied M;P. :
S. P. Ich bin genialer Aile Peinde habénden
Mensch. Menschen sind génial,
richtig sein.
Damit ist die Hinfâlligkeit einer Prâmisse wieder auf-
deckt. Dièses Urteil stellt so eine verfrûhte Induk-
3n dar, die eine der Hauptquellen fur die Illusion bildet.
viel zur elementaren Aufdeckung der Truglogik.^)
it Einfûhrung von komplizierten TrugschluBformeln lassen
îh leicht verwickeltere Ideen pseudologisch erklàren.
in kann eben hier wie uberall an Defekten die Punktionen
idieren, wie etwa die Sonne wàhrend der Finsternis oder
1 Stotterer Phonetik. —
Die Illusion und der Tod.
Der Tod nimmt uberall eine eigentûmliche Stellung
îgenûber der Illusion ein. Er bildet einen selten gûn-
^) Mit der Wendung: „Nicht jeder, der in seinem Vaterlande
îhts gilt, ist ein Prophet" wûrde sich die lUusion des angeblich in
oerika berûhmten Malers Jourdeuil logisch lôsen lassen (ganz ab-
sehen davon, daB er ja auch in Amerika tatsâchlich nichts gilt).
— 80 —
stigen Standpunkt, indem er eben, durch Aufhebimg aller
Lebensverhâltiiisse , auch das niusorische aller Lebens-
werte grell beleuchtet. So tritt offenbar îin Moment des
Todes schlieBlich ein Herausfallen aus der Lebensîllusion
ûberhaupt ein, ein hôchster gûnstiger Spezialfall der
Erkenntnismoglichkeit , der oft mit kîndlicher Neugier
erwartet wurde. Tolstoi ist es besonders, der auf die
„Wiclitigkeit" des Todes in dieser naiven Weise hindeutet.
Und das farblose Licht, das da aufflammt, lâBt auch die
ganze Umgebung in gleicher kalter Klarheit erscheinen.
Cervantes, das demûtige, halb unwissende Werkzeug
des sich selbst fixierenden Lebens, hat wirklich auch
diesen seltsamen Ton anklingen lassen: Don Quixote wacht
auf aus dem tiefen Traum und stirbt als der, der er
wirklich war, der schlichte Landedelmann, den die Leute
den Guten nannten. Das letzte Wort der Madame Bovary
lautet: L' aveugle. Auch Hortense le Quesnoy stirbt, wie
Daudet in wunderbar feiner, stimmungsvoUer , aber frei-
lich hôchst unrealistischer Weise ausgefuhrt, mit ihrer
Illusion , wobei Ursache und Wîrkuiig verschwimmen,
ebenso wie bei der Illusion die Imagination mit der
Schwindsucht verschmolz. Die Entschuldigung, die Daudet
hier fur sein Meisterwerk nôtig glaubt (offenbar wegen der
Anklânge an das romantisch sentimentale Motiv [Millevoye]),
sind nur fiir das realistische Urteil berechnet resp. daraus
herangezogen.
Die anderen Ulusionâre sterben nicht,^) sie geben aber
auch, mit Ausnahme des Petit Chose, der zu einem end-
gtiltigen Verzicht erst eine schwere Krankheit durchmacht,
und des Malers Jourdeuil, der sich theaterhaft bekehrt,
ihre Lebenslûge^) nicht auf. Intéressant ist es nur, zu
verfolgen, wie die Mitspielenden, sei es nun, daB sie die
*) Der plôtzliche Tod tritt, bei anderer Illusion, besonders noch
in der niusionszerstôrung in «Siège de Berlin" hervon
— 81 —
Illusion bewuBt fortfûlireii, oder halb und halb teilten, sich
im Tode verhalten.
Man vergleiche folgende Sterbeszenen : Dèlirée Delo-
belle macht einen schwachen Versuch, D. zum Verzicht
zu bewegen, VI, 301. Posez notre lampe, j'ai à vous
parler. Sa voix le frappa saccadée par V émotion et ses
yeux le frappèrent aussi, plus grands ouverts, éclairés par
un regard pénétrant qu'il ne leur avait jamais vu.
Le petit Chose XIV, 314.
Un soir, au retour d'une de mes courses mystérieuses ^
j'entrai dans la chambre avec un cri de joie: Jacques!
Jacques! Une belle nouvelle. J'ai trouvé une place
(Yerzicht auf die Dichterillusion.) Jacques releva sa tête
âe dessus ses chiffres, et me répondit assez froidement:
IMa foi, tu fais bien, mon cher, de venir à mon
secours Un violent accès de toux l'empêcha de
continuer.
Man sieht, wie so gerade die Nàhe des Todes eigen-
tûmliche Effekte auslôst. Wir haben keine Worte, um sie
einzureihen; komisch, tragisch, rûhrend, ironisch, pessi-
mistisch, humoristisch treffen fur Hauptfàlle zu, oft aber
empfindet man nur den undefinierbaren choc der Desillusion,
der neue âsthetische Welten ahnen lâBt, gegen die selbst
so hochgespannte Effekte wie romantische Ironie sich ver-
halten, wie das kleine Einmaleins zur Integralrechnung.
Daudet ist unausschôpfbar in solchen Problemen, und
Daudet selbst hat dièse Problème keineswegs erschôpft.
Eatastrophe.
Zu einer Katastrophe der Illusion kommt es bei den
Hauptgestalten, Delobelle, d'Argenton niemals. Der Roman
hôrt also so auf, wie der erste Teil des Don Quixote —
er kônnte ebensogut fortgefiLhrt werden. Wie im Mis*
anthrope geht der Held gewissermaBen nur einmal an uns
— 82 —
vorbeî. Wir sehen undeutlich, woher er kain — wir ble
ganz im ungewîssen, wohin er geht; nur eins ist ge
auf demselben Wege fort. Bei Delobelle ist noch eii
ein besonders starkes Elusionsmotiv ans Ende ges(
wir sehen ihn ganz zuletzt, wîe er im Tingeltangel
Kenner der zur Chansoneuse herabgesunkenen Sid
Eisler-Chèbe gonnerhaft applaudiert.
Bekehrungen finden sich in Soutien, bei Maler J
deuil und bei Le petit Chose. Letzterer geht unter
Philister und verkauft Porzellan, ein Schlufi, der an
Grûnen Heinrich (2. Bearbeitung) mahnt. Gott
Keller wie Daudet fuhlten eben die Abkehr von denc
sprunglichen Weg zunàchst als Umkehr. DaB beide
Goethes Wilhelm Meister „ausgingen, um eine Eselii
suchen, und ein Konigreich fanden", das kam ihnen u
dem Eindruck der Desillusion nicht zum BewuBt
Durchaus im schUmmsten Sinne theatralisch ist die
kehrung des alten Malers. Er geht hinaus, entd
draufien seine unverkauften, vom eigenen Sohn honorie
Bilder, kommt herein und sagt Akt m Sz# IV, Henri,
enfant, mon fils bien aimé ... je suis ... je suis un :
rable . . . Pardonne-moi . . .
Mit ein paar Punkten hilft sich hier Daudet uber
DesillusionsprozeB hinweg. Ja noch mehr: der eben
Enttâuschte versteigt sich zu folgender Selbsterkenn
(gleiche Szene): Ah, ganache, idiot, vieille vanité chev(
On t'en donnera, du Jourdeuil le Vieux! Jourdeu
Vieux, çal . . . allons donc! . . . C est le vieux Jourd
qu'il faut dire, le vieux papa Jourdeuil, un égoiste,
maniaque, un . . . Agenouille-toi donc, vieille bête, agenoi
toi devant ton fils !
Man sieht leicht, daB es sich darum handelt,
Drama einen AbschluB zu geben. Da schreckt der fre
noch junge Daudet vor psychologischer Gewissenlosig
nicht zuriick. Etwas besser sind die Bekehrungen îi
— 83 —
Chose (nach einer Krankheit) und im Soutien (on m' a opéré
de la cataracte) motiviert. Valmajour, der ja kûnstlich zum
Artiste gemacht war, wird von Numa mit Geld abgefunden,
wogegen Hortense le Quesnoy nicht an, aber doch mit ihrer
Illusion stirbt, was einen wundersamen lyrischen Akkord
gibt. —
Am liebsten sind mir doch die alten Incurablen, die
îhre Illusionen mit ins Grab nehmen. Denn ihre Illusionen
sind die tiefsten, echtesten Lebenslûgen. So ûberraschte
den Dîchter Daudet der Tod, als er eben den Triumph
genieBen soUte, das (schauderhaft zurechtgemachte) Drama
Sappho zugleich aJs Oper ^) (Massenet) und Schauspiel ûber
die Bretter gehen zu sehen, die er nicht beherrschte.
Terwendbarkeit des Illusionflrs.
Keiner Lage sind die problematischen Naturen ge-
wachsen, und keine tut ihnen Geniige. Da kommt der
problematischen Natur des lUusionàrs etwas entgegen, was
Ooethe nicht kannte und was es in diesem Sinne ûberhaupt
noch nicht gab : Die GroBstadt. Sie differenziert die Beruf e
so weit, daB flir Ausnahmefâlle Ausnahmepersonen ge-
braucht werden. Die Goncourts sprechen einmal geradezu
von den métiers problématiques de Paris. So wartet das
Variété nur darauf, den gescheiterten groBen Kûnstler auf-
zunehmen. Dies klingt verschiedene Maie an. In Mon
tambourinaire, wo das Urbild des Valmajour beschrieben
îst, trifft Daudet den unverwûstlichen Provenzalen (Trente
a,ns 236: „Une illusion pousse vite et est longue à déraciner
<îans une cervelle provençale) immer noch in einem concert,
^er hat freilich ebensowenig Erfolg wie Valmajour im
skating. In einem Tingeltangel findet Risler auch seine
Sidonie wieder, deren Bovarysmus ftir die leise kûnstlerische
^) vgl. darûber Vogt, A. Daudet (BeUage AUgem. Zeitung 1898,
Nr. 2).
— 84 —
Nuance, die er von Miss Dobson her hat, hier seine Ve^^er-
wertung findet. Andere Berufe, wie maître d'Hôtel, ^^in
Statistendasein im Drama des Lebens, werden fiir Delob^&^ Ue
in Vorschlag gebracht. Der Maler Jourdeuil erwirbt r — ait
Verkauf seiner keramischen Sammlung 20 000 Fr. — er
ist also kein unkûnstlerischer Mensch; der Beruf des Kus."tos
klingt an. — Fur den groBen Kreis der ratés, wie er in
Jack geschildert wird,^) tun sich die beiden Sammelbecfcen
der Gescheiterten auf: Privatpâdagogik und Journalismxis.
Das beruchtigte Gymnase Moronval besteht bereits im
Eingang des Bûches, und sowie durch Ida de Barancj
Geld in dièse ratés kommt, springt die neue Revue ,,I-«a
Revue des Races futures" (vermutlich echter biologiseli^r
Dilettantismus, auf Deutsch Nietzscheschwindel) richtxg
heraus. Eine andere ultima ratio bleibt noch off en ; VigTX3^,
der im Tode noch mit seinem Soldatenmantel zugedeckt s^ii
wollte, erwâhnt sie in der Vorrede zu Chatterton: Soldât
werden. Und so wird Raymond Eudeline, der Verfass^r
der „Famille française", fiir seinen Bruder Soldat. Jefc^t
versteht man, wie sich der Militarismus ans der Romantxîk
entwickeln muBte. Das romaneske Deutschland hielt si-
„am Felsen fest, an dem es scheitem soUte".
^) Bismarck gilt bekanntlich fur den Schôpfer desWortes: ^^^^^
Journalist ist ein Mensch, der seinen Beruf verfehlt hat.
IIL
Kontrastfiguren : Der Arbeiter. — Deutliches Hervor-
brechen der Tendenz gegen den Ubermenschen.
— BewuBte Illusionszuchtung. — Formu-
lierungsversuch.
Fooled thou must be, though wisest of the wise
Then be the fool of Virtue, not of Vice.
Persian proverb (Bmeron, Illusions).
Was hat Daudet den Pseudogenîes, die er also
rîdikulisiert hat, gegenuberzustellen ? Nachdem er
das groBe „Narreiischneyden" tiberstanden hat — was
darf der Patient eigentlich genieBen? Es sind nicht die
\7al1ren Génies, die ihm Daudet vorsetzt.^) Wirkliche
Kûnstlernaturen, wie die brillant gezeichnete — Daudet
!kann das auch — Pelicia Kuys im Nabab, kommen hier
nicht in Betracht. Denn einmal erscheint auch dièse der
"brërUtlichen Jugendfreundin gegenûber als femme ratée,
xind dann fehlen gerade in den eigentlichen Pseudogenie-
^) Wâhrend Molière in der Vorrede zu den Précieuses
ridicules ausdrûcklich betonen zu mûssen glaubt, dafi er nicht die
„echten'* (véritables) Kûnstler, Àrzte usw., sondern nur die vicieuses
imitations angreife, hâlt D. das nirgends fur nôtig. Man sieht, wie
der wahre Geniebegriff im sozialen Realismus abstirbt. Philosophisch
voUends entspricht diesem Vorgang gerade hier ein aggressiver Zer-
setzungsproze£, der bis zur Auflôsung der Persônlichkeit ûberhaupt
geht. — Klingers Plimplamplasko (1780), eine groteske Génie verspot-
tungf batte sogar ein Res Sacra est, miser I als Motto, steht also —
gleich âhnlichen hier unerwâhnten Erscheinungen (Tieck, Fermer der
Géniale z. B.) auf einem andem Niveau.
Jakob. 7
— 86 —
romanen (wozu der Nabab nicht gehôrt) die echten Génies
ganz und gar. Ja dièse Komane bekommen gerade durch
das Fehlen der ideaJen Gestalten — novels without a hero —
den ihnen eigentûmlichen Pessimismus, der weniger in
der Darstellung als in dem Nichtdargestellten, in dem
Defizit der Bilanz liegt. — Der Held versteckt sich, man
muB ihn suchen. Die burgerlichen Gaslaternen der gleîch-
zeitigen idealistischen Literatur und die imposanten Fanale
Zolas geben Licht auf den Weg. Wir wissen, dafi es
der Arbeiter sein muB. Der „Arbeiter", mit dem der
realistische Dichter, nicht ohne Koketterie, — tiber die
„science" hinweg — sympathisiert. Ist doch seine Kunst
selbst Arbeit, pioche, wie es in Plauberts^) Briefwechsel
unzâhligemal heiBt: So sagt auch Daudet in seinem
Discours an Plauberts Denkmal in Kouen: Us sont là,
dans les ateliers, des milliers d'ouvriers, qui, pour
retirer moins de gloire font un travail d'intelligence
équivalant au travail d'enerier dont on a loué l'auteur
de Mme. Bovary et de l'Education sentimentale. Dans
cette production appliquée et patiente de toute
une cité, Flaubert n'était peut-être pas autre chose que
la flamme que l'on voit la nuit, en haut des cheminées
des usines.
Der Arbeiter Risler, der Bruder Arbeiter im Soutien
— als scharfe Kontrastfiguren zu Delobelle und Raymond
Eudeline — sind die markantesten Erscheinungen. DaB
in Jack die Arbeiteridealisierung mit Rousseauakzent, wie
sie Argenton betreibt, ironisiert wird, bietet m. E. keine
wesentliche Schwierigkeit. Indem Daudet die Romantik
^) Flaubert verband die Vorstellung von der Arbeit noch mit
mârtyrerhaften Zûgen, die sich ûbrigens auch bei Balzac schon
finden. Beides klingt bei Baudets Produktion nach. Vgl. Daudet
fils, Vie et Littérature p. 19. Comme tu es de sang catholique!*' —
Zur ganzen Wendung wâre noch das Menzel zugeschriebene : „Das
Génie ist der Fleifi" anzufûhren. —
— 87 —
als offenbaren Angriffspunkt auflost, gérât er unvennerkt
in den Eealismus hîneîn, wie ja auch die Notes einen
Delobelle littérateur (Faguet) bringen, der in Pseudo-
„beobachtung" macht. Ein solches Trennen von Méthode
und Material bei vorhergehender innerlich bedingter
Identitât findet sich fast in allen individuellen und kultu-
rellen Entwicklungen. Man denke nur an die andere
Linie des Eealismus, die hierbei gleichzeitig nochmals zu
Recht erklârt sei. Der Wirklichkeit zu entfliehen, vertiefte
sich die Komantik in die Vergangenheit, die sie bis zur
Illusion zu steigem suchte. Dièse so erworbene „histo-
rische Treue" ftihrte man dann fur den Roman, der die
„Geschichte der Gegenwart" behandelte, fort.
So ist der scheinbare Widerspruch im Sinne einer
Bestàtigung gehoben. — Der Arbeiter nun soU die Liebe
finden, deren er wert ist. Arbeit und Liebe ist das
„Evangelium" — Zola — das Daudet den unendlichen
Mengen predigt, die den Pariser Sonntag straBenauf
straBenab strômen. Es gibt kein anderes Gluck, aber es
gibt ein Gluck und dièses ist es. Man hat auf das
Familiengluck à la Diderot hingewiesen, aber das Ratîo-
nalistisch - Bûrgerliche darf nicht ohne weiteres mit
den modernen sozialen Anschauungen, die Daudet mît
seinen Zeitgenossen hier gemeinsam sind, verwechselt
werden. — Neben Arbeit und Liebe, bei der das Weib
nicht nur seine „ewigweiblichen" mystischen Qualitâten
verliert, sondem sogar als Gefâhrtin des Mannes zu-
gunsten der „Mutter"^) EinbuBe erleidet — der Mann selbst
verliert so ziemlich ailes, was den Menschen vom Pferde
*) Léon Daudet „Vie et Litt. p. 27. ,,La mère*', le retour perpé-
tuel de ses amours et de ses drames. Man vgl. die Tochter Joyeuse,
die nur unter der Bedingung, die Mutter ihrer Geschwister sein zu
kônnen, ihr Ja gibt (Nabab). Intéressant ist — im Gegensatz dazu —
die Trennung Baudets in Fromont: L'épouse avait tué la mère.
(III, V, 271, von Frau Delobelle).
?•
— 88 —
unterscheidet — gibt es nichts. Das ganze Highlifetum
der GroBstadt (Nabab) Wissenschaft (Immortel)^) Religion
(Evangéliste) Euhm (Tartarin etc.) die freie Liebe der
Bohème (Sapho) sind Illusionen. Neben Travail und
Fécondité stellt sîch die Vérité ein.
Wâhrend aber Daudet die genannten Elusionen nur
als glûckswertlos und tôricht zeichnet, erkennt er die Grofi-
mannssucht des Pseudogenies („écraser tout", Soutien) mit
ihren amoralischen Instinkten in ihrer sozialen Gefahr. Noch
intensive! muB dies der Fall sein bei der rein biologischen
Komponente des Ûbermenschen, wie sie Dostojewskis
Rascolnikow mit Einfûlirung eines Pseudovèrtreters aufzu-
lôsen sucht. Dièses Buch, (sowie ein aus egoistischer
Théorie begangener Sensationsmord) war fur Daudet „une
crise de son cerveau" (Léon D.). C'est là, dit-il, que
m'apparut le danger de l'idée mal comprise (Illusion) la
possible mise en œuvre (Realisierung) par des scélérats
ou des ignorants, des doctrines déviées de leurs raisons,
l'atroce égoisme humain décrété comme une loi nouvelle.
— (Céard).
Und die Vorrede des Dramas „La lutte pour la vie,
dessen Held der Sohn des Immortel ist — eine „andere"
Illusion — schlieBt mit dem Fluch ûber den „ strugglef or-
lifer", type inconnu avant la guerre. Je serais capable
de tirer moi-même dessus! — was auch im Drama ge-
schieht.
Man muB dièse extrême Komponente des Ûbermenschen-
begriffs heranziehen, um die Pseudogenies, die die andere
Linie darstellen, in ihrer unausgesprochenen Tendenz zu ver-
stehen. Daudet hat ein gewisses unterirdisches System.
Vielleicht hàtte ihm die Bekanntschaft mit Nietzsche das
Buch eingegeben, das Nietzsche ersehnte: in dem jnan ihn
wieder verlor. (Postkarte an Brandes, s. Werke und
^) Astier-Réhu, beklagt, als Studenten mit ihren Geliebten an
hin vorbeigelien, dafi er den Sinn des Lebens versàumt habe. —